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L'ORAL D'HISTOIRE AU BAC

Publié le 29/03/2014

Extrait du document

histoire

 

L'oral d'Histoire exige trois types de qualités également requises dans

les autres disciplines de Lettres et Sciences humaines :

1. La maîtrise d'un 'stock de connaissances convenable. Vous

avez dû l'acquérir pendant l'année, avec votre professeur et à l'aide

d'un manuel. Ce Mémobac vous présente un résumé synthétique de

ce qu'il faut savoir. Il vous aide à faire le point sur les trois questions

que vous présentez à l'oral, ainsi que sur les questions voisines qui

peuvent éclairer celles-ci. Par exemple, pour étudier « l'Amérique

latin~ *' il est bon de lire aussi, dans les chapitres traitant de l'Église,

des syndicats, du roman, du cinéma, des médias, des droits de l'homme,

des deux blocs, des points chauds, ce qui concerne ce continent.

Vous avez de plus besoin, en raison de la nature totalement contemporaine

du programme, de suivre l'actualité à l'aide des médias, presse,

radio et télévision. On vous jugera aussi sur cette connaissance

personnelle de l'actualité. N'hésitez pas à évoquer un article que

vous avez lu, une émission ou un film que vous avez vus.

2. La construction d'un plan rigoureux. Pendant votre temps de

préparation, vous devez élaborer par écrit, sur votre feuille de brouillon,

un plan logique et précis pour votre exposé, exactement comme vous

Je faites pour vos dissertations de français ou de philosophie, et comme

nous avons voulu Je faire ici pour chaque page ou double page. Un

exposé oral est une sorte de mini-dissertation. Lorsque vous prendrez

la parole, annoncez ce plan à la fin de votre irÎtroduction, et suivez-le

soigneusement. Et si Je temps vous manque pour traiter oralement

l'ensemble du sujet, ou si vous êtes gêné par le trac, l'examinateur

pourra éventuellement consulter votre plan et valoriser ainsi votre note.

histoire

« INTRODUCTION SYSTÈMES POLITIQUES ET PARTIS POLITIQUES 1.

- La démocratie , une idée ancienne • Les Grecs ont inventé les mots du vocabulaire politique qui est encore le nôtre : anarchie, ou absence de pouvoir ; monarchie, ou pouvoir d'un seul homme (les Grecs parlaient aussi d'autocratie, et nous parlons de dictature ) ; oligarchie, ou pouvoir de quelques - uns , qui se présentent comme les meilleurs (c'est le sens du mot aristocratie ) du fait de leur naissance , de leur richesse , ou de leur rapport privilégié aux dieux (on parle alors de théocratie ) ; démocratie, ou pouvoir du peuple .

La Grèce antique a connu tous ces régimes, Je dernier étant Je plus rare, même à Athènes, ce berceau des institutions démocratiques où les citoyens libres élisaient Jeurs dirigeants.

• La démocratie disparut peu avant notre ère à Rome et ne réapparut qu'au xix• siècle, progressivement ; on instaura un suffrage censitaire, qui devint peu à peu universel.

Le suffrage universel masculin est établi en 1848 en France, en 1871 en Allemagne, en 1906 en Autriche­ Hongrie, en 1912 en Italie, en 1918 en Angleterre .

Il.

-La démocratie aujourd'hui • Tous les régimes politiques actuels, de l'Iran à la France et à l'URSS, se disent démocratiques .

• Si l'on admet que la démocratie politique suppose une séparation réelle des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, le pluralisme des partis, la liberté d'expression, seuls une quarantaine de pays sur plus de 160 peuvent être qualifiés de démocratiques.

Certains ont un roi, qui ne gouverne pas (Espagne), la plupart sont des républiques .

Certains ont un système présidentiel (États-Unis ), d'autres un régime d'assemblée (Italie ).

Certains sont des fédérations ( RFA ), d'autres ont une tradition centralisatrice (France).

Aucun n'est une démocratie .

sociale parfaite : des inégalités y subsistent, aggravées par la crise économique, et le poids des puissances d'argent y reste fort.

• Les quelque 120 autres pays ne sont pas des démocraties politiques, qu'il s'agisse de dictatures de gauche (pays communistes ), de dictatures de droite, ou de régimes difficiles à classer politiquement ( Iran).

Les institutions démocratiques y existent, mais ce sont des façades, car il n'y a ni séparation des pouvoirs ni pluralisme des partis politiques .

'. »

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