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L'ÉPREUVE : CONSEILS DE MÉTHODE Rédiger, relire

Publié le 02/01/2020

Extrait du document

Introduire et conclure

I Chacune des deux questions traitées doit comporter une introduction et une conclusion qui lui sont propres. La difficulté se situe dans 1 introduction qu il faut varier d une question de auteur à l’autre; pour cela, il faut axer les trois constituants habituels et de l’œuvre,

de l'introduction sur le sujet à traiter. Il est préférable d’évi- l’explicitation

ter les formules préétablies et générales, apprises par cœur, et question il vaut mieux choisir, dans la vie de l’auteur et dans les carac- problématique téristiques de l'œuvre étudiée, ce qui a un lien étroit avec les et l’annonce questions posées. Ainsi, pour le sujet sur les différents « débats du plan.

et voix» dans le Supplément au voyage de Bougainville, on peut introduire sur le goût de Diderot pour les dialogues - qui reflétaient la variété parfois contradictoire de ses propres points de vue -, goût qui se retrouve dans la forme de beaucoup de ses œuvres, comme Le Neveu de Rameau ou Le Rêve de d'Alembert pour ne citer que deux d’entre elles.

I La conclusion doit aussi rester liée au sujet traité, et après avoir clos la démonstration par une réponse claire et synthétique à la question posée, l’ouverture - si ouverture il y a, car elle n’est jamais obligatoire - doit découler logiquement de cette réponse. Par exemple, pour la question sur la permanence du modèle du chevalier errant dans Perceval, après avoir montré que ce modèle se double chez Chrétien de Troyes d’un chevalier mystique, la conclusion peut ouvrir sur cette nouvelle forme de littérature inspirée par les valeurs du christianisme qui succédera à Chrétien de Troyes, comme le montraient déjà les diverses Continuations du Conte du Graal.

« ! ! FICHES .

IIII Articuler la démonstration L'utilisation systématique 1 Il faut faire transparaître la démonstration par la disposition de la réponse sur la copie et par le choix des mots de liaison ou connecteurs logiques.

Il n'est pas superflu de rappeler quelques consignes de base en matière de présentation : passer une ligne entre l'introduction et le développement et entre le développe­ ment et la conclusion, aller à la ligne pour chaque grande partie du développement et pour chaque sous-partie; faire des alinéas.

1 Chaque grande partie doit être introduite et conclue par une transition claire qui permet de résumer la partie de la démons­ tration achevée et d'introduire la suite de la démonstration.

On élimine ainsi le risque d'incohérence ou de confusion.

de connecteurs logiques (de cause.de conséquence, d'opposition, d'addition, etc.) renforce la clarté des propos et facilite la lecture pour le correcteur.

m Relire 1 La relecture est nécessaire pour corriger l'orthographe et les maladresses d'expression .

Les fautes d'orthographe sont pénalisées dans la note globale; il faut donc les éliminer durant les relectures, dont l'une d'elles n'est consacrée qu'à cela.

1 La qualité de l'expression écrite est aussi un critère déterminant: clarté, richesse, précision et à-propos des termes.

Il faut souligner le titre des œuvres citées; mieux vaut éviter les parenthèses et rédiger complètement toute allu­ sion nécessaire; l'usage du futur pour résumer l'œuvre ou un épisode de celle­ ci est incorrect, le présent ou le passé sont conseillés.

Le niveau de langue doit être courant, voire soutenu, mais jamais familier; le style télégraphique est proscrit, les phrases doivent être complètes et correcte­ ment construites (pas de subordonnée sans principale); pas de présentation sous forme de notes avec des tirets en début de ligne, ou pire des chiffres ou des lettres comme dans un plan détaillé.

La clarté de la pensée passe par la correction de la langue et le soin de la présentation.

187. »

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