TECHNIQUES D'ETUDE EN HISTOLOGIE LA COLORATION DES COUPES
Publié le 18/01/2013
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TECHNIQUES D'ETUDE EN HISTOLOGIE (3) LA COLORATION DES COUPES Les préparations histologiques issues d'inclusions (en paraffine ou en résine) sont difficilement observables: il convient donc, avant de monter une coupe sur une lame de la colorer. I. PREPARATION DE LA COUPE POUR LA COLORATION. Les coupes issues de blocs de résine ou de paraffine sont imperméables aux colorants. Il convient donc, au préalable, d'éliminer cette paraffine ou cette résine. On réalise pour celà la démarche quasi inverse de l'inclusion. A. Dissolution de la paraffine ou résine. On impose à la coupe 2 à 3 bains successifs dans le solvant approprié: le toluène qui dissout la paraffine ou l'acétone qui dissout les résines synthétiques. B. Elimination du solvant. Puis deux bains d' alcool permettent d'éliminer la totalité du solvant. C. Réhydratation de la coupe. On procède enfin à plusieurs rinçages de la coupe dans de l'eau héparinée afin de réhydrater le tissu. II. LES COLORANTS CLASSIQUES. On distingue trois types de colorants classiques: les colorants dits "basiques", les colorants dits " acides " et les colorants "naturels". A. Les colorants basiques (ou basophiles). Ils changent de couleur ou tout simplement adoptent une couleur à la suite d'une réaction chimique au contact de structures basiques. Ils fixent ainsi surtout les noyaux, les membranes plasmiques et autres systèmes membranaires (comme le REG, Réticulum Endoplasmique Granuleux). Ainsi, l'hématoxyline, par exemple, constitue le colorant basique le plus utilisé: elle est oxydée en hématéine au contact des noyaux (et plus précisément de la chromatine) qui apparaissent alors de couleur violet/noir. Mais il existe aus...
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