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Tuberculose pulmonaire.

Publié le 08/10/2012

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Tuberculose pulmonaire. La tuberculose fit des ravages jusqu'au début du siècle sous divers noms dont celui de phtisie : d'innombrables textes littéraires comme "La dame aux camélias" en donnent une image dramatique. Après un début de régression pendant les années 1920-1940, lié à l'amélioration de l'hygiène et des conditions de vie, la tuberculose connut un regain pendant la guerre, en liaison avec les privations alimentaires. La découverte des antibiotiques antituberculeux et la généralisation du vaccin rendu obligatoire ont permis d'espérer dans les années cinquante une victoire définitive sur la maladie : il n'en est rien et on constate actuellement une recrudescence du nombre de cas (autour de 13000 par an en France) surtout dans les milieux défavorisés, immigrés ou séropositifs. Quelles sont les causes de la tuberculose ? Le germe responsable est une bactérie à développement lent, le Mycobacterium tuberculosis ou Bacille de Koch. Elle se transmet par les gouttelettes expulsées au cours de la toux, ou même simplement de la respiration. La bactérie reste en suspension ...

« Tuberculose pulmonaire travail et surtout sur­ veillance des réactions tuberculiniques chez les enfants.

Que fait le médecin ? Le test à la tuberculine, par patch, bague à multi­ puncture ou injection intradermique, permet de savoir si le sujet possède des défenses contre la tuberculose.

On ne peut pas différencier une réaction contre une infection récente et la cicatrice d' une infection ou d'une vaccination ancienne.

Il faut donc pratiquer d'autres examens : radiographie des poumons, prélèvement de crachats ou d'écoulements, ponction lombaire en cas de signes méningés, sécrétions gastriques aspirées par tubage.

Quel est le traitement de la tuberculose pulmonaire ? Le traitement moderne repose sur une double ou triple antibiothérapie spécifique, appliquée pendant une période de six à douze mois, puis un éventuel traitement de consolidation pendant six mois supplémentaires .

L'hospitalisation est courte; la reprise du travail sur­ vient dès que le sujet n'est plus contagieux, après trois mois en général.

Des traitements complémentai­ res, chirurgicaux par exemple, pour certaines localisations ou Tuberculosis complications sont parfois nécessaires.

Les longs séjours de traitement et de convalescence dans des établissements spécialisés ne sont plus justifiés et la reprise précoce des activités ne compromet en rien la guérison.

Que faire soi-même ? En cas de tuberculose déclarée , accepter le traite­ ment et ses contraintes.

Avant toute contamina­ tion, respecter les règles légales et se maintenir en forme physique , en évitant le surmenage, l'amaigrisse­ ment volontaire excessif et les toxiques, tabac et alcool.

Quelle est l'évolution de la tuberculose pulmonaire ? Il existe toujours une phase de primo-infection, marquée par une fatigue intense et une discrète fièvre le soir.

Si l'organisme se défend correctement, la maladie s 'arrête là.

Chez les sujets sensibles, aux défenses immunitaires affaiblies, le bacille se développe d'abord dans un organe ou un ganglion, puis se généralise.

Avant le traitement, la mort survenait en quelques mois.

Sauf chez les malades atteints de SIDA ou de déficiences immunitaires diverses, le traitement assure maintenant la guérison en une année environ.

Peut-on éviter la tuberculose ? Il existe diverses mesures légales et obligatoires qui ont grandement contribué à la régression de la tuberculose et au traitement précoce : vaccination obligatoire des enfants entre 0 et 6 ans selon l'âge d'entrée en collectivité (crèche, école), surveillance annuelle des tests tuberculiniques, notam­ ment pour les séjours de vacances, surveillance radiologique dans le cadre de la médecine du travail ou des examens prénataux.

Le respect de ces règles, et en particulier de la vaccination par le BCG, est indispensable .

L'isolement des malades contagieux jusqu'à la stérilisation des examens , la vérification de l'immunité des membres de l'entourage et de la famille par les tests tuberculiniques évitent les contaminations directes.

En cas de doute, une antibiothérapie préventive est instaurée pendant trois mois.

La tuberculose pulmonaire est-elle grave ? Il reste des cas mortels, soit chez les immuno-déficients, soit chez les sujets négli­ gents qui ont entrepris trop tardivement ou interrompu trop tôt le traitement.. »

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