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Comment réussir une dissertation avec un plan détaillé

Publié le 16/04/2014

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Marivaux L’île aux esclaves Scène 6 : Le Coeur Intro: Nous allons étudier la scène 6 de la pièce L'île des esclaves de Marivaux, écrit en 2003. La scène 6 est le cœur de la pièce, elle ouvre la 2ème phase, elle met aussi en place des 4 héros. Arlequin et Cléanthis ont donc échangé d’identité avec Iphicrate et Euphrosine qui se résignent de mauvaise grâce à subir la tyrannie de leurs anciens valets qui profitent du renversement de la situation pour se venger. Ils se font donc un plaisir d’offrir à leurs maîtres le spectacle ridicule de l’une de ces scènes galantes auxquelles ils ont si souvent assisté. Marivaux met donc en scène une nouvelle fois du théâtre dans le théâtre. C’est une réflexion sur les condition d’exercice de la parole dans la société et dans le théâtre. Developpement :

« penchant’ ». -La conduite de cette intrigue va être menée par Cléanthis, elle utilise les impératifs (« procédons noblement’n’épargnez ni »). Arlequin ne donne que des ordres à la 3ème personne (« qu’on se retire’ »)A ’ La transformation en personnes acteur -« nous sommes d’honnêtes gens » dit Cléanthis.

Il n’est plus question de familiarité domestique.

Cléanthis entérine la situation (elle fait vraiment comme si elle était vraiment Euphrosine). -Arlequin entre dans la peau de son personnage de façon plus nette par la transformation du langage.

Il appelle Cléanthis « Madame » et Iphicrate est Arlequin. -Le champ lexical du jeu : les mines, les bouffonneries sont transmises à travers Arlequin qui est une cassure.

Il joue mal : il s’applaudit lui-même, il est à la fois acteur et spectateur. Cléanthis le reprend, il casse l’illusion (« oh vous riez, vous gâtez tout »).

Son rôle lui plait, elle montre donc son énervement. Arlequin et Cléanthis vont tendre un miroir aux maîtres qui sont témoins muets, ils vont user de l’arme des maîtres : la parole.iiiii Conclusion : Dans cette scène clé de la pièce, Marivaux met en lumière le sens de la parodie : redonner aux valets une place d'hommes capables d'émmetre une critique, affirmer aussi l'égalité ontologique (=être par nature) de chacun et le tole du hasard dans la distribution des places dans la société.

Le maître assiste à son propre role, il est spéctateur de lui même.

on sent que pour les valets la scène est aussi un exutoire (= défoulement).

Ils se défoulent pour pouvoir ensuite pardonner.

La critique sociale est féroce ? les spéctateurs doivent se corriger eux memes car la comédie corrige les moeurs en riant (devise des comédies italiennes). ==> La mise en scene a pour but d'extirper un rétablissement moral.. »

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