VITAMINES ET SELS MINÉRAUX
Publié le 05/02/2019
Extrait du document
La bonne dose
Les besoins quotidiens en minéraux (calcium, fer, iode) sont généralement assurés par une alimentation variée. En revanche, la carence en une vitamine donne lieu à de sérieux troubles physiques et métaboliques.
Les nourrissons et les enfants sont exposés au rachitisme s’ils ne prennent pas suffisamment de vitamine D. La croissance ne se fait plus, les os se calcifient mal et se déforment. C’est la raison pour laquelle on donne systématiquement des
LES PRINCIPAUX SELS MINÉRAUX
MINÉRAUX PRINCIPALES SOURCES ALIMENTAIRES RÔLES
CALCIUM fromages, surtout à pâte dure, laitages, amandes, noisettes, persil, fèves, œufs de poisson constituant essentiel des os et des dents; intervient dans l'intégrité des membranes cellulaires, la contraction musculaire; un déficit est à l’origine de l’ostéoporose
PHOSPORE viandes, volailles, poissons constituant essentiel des os; rôle important dans la conduction nerveuse et la contraction musculaire
FER viandes, poissons, coquillages, légumes et fruits secs, céréales; besoins quotidiens augmentés et pas toujours couverts chez la femme pendant ses règles, au cours de la grossesse et de l'allaitement, et chez l'adolescent constituant essentiel de l’hémoglobine (il transporte l’oxygène à l’intérieur des globules rouges vers tous les tissus de l'organisme); un déficit entraîne une anémie
IODE sels iodés, huile de foie de poisson indispensable à la thyroïde pour synthétiser les hormones thyroïdiennes; son absence provoque l’apparition de goitre
CUIVRE œufs, farine complète, betterave, haricots, asperges, épinards, foie, poissons participe avec le fer à la fabrication de l’hémoglobine, intervient dans la synthèse du pigment de mélanine (responsable de la couleur de la peau et du bronzage); aide à lutter contre les infections
SODIUM sels de table, salaisons, conserves, produits fumés, pain; généralement bien couvert par l’alimentation indispensable au bon fonctionnement cellulaire, notamment nerveux, cardiaque, musculaire; intervient dans l’équilibre hydrique de l’organisme
POTASSIUM levure de bière sèche, légumes et fruits secs; jambon fumé, poissons gras, caviar, chocolat, bananes, champignons, épinards, pommes de terre; généralement bien couvert par l’alimentation essentiel dans l'activité nerveuse, musculaire et cardiaque; intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques
CHLORURE dans la plupart des aliments; sel de table (chlorure de sodium) rôle important dans l’équilibre acido-basique et hydrique de l’organisme
MAGNÉSIUM chocolat et cacao en poudre, germe de blé, fruits et légumes secs, orge, maïs, avoine, riz brun, lentilles, pain complet essentiel dans le fonctionnement cellulaire: perméabilité cellulaire, activité enzymatique, métabolisme énergétique; intervient dans la contraction musculaire
SOUFRE volailles, bœuf, agneau, œufs, poissons, laitages intervient dans la composition de nombreuses hormones (telles que l'insuline); participe à la régulation de nombreuses réactions métaboliques
ZINC surtout aliment d’origine animale: viandes, abats, poissons, crustacés, coquillages, jaune d’œuf constituant essentiel de nombreuses enzymes et de protéines; action anti-inflammatoire sur les lésions d’acné
MANGANÈSE légumes verts nécessaire pour la croissance, la reproduction et la lactation
COBALT légumes verts participe à la formation des globules rouges
BASF
gouttes de vitamine D aux nourrissons afin de prévenir l’apparition de cette maladie. La carence en vitamine D n’est pas l’apanage exclusif des enfants. Les personnes âgées s’alimentent souvent mal, et elles ont un apport insuffisant de cette vitamine pour peu qu’elles soient grabataires, ou qu’elles sortent peu de chez elles, ne bénéficiant donc pas de l’ensoleillement qui favorise l’activation de la vitamine D. La carence en vitamine D est fréquemment associée à un manque de calcium et entraîne une minéralisation osseuse de mauvaise qualité; les os se fragilisent, se tassent et se fracturent plus facilement.
Certaines vitamines, en s’accumulant dans l’organisme, peuvent dépasser un seuil au-delà duquel apparaissent des troubles cliniques. On parle alors de surdosage. Un surdosage en vitamine A, par exemple, entraîne des diarrhées et des vomissements, associés à des maux de tête, des démangeaisons et, en cas d’intoxication forte et prolongée, une cirrhose du foie.
«
Vitamines
et sels minéraux
LE SAVIEZ-VOUS ?
• Au v-siècle av.
J.-C., le médecin grec Hippo
crate recommandait à ses patients présen
tant des troubles de la vue de manger du foie
de volaille, de veau ou de mouton.
Aujourd'hui, nous savons que le foie est riche
en vitamine A, indispensable à l'intégrité et
au bon fonctionnement de la rétine.
• Le capitaine Cook, navigateur anglais du
xv111' siècle, découvrit que la prise quotidienne
de fruits frais, et notamment du citron, proté
geait ses marins contre le scorbut.
Il ne
savait pas encore que la cause de cette
maladie provenait d'une carence profonde en
vitamine C.
• La notion de diététique et l'existence de
liens entre les aliments et l'état de santé ont
été avancées par sir Robert McCarrison, au
XIX' siècle.
Chef des services médicaux bri
tanniques en Inde, il observa que les mem
bres d'un même groupe religieux ou d'une
même tribu avaient eu des caractéristiques
commu nes: les Madrasse s avaient une
silhouette particulièrement mince et frêle,
alors que les Sikhs étaient plutôt solidement
bâtis.
Il mena ensuite des expérimentations:
il donna la nourriture consommée par chacun
des deux groupes ethniques à des rats.
Ceux
ci développèrent les mêmes caractéristiques
physiques que celles développées par les
hommes soumis à la même alimentation.
Les
rats prenant la même nourriture que les
Madrasses devenaient maigres, alors que les
rats nourris comme les Sikhs devenaient plu
tôt vigoureux.
Pour confirmer ses hypothèses,
McCarrison donna à ce dernier groupe de rats
le même régime alimentaire que le premier;
ils ne tardèrent pas à présenter cette mai
greur caractéristique des Madrasses.
• Le nom de vitamine vient du latin vita, qui
signifie •vie•, et fut utilisé pour la première
fois en 1912 par un scientifique polonais, Ca
simir Funk.
Celui-ci découvrit l'existence de
substances alimentaires vitales pour l'orga
nisme et caractérisées par la présence de
nombreuses molécules d'amines.
• Au cours d:une préparation de type indus
triel, les aliments perdent beaucoup de leurs
vitamines et minéraux.
Cette perte peut être
compensée par un apport artificiel.
C'est le
cas pour le lait: on peut lire sur les bouteilles
•lait enrichi en calcium •.
• À la maison, on peut aussi faire perdre aux
aliments frais leurs vitamines et minéraux.
Par exemple, le fait de laisser tremper long
temps dans l'eau des légumes, ou de les
faire bouillir, risque de détruire une grande
partie des vitamines C et E qu'ils contiennent.
.....
Enfant
souffrant de
lésions oculaires en
raison d'une carence
en vitamine A.
Le béribéri est �
dû à un déficit
en vitamine 81.
Les
levures et les céréales
en contiennent
beaucoup.
Dans le
riz, la vitamine 81
se trouve surtout
dans la cuticule.
Le riz blanchi en
est donc dépourvu,
à la différence du
riz complet.
l'organisme en vitamines correspondent à de
petites quantités.
Un homme n'a besoin que de
0,0005 gramme de vitamine A, ou rétinol, par
jour; une femme de 0,0004.
La bonne dose
Les besoins quotidiens en minéraux (calcium,
fer, iode) sont généralement assurés par une ali
mentation variée.
En revanche, la carence en une
vitamine donne lieu à de sérieux troubles phy
siques et métaboliques.
Les nourrissons et les enfants sont exposés au
rachitisme s'ils ne prennent pas suffisamment de
vitamine D.
La croissance ne se fait plus, les os se
calcifient mal et se déforment.
C'est la raison
pour laquelle on donne systématiquement des
LES PRINCIPAUX
MINBwJx PRINCIPALES
SOURCES AUMENTAIRES
CAI.CIUM fromages,
surtout à pâte dure, laitages,
amandes, noisettes, persil, fèves, œufs
de poisson
PIIOIPOIIE viandes, volailles, poissons
FER viandes,
poissons, coquillages, légumes et
fruits secs, céréales; besoins quotidiens
augmentés et pas toujours couverts chez
la femme pendant ses règles, au cours de
la grossesse et de l'allaitement, et chez
l'adolescent
IODE sels Iodés, huile de foie de poisson
CUIVRE œufs,
farine complète, betterave, haricots,
asperges, épinards, foie, poissons
SOOIUM sels de table, salaisons, conserves,
produits fumés, pain; généralement bien
couvert par l'alimentation
POTASSIUM levure
de bière sèche, légumes et fruits
secs; jambon fumé, poissons gras, caviar,
chocolat, bananes, champignons, épi-
nards, pommes de terre; généralement
bien couvert par l'alimentation
CHLORURE dans la plupart des aliments; sel de table
(chlorure de sodium)
MAGNÉSIUM chocolat et cacao en poudre, germe de
blé, fruits et légumes secs, orge, maïs,
avoine, riz brun, lentilles, pain complet
SOUFRE volailles,
bœuf, agneau, œufs, poissons,
laitages
ZINC surtout aliment d'origine animale:
viandes, abats, poissons, crustacés,
coquillages, jaune d'œuf
MANGANÉSE légumes
verts
COBALT légumes
verts gouttes
de vitamine D aux nourrissons afin de
prévenir l'apparition de cette maladie.
La caren
ce en vitamine D n'est pas l'apanage exclusif des
enfants.
Les personnes âgées s'alimentent sou
vent mal, et elles ont un apport insuffisant de
cette vitamine pour peu qu'elles soient graba
taires, ou qu'elles sortent peu de chez elles, ne
bénéficiant donc pas de l'ensoleillement qui fa
vorise l'activation de la vitamine D.
La carence en
vitamine D est fréquemment associée à un man
que de calcium et entraîne une minéralisation os
seuse de mauvaise qualité; les os se fragilisent, se
tassent et se fracturent plus facilement.
Certaines vitamines, en s'accumulant dans l'or
ganisme, peuvent dépasser un seuil au-delà
duquel apparaissent des troubles cliniques.
On
parle alors de surdosage.
Un surdosage en vitami
ne A, par exemple, entraîne des diarrhées et des
vomissements, associés à des maux de tête, des
démangeaisons et, en cas d'intoxication forte et
prolongée, une cirrhose du foie.
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SELS MINERAUX
RÔLES
constituant essentiel des os et des dents; intervient
dans l'intégrité des membranes cellulaires, la contraction
musculaire; un déficit est à l'origine de l'ostéoporose
constituant essentiel des os; rôle important dans
ta conduction nerveuse et la contraction musculaire
constituant essentiel de l'hémoglobine (il transporte l'oxygène
à l'intérieur des globules rouges vers tous les tissus de
l'organisme); un déficit entraîne une anémie
indispensable à la thyroïde pour synthétiser les hormones
thyroïdiennes; son absence provoque l'apparition de goitre
participe avec le fer à la fabrication de l'hémoglobine,
intervient dans la synthèse du pigment de mélanine
(responsable de la couleur de la peau et du bronzage);
aide à lutter contre les infections
indispensable au bon fonctionnement cellulaire, notamment
nerveux, cardiaque, musculaire; intervient dans l'équilibre
hydrique de l'organisme
essentiel dans l'activité nerveuse, musculaire et cardiaque;
intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques
rôle important dans l'équilibre acido-basique et hydrique
de l'organisme
essentiel dans le fonctionnement cellulaire: perméabilité
cellulaire, activité enzymatique, métabolisme énergétique;
intervient dans la contraction musculaire
intervient dans la composition de nombreuses hormones
(telles que l'insuline); participe à la régulation de nombreuses
réactions métaboliques
constituant essentiel de nombreuses enzymes et de
protéines; action anti-inflammatoire sur les lésions d'acné
nécessaire pour la croissance, la reproduction et la lactation
participe à la formation des globules rouges.
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