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Méthodologie de l’oral du bac de français (EAF)

Publié le 07/01/2023

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« Méthodologie de l’oral du bac de français (EAF) Durée totale de l’épreuve : 50 minutes (= 30 minutes de préparation + 20 minutes d’oral) 3 étapes : ▪ une explication linéaire d’un texte étudié durant l’année (10 minutes), immédiatement suivie du traitement d’une question de grammaire (2 minutes). ▪ Après cette première partie, un entretien avec l’examinateur, portant sur une œuvre complète choisie au préalable durant l’année par le candidat (8 minutes). La première partie est notée sur 12 points (10 pour l’explication linéaire, 10 pour la question de grammaire). L’entretien est noté sur 8 points. L’entretien est tout aussi important que l’explication de texte.

Il faut bien le préparer, comme l’explication. I) L’explication linéaire + la question de grammaire 1) L’examinateur mentionne sur le bordereau de passage (feuille que vous garderez avec vous pendant la préparation) la référence du texte pour lequel le candidat va faire son explication.

Il donne en même temps la question de grammaire, qui porte aussi sur le texte (elle est également écrite sur le bordereau). 2) Le candidat a ensuite 30 minutes de préparation, à l’issue desquelles il prend la parole pour mener son explication et traiter sa question de grammaire L’ explication linéaire doit suivre le déroulement suivant (dans l’ordre): ▪ Présentation rapide de l’auteur (dates/époque/siècle, courant littéraire, points essentiels de la vie et l’œuvre) ▪ Présentation rapide de l’œuvre (notamment le type d’écrit et les conditions d’écriture) ▪ Présentation rapide de l’extrait (décrire un peu la situation, le situer si possible dans l’œuvre) ▪ LECTURE articulée et expressive (penser à bien lire les textes en vers en respectant la versification) ▪ Annonce d’un projet de lecture qui structurera l’explication.

En somme c’est la problématique (mais ne pas employer le mot « problématique ») : « mon projet de lecture est le suivant »... ▪ Donner les différents mouvements du texte.

En somme, donner le plan du texte (mais ne pas dire le mot « plan »), avec les différentes parties (en précisant les lignes).

« J’expliquerai ce texte en suivant les différents mouvements que voici »... ▪ Explication du texte, dans laquelle il faut aussi bien parler du fond (les idées, l’interprétation du sens du texte, le ou les messages du texte) que de la forme (construction du texte, temps des verbes, figures de style, procédés d’écriture, phénomènes sonores, etc.).

Penser à citer le texte durant l’analyse (pas seulement les lignes : dire le passage, qui ne doit pas être trop long pour être significatif) ▪ Conclusion de l’explication: elle achève de répondre à la question posée en et se divise en 2 temps, comme toute conclusion : récapituler les idées principales et proposer une ouverture (ex : vers un texte qui parle de la même chose, du même auteur ou non, ou un autre texte de l’œuvre si le texte à analyser venait d’une œuvre complète étudiée). ▪ La question de grammaire : elle vient tout de suite après l’explication linéaire.

C’est le candidat qui enchaîne tout seul, sans que l’examinateur l’y invite.Ex : « je vais maintenant passer à la question de grammaire ». Etapes : * redonner la question * commencer par une phrase de définition (pas plus) si on vous dit clairement dans la consigne sur quoi vous êtes interrogé (ex : on vous pose une question sur la négation.

DEF : « la négation est le contraire d’une affirmation.

Elle infirme une proposition.

». * Si c’est vous qui devez nommer la catégorie grammaticale en l’identifiant, identifier d’abord les composants grammaticaux, puis donnez la phrase de définition, avant d’analyser (ex : on vous demande d’analyser grammaticalement une phrase, et il s’agit d’une interrogation.

Vous : « la phrase qui m’a été donnée à analyser est une interrogation.

L’interrogation sert à poser une question.

Sa construction varie en fonction du registre de langue et de la réponse que l’on attend.

» Ensuite vous analysez et précisez (interrogation partielle, totale, directe, indirecte…) * analyser grammaticalement tout ce qui a besoin de l’être, en étant le plus précis, technique et clair possible * Ne pas donner d’interprétation littéraire, ce n’est pas le but de la question, sauf si vraiment une remarque littéraire vient appuyer le propos grammatical (par exemple, chez Apollinaire « que je n’entende plus le chant du batelier », dans Nuit Rhénane.

Que= « pour » que, mais le « pour » a vraisemblablement été supprimé notamment pour la métrique (une syllabe en moins), même si ce n’est pas une raison suffisante.

Autre exemple : dans la poésie d’Apollinaire, qui appartient à l’Avant-Garde, il n’y a pas de ponctuation ; c’est pourquoi on ne trouve pas de point d’interrogation dans les interrogations directes : « Quand donc reviendrez-vous Marie » [pas de ? ] (poème Marie) Consacrer 5 minutes maximum de temps de préparation à cette question, pas plus.

Elle ne représente que 1/10ème de la note (2pts). II) L’entretien C’est la seconde partie de l’oral. Il ne s’agit pas d’un « corrigé » de la lecture analytique. Elle est qualifiée d’entretien car un échange verbal doit s’engager entre examinateur et le candidat, qui est invité à s’exprimer sur l’oeuvre complète qu’il a choisie durant l’année, et qui a soit été étudiée en œuvre intégrale, soit a été proposée en lecture cursive (= à lire chez soi mais pas étudiée en classe). L’entretien se déroule en 2 temps : ▪ 2-3 minutes durant.... »

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