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Questions/réponses sur le cours « Cytosquelette » octobre 2010 (Pr Réjane Paumelle-Lestrelin) Q1 : Inhibiteurs du cytosquelette : comment agit la cytochalasine B ?

Publié le 26/02/2014

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Questions/réponses sur le cours « Cytosquelette « octobre 2010 (Pr Réjane Paumelle-Lestrelin) Q1 : Inhibiteurs du cytosquelette : comment agit la cytochalasine B ? La phalloïdine ? R1 : La cytochalasine B se fixe sur l'extrémité plus du filament d'actine polymérisé ce qui inhibe sa polymérisation, et favorise la dépolymérisation de l'extrémité moins. La phalloïdine se fixe le long du filament d'actine polymérisé (et non pas aux extrémités) et le stabilise donc cette toxine favorise la polymérisation du filament d'actine tout en empêchant sa dépolymérisation. Q2 : Cytochalasine B ou D, laquelle des 2 inhibe la polymérisation des filaments d'actine ? R2: Les cytochalasines B et D font parties de la famille des cytochalasines qui peuvent se fixer sur l'extrémité plus des filaments d'actine et bloquer leur polymérisation. Par simplicité, ne retenez que la cyclochalasine B car elle a été la plus étudiée pour ces effets sur la polymérisation des MF. Q3 : Est-ce que le complexe ARP se fixe sur les pôles plus et moins du filament d'actine ? Intervient-il dans la formation des foyers d'adhésion ? R3 : Le complexe ARP se fixe uniquement sur l'extrémité moins du filament d'actine et permet leur nucléation. D'autres protéines de coiffe vont plutôt se fixer à l'extrémité plus. Le complexe ARP intervient dans la formation des foyers d'adhésion en stabilisant l'extrémité moins des filaments d'actine. Q4 : Mode de déplacement/action de la Myosine 2 sur le filament d'actine. R4 : Lorsque la tête de myosine 2 fixe l'ATP elle se décroche du filament d'actine puis lorsqu'elle hydrolyse l'ATP en ADP+ Pi: elle se déplace vers l'extrémité plus du filament d'actine pour se positionner en face de l'actine F voisine de la première. Le départ du Pi provoque l'association de la myosine 2 avec l'actine F N°2 puis le départ de l'ADP provoque un coup de force vers l'extrémité moins du filament déplaçant ainsi le filament d'actine vers l'extrémité moins. La myosine 2 a ainsi repris sa position initiale mais elle est alors associée à l'actine F N°2. Puis le cycle reprend ou la myosine 2 va ensuite de détacher de l'actine F N°2 après fixation de l'ATP et ensuite se décaler vers la droite et fixer l'actine F N°3 après hydrolyse de l'ATP ect... Q5: le processus de dépolymérisation des filaments d'actines. R5 : La dépolymérisation est plus rapide à l'extrémité moins qu'à l'extrémité plus. Le processus de dépolymérisation va dépendre de l'hydrolyse de l'ATP en ADP de l'actine F qui va diminuer l'affinité de l'actine F pour les autres sous unité d'actine F voisines. La dépolymérisation ne se fera que lorsque l'actine F ADP arrivera à l'une des extrémités du filament d'actine. Elle dépendra également de l'association des extrémités du filament d'actine avec des protéines de coiffe. Q6: Pourquoi la cytochalasine B inhibe la polymérisation des filaments d'actine en se fixant à l'extrémité plus, sachant que l'extrémité moins peut se polymériser mais de manière plus lente. R6 : La vitesse de dépolymérisation à l'extrémité moins est plus importante par rapport à la vitesse de polymérisation de l'extrémité moins, le filament d'actine va donc se dépolymériser davantage que se polymériser. Donc on assiste au total à la dépolymérisation de l'extrémité moins du filament d'actine sachant que l'extrémité plus est coiffée par la cytochalasine B. Q7: Qu'est ce que le cortex cellu...

« R8 : parce que le mouvement de la tête de myosine 1 se déplace toujours vers l'extrémité plus.

Il y a probablement une explication scientifique mais je n e la connais pas! Q9: Pourquoi les protéines de coiffe qui sont fixées à l'extrémité plus ne permettent elles pas la polymérisation qui s'effectue surtout à l'extrémité plus? R9 : car les protéines de coiffe à l'extrémité plus emp êchent la fixation des monomères d'actine G Q10 : Rôle des protéines d’ancrage? R10: les protéines d’ancrage permettent de faire le lie n (indirecte) entre les filaments d’actine organisés en faisceaux et les intégrines qui sont d es protéines de la membrane plasmique capables elles mêmes d’interagir avec la matrice extracellul aire.

Q11: Dans la cellule existe-t’il plus d'actine G que d' actine sous forme de filaments et non une proportion de 50/50.

R11: Oui, car une partie de l'actine G est associée à l a thymosine ou la profiline (protéine de rétention).

Q12: Quel est le rôle exact de la thymosine sur les mon omères d'actine globulaire et quelles sont les conséquences sur la polymérisation des microfil aments? R12 : La thymosine est une protéine de rétention que va s e lier aux monomères d'actine G pour les empêcher de se polymériser aux filaments d'actine.

Donc la thymosine inhibe la polymérisation de l'actine.

Cependant, elle permet de maintenir un po ol de monomère d'actine G rapidement disponible lorsque la cellule en a besoin.

Ces mono mères d'actine G seront alors libérés grâce à la présence de la profiline qui favorise plutôt la pol ymérisation des monomères d'actine G sur le filament d'actine à condition que l’extrémité du fi lament d’actine ne soit pas coiffé.

Il existe donc une compétition entre thymosine et profiline.

Q13 : Quel est le rôle des centrioles? R13 : Les 2 centrioles associés à une matrice de MAP et des anneaux de gamma tubuline constituent la structure du centrosome.

Les centrioles sont don c à la base de la formation du centre organisateur des microtubules.

Q14: Est-ce que l'épidermolyse bulleuse peut être due à plusieurs anomalies de gènes telles que la kératine et le collagène 7 (cf cours P Formstecher) ? R14 : L’épidermolyse bulleuse est une maladie génétique caractérisée par une fragilité de la peau et conduisant à l’apparition de bulles suite à un trau matisme physique minime.

Il existe plusieurs types d’épidermolyse (une 20aine) qui sont associées à de s mutations génétiques de différents gènes perturbant le système d’adhérence des cellules à la matrice extracellulaire ou encore la résistance des cellules de la lame basale aux forces de frotte ment, d’étirement.

Le dysfonctionnement du gène de la kératine 5 est responsable des épidermolyses bulleuses simples tandis que le dysfonctionnement du gène du collagène 7 est respon sable des épidermolyses bulleuses dystrophiques.

Q15: Y a-t-il une différence entre endocytose et transp ort rétrograde, entre exocytose et transport antérograde ? R15: Oui : Le transport rétrograde et antérograde déter mine uniquement le sens de transport de composants dans la cellule.

L'endocytose fait partie des transports vésiculaire s qui se font dans le sens rétrograde (centripète).

L'exocytose fait partie des transports vésiculaires qui se font dans le sens antérograde (centrifuge).

La dernière diapo du cours sur l'architecture membr anaire de Mme Lestavel illustre ces propos.. »

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