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TROISIÈME SUJET essai littéraire

Publié le 04/11/2016

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Le troisième sujet ouvre, dans le domaine littéraire, une large place à l'initiative. Sans viser de manière exclusive un ouvrage ou un auteur déterminé, sans avoir pour objet un contrôle strict des connaissances, il prend appui sur les grandes œuvres que les candidats connaissent par leurs études ou par leurs propres lectures. Loin de faire servir ces œuvres à l'illustration de « questions de cours » ou d'ambitieux débats critiques, il fait appel, à propos d'une question simple, aux réactions authentiques que les candidats ont éprouvées au contact de pages dont ils ont gardé un vif souvenir et sur lesquelles ils sont invités à motiver à leur gré un sentiment sincère, révélateur de leur personnalité, de leur culture, de leur jugement, de leur goût.

 

Circulaire ministérielle du 3 décembre 1971.

 

...ET L'ESPRIT

 

Contrairement aux sujets de l'ancien baccalauréat, l'essai littéraire ne repose pas sur un programme déterminé : il est tout à la fois un travail de synthèse d'une culture (personnelle ou scolaire), et un travail de réflexion originale dont la littérature ou l'un de ses aspects fournit le point de départ.

 

Sujet général donc, dont la difficulté consiste dans la maîtrise de la matière : il faut ainsi éviter tout autant l'abus de références qui conduirait à une nomenclature (défaut fréquent) que le devoir pure ment théorique qui masque mal les carences culturelles.

« LA LETTRE ...

Le troisième sujet ouvre, dans le domai ne littér aire, une large place à l'init iative.

Sans viser de manièr e ex clus ive un ouvrage ou un aut eur dé ter miné, sans avoir pour objet un con trôle strict des conna issanc es, il pr end appui sur les grande s œuvr es que les candida ts con naissent par leurs études ou par leurs propr es lectu res.

Loin de faire ser vir ces œuvres à l'illus tration de « qu esti ons de cour s » ou d'am bitieux débats critiques, il fa it appel, à propos d'une question simple, aux réac tions authentiques que les candida ts ont éprou vées au cont act de pages dont ils ont gardé un vif souv enir et sur lesq uelles ils sont in vit és à motiver à leur gré un sentiment sincèr e, rév élateur de leur per son nalit é, de leur culture, de leur jugement, de leur goût.

Circulaire ministérielle du 3 décembre 1971 .

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ET L'ESPRIT Con trair ement aux sujets de l'ancien baccalauréat, l'essai littérai re ne repose pas sur un progr amme déter miné : il est tout à la fois un trava il de synthèse d'une cultu re (per sonnelle ou scol aire), et un trava il de réflexion origi nale dont la littér atu re ou l'un de ses as pects four nit le point de dépar t.

Su jet gén éral donc, dont la difficu lté consi ste dans la ma îtrise de la matièr e : il faut ainsi éviter tout autant l'abus de réfé rences qui con duir ait à une nomen clature (déf aut fréq uent ) que le devoi r pur e ment théorique qui masq ue mal les carences culturelles.

Pour la forme, qui ici impor te plus encor e que dans les autres types de trava ux, la technique de la disser tation s'impose : mais attention ! il n'est pas de plan passe-par tout.

Tel sujet appelle un dev oir dialec tique (thèse 1 antithèse 1 synthèse) ; tel autr e un plan historique ; un tr oisième se prêter a au plan catalogue (c'est le cas des sujets à cita tion accu mulant des aspects très divers).

Il va de soi que votre argu me ntati on sera d'autant meilleur e que vous serez à même d'appuyer votr e démon stration sur des textes précis :vous aurez donc intérêt, dans le cour s de l'an née, à appr endr e des textes par cœu r (textes gén éraux, réflexions esthétiqu es, etc.), textes que vous pourrez re gr oup er dans un fichier or ganisé par thèmes ou par genres et dont l'utilis ation vous sera profita ble tant par les idées qu'ils vous appor teront que par la caution qu'ils vous fournir ont.

Quant au trava il propr ement rédacti onnel, un conseil s'impose : le plan doit être votre pr emier souci.

Une fois celu i-ci trouvé vous savez donc comment s'ar ticule dans ses grandes lignes votre trav ail et à quelle (s) concl usion( s) vous al lez aboutir .

C'est à ce momen t là, et ce seulement après avoir conçu votre devoir que vous rédigerez l'i ntr oduct ion.

Clair e, bien articu lée elle doit situer l'orienta tion du tr ava il sans dévoiler vos intenti ons finales.

Quant à la conclusion, soig nez-la bien :c'est la dernièr e impr ession que votre copie laisser a au correcte ur.

Aut ant qu'elle soit bonne ! Rien n'est plus désastr eux que ces sem blants de conclusion bâclés et« tor chonné s » à la-va-vite.. »

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