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SEIZE CONSEILS POUR RÉUSSIR LE BACCALAURÉAT DANS LA SÉRÉNITÉ

Publié le 09/09/2014

Extrait du document

Si vous avez élaboré vos fiches au fur et à mesure de la progression du programme (établissement de fiches après chaque chapitre ou sous-chapitre traité en classe), vous serez amplement aidé(e) dans vos révisions.

L'expérience montre aussi qu'une révision à deux ou en petit groupe peut être profitable, surtout dans certaines matières (en histoire-géographie, par exemple). Dans les matières scientifiques, en revanche, le mieux est de faire le plus d'exercices possible

 

pour maintenir les réflexes et les mécanismes en alerte. La bonne méthode consiste à multiplier les exercices puisés dans les Annales pour se rendre compte du niveau de difficultés correspondant au baccalauréat.

Le mot révision signifie revoir, revisionner la totalité du programme sans se préoccuper des mages et des oracles qui annoncent que cette année ce sera tel chapitre du programme ou tel sujet parce qu'on en parle partout.

DONC, GARDEZ-VOUS BIEN DE FAIRE DES IMPASSES !

6. COMMENT COMPTEZ-VOUS

TERMINER L'ANNÉE ?

Si dès le premier trimestre vous vous rendez compte que vous allez tout droit vers le redoublement, alors que vous estimez avoir les capa¬cités de travail mais pas tout à fait les conditions, demandez une aide personnalisée à votre établissement ou au professeur de la discipline dans laquelle votre rendement n'est pas satisfaisant.

Si vous envisagez la solution des stages dans des écoles privées, réfléchissez tout de même à votre cas. Peut-être n'avez-vous pas encore pris la peine de réserver une matinée à la visite des rayons consacrés au parascolaire dans les bonnes librairies de votre quartier ou du centre-ville.

7. COMMENT RÉAGIR LA VEILLE

DU BACCALAURÉAT

Vous ne le savez pas encore : les quarante-huit heures qui précèdent les épreuves du baccalauréat seront éprouvantes. D'abord, vous allez recevoir des appels téléphoniques d'ami(e) s qui établissent des pronostics ou cherchent des « tuyaux «. Au lieu de vous détendre, pris(e) d'un doute, vous allez avoir le mauvais réflexe de réviser l'ensemble de vos cours sous prétexte que vous avez tout oublié ! La veille de l'écrit, essayez d'oublier complètement le bac¬calauréat. Évitez de prendre l'un de ces « produits miracles «

 

qui prétendent vous relaxer ou éveiller votre intelligence. De même, fuyez les gens à problèmes en demandant à vos parents de répondre à votre place au téléphone.

Le soir, préparez-vous une bonne tisane ou un lait chaud, réglez bien tous les réveils de la maison — on ne sait jamais, le vôtre pourrait tom¬ber en panne ; et si cela vous fait sourire, nous vous rappelons que chaque année des centaines de candidats trouvent portes closes au centre d'examen ou de concours parce qu'ils arrivent en retard. Le lendemain, surtout ne racontez à personne vos rêves, car ceux qui prétendent savoir les interpréter risqueraient de vous troubler.

Dès réception de la convocation, vous aurez pris soin de repérer le lieu d'examen, l'itinéraire et la durée du trajet, tout en pensant à partir au moins une demi-heure plus tôt, le jour des épreuves, par mesure de précaution supplémentaire.

« prévoir un ensemble de questions et de sujets d'entraînement pour mieux appréhender l'examen, avec la diversité de sujets et questions et surtout la maîtrise du temps.

C'est alors que vous apprécierez le plus les Annales corrigées qui englobent l'ensemble du programme, c'est-à-dire au moins deux sujets ou exercices corrigés, avec propo­ sitions de conseils et méthodes de travail, par chapitre de cours.

V' L'acquisition d'une méthode de travail Quelle que soit la matière, les questions et sujets posés au baccalau­ réat ne demandent pas que du « bachotage ».

Certains candidats qui ont retenu leurs cours par cœur sont offusqués, en apprenant lors des corrections, qu'ils n'ont pas su apporter la (ou les) réponse(s )atten­ due(s) par le jury.

Il faut donc s'atteler à acquérir une méthode de travail assurant une certaine aisance tout au long du déroulement des épreuves.

Ces Annales corrigées répondent à cette nécessité dans la préparation du candidat, en prévoyant de larges développements sur la méthode de travail.

1.

SAVEZ-VOUS PRENDRE DES NOTES EXPLOITABLES? Il existe deux façons de prendre des notes.

,, • La mauvaise qui consiste à recopier tout le cours.

Le candidat ne fait pas du tout le travail qu'attend de lui l'enseignant, à savoir distinguer le fondamental, l'important et l'illustrant.

• La bonne méthode implique de votre part un tri rapide de l'in­ formation et une capacité de synthèse.

Elle vous oblige à restituer simultanément sur le papier l'information utile, mais avec vos propres mots.

Car le jour de l'examen, on vous demandera implici­ tement : « Que savez-vous faire pour résoudre le problème ou traiter le sujet?» et non pas: «Qu'avez-vous entendu dire sur le sujet?» C'est votre raisonnement qui conditionne votre attitude, parce que la méthode est un raisonnement et un état d'esprit.

2.

QUE DOIT CONTENIR UNE FICHE? Les notes que vous prenez, même si vous faites en classe un effort de synthèse, doivent être considérées, par vous, comme une. »

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