Devoir de Philosophie

L'ORGANISATION DE L'ÉPREUVE DE FRANÇAIS EN PREMIÈRE

Publié le 19/01/2020

Extrait du document

Première étape : les concepteurs du sujet remettent à tous leurs collègues, en plus de l'énoncé de l'épreuve, des indications de correction et des propositions de barèmes si c'est nécessaire. Armée de ces indications, la centaine de milliers de correcteurs va s'attaquer aux 4 millions de copies à noter.

Problème : même avec des indications précises, les notes peuvent varier considérablement d'un correcteur à l'autre. À chaque fois que l'on a fait des tests, en faisant subir à une même copie une double correction par deux professeurs différents, on s'est rendu compte qu'il y avait des variations importantes... Depuis 1995, ('Éducation nationale a donc mis en place un système qui tente d'attribuer les notes de la façon la plus « égalitaire » possible, tout en ne touchant pas au sacro-saint principe du jury souverain. Immédiatement après les épreuves, une réunion d'entente par discipline est convoquée au sein de chaque centre d'examen. Objectif : rappeler les principes de notation et tenter d'harmoniser par avance les critères de tous les correcteurs.

Seconde étape : la commission d'harmonisation. Elle se tient suffisamment tôt pour réviser éventuellement les notes. On y compare les résultats, les copies à problème... L'harmonisation des notes se fait en fonction des statistiques de chaque correcteur (moyenne des copies corrigées).

■ VRAI OU FAUX ?

Le livret scolaire ne sert à rien.

FAUX. Les jurys le consultent systématiquement et relèvent (un peu) votre note si l'écart constaté entre vos performances de l'année scolaire et celles de l'épreuve est trop important. En revanche, jamais ils ne baissent la note.

La décision du jury est définitive.

VRAI. Vous avez le droit de demander à consulter vos copies corrigées, jusqu'à un an après la tenue du jury. Mais le jury est souverain et rien ne peut remettre en cause sa décision.

« 10 CORRECTION ET NOTATION •Première étape : les concepteurs du sujet remettent à tous leurs collègues, en plus de l'énoncé de l'épreuve, des indications de correction et des propositions de barèmes si c'est nécessaire.

Armée de ces indications, la centaine de milliers de cor­ recteurs va s'attaquer aux 4 millions de copies à noter ...

• Problème : même avec des indications précises, les notes peuvent varier consi­ dérablement d'un correcteur à l'autre.

A chaque fois que l'on a fait des tests, en fai­ sant subir à une même copie une double correction par deux professeurs différents, on s'est rendu compte qu'il y avait des variations importantes ...

Depuis 1995, ['Édu­ cation nationale a donc mis en place un système qui tente d'attribuer les notes de la façon la plus « égalitaire >> possible, tout en ne touchant pas au sacro-saint prin­ cipe du jury souverain.

Immédiatement après les épreuves, une réunion d'entente par discipline est convoquée au sein de chaque centre d'examen.

Objectif: rappe­ ler les principes de notation et tenter d'harmoniser par avance les critères de tous les correcteurs.

•Seconde étape: la commission d'harmonisation.

Elle se tient suffisamment tôt pour réviser éventuellement les notes.

On y compare les résultats, les copies à pro­ blème ...

L'harmonisation des notes se fait en fonction des statistiques de chaque correcteur (moyenne des copies corrigées).

VRAI OU FAUX ? • Le livret scolaire ne sert à rien.

FAUX.

Les jurys le consultent systématiquement et relèvent (un peu) votre note si l'écart constaté entre vos performances de l'année scolaire et celles de l'épreuve est trop important.

En revanche, jamais ils ne baissent la note.

•La décision du jury est définitive.

VRAI.

Vous avez le droit de demander à consulter vos copies corrigées, jusqu'à un an après la tenue du jury.

Mais le jury est souverain et rien ne peut remettre en cause sa décision.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles