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La dissertation philosophique

Publié le 24/12/2014

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Choisir le sujet Le candidat optera pour le sujet qu'il domine le mieux, c'est-à-dire pour celui sur lequel il a le plus de connaissances précises et d'idées claires, ce sujet n'étant pas nécessairement celui qui l'intéresse le plus. Surtout, il se décidera pour un sujet dont l'énoncé lui est parfaitement clair. Tout sujet incomplètement compris sera rejeté, même s'il porte sur un thème que l'élève connaît bien. C'est là une condition nécessaire pour rester fidèle au sujet. Disserter hors sujet, en effet, pour être une erreur commune, n'en est pas moins la faute la plus grave que puisse commettre un candidat. Il arrive qu'un énoncé puisse être légitimement interprété de plusieurs façons différentes (par exemple un sujet sur la liberté pourra être traité d'un point de vue métaphysique ou politique). Dans ce cas, il conviendra de ne pas mêler les problématiques et d'indiquer clairement dans quel(s) sens on entend traiter le sujet. Le sujet-question L'introduction Brève et précise, elle a moins pour fonction de présenter le sujet que de poser une problématique, qui est celle du sujet, et d'en souligner l'importance (pourquoi cette question ?). Elle doit donc toujours transformer le sujet en question s'il n'en est pas déjà une. Ainsi peut-elle se clore sur une interrogation. Elle n'indique en aucune manière la solution du problème posé, laquelle sera fournie par la conclusion. En revanche, elle pourra indiquer le plan qui sera suivi pour traiter le sujet. Remarque. Souligner l'importance d'un problème n'est pas la postuler. Aussi évitera-t-on toute introduction du genre : «De tout temps on s'est interrogé sur la question de savoir si...» ou «Peu de problèmes sont aussi importants que... ». etc. Mais on s'efforcera de partir soit de l'opinion commune soit d'un fait remarquable ou significatif emprunté à l'histoire, la littérature, la religion (mythe), etc., soit d'une citation d'un auteur. Le plan du développement Il n'existe pas un plan universel valide pour tous les sujets. Même, plusieurs plans sont toujours possibles pour chaque sujet. Cependant certains types de sujets peuvent appeler certains types de plans. 1. Sujet portant sur la véracité d'une thèse (ex. : Peut-on dire qu'une civilisation soit supérieure à une autre ? Réponse : oui ou non).

« CONSEILS GÉNÉRAUX • conduire sur ces problèmes, en vue de leur résolution, une réflexion logique, claire et rigoureuse.

Il ne s'agit donc pas, en principe, de reproduire une problématique apprise.

Comme l'observait Descartes, "nous ne serons jamais philosophiques, si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et d'Aristote, et qu'il nous est impossible de porter un jugement ferme sur une question donnée : en effet, nous paraîtrons avoir appris non des sciences mais de /'histoire».

Dans cette double perspective, on veillera à : • s'assurer que l'argumentation est ordonnée et cohérente.

A cette fin on veillera à bien employer les conjonctions de coordination (mais, or, donc, etc.).

On soulignera également les grandes articulations de cette argumentation en· usant avec discernement des alinéas.

On pourra matérialiser le plan adopté en sautant, par exemple, une ligne entre l'introduction et le développement, ainsi qu'entre celui-ci et la conclusion, et éventuellement entre chaque grande partie du développement.

Mais on bannira sous-titres et numérotation ; • éviter affirmations gratuites et pétitions de principe ; • ne pas se contenter de vagues allusions à telle théorie ou à tel auteur.

Les références doivent toujours être précises et explicites.

Il convient donc de ne renvoyer qu'à des doctrines que l'on connaît bien.

11 est préférable de se taire plutôt que de montrer son ignorance ou des connaissances confuses ; •emprunter des exemples au patrimoine de l'humanité, c'est-à-dire à l'histoire, la littérature, l'art, etc., plutôt qu'à sa vie personnelle.

Rappelons qu'un exemple simple ne sert pas à prouver une thèse, mais à l'illustrer; en revanche, même isolé, il peut suffire à réfuter un argument ; • garder un ton mesuré dans ses jugements, tant dans ses approbations que dans ses critiques ; • adopter un style simple et classique.

Être profond n'est pas être obscur.

L'usage souvent nécessaire du vocabulaire technique de la philosophie ne doit pas conduire à un jargon incompréhensible ; • soigner l'orthographe et, chose trop fréquemment négligée, la ponctuation, dont dépend souvent l'intelligence d'un texte ; • écrire lisiblement.

8. »

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