Physiologie
Publié le 22/02/2012
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PHYSIOLOGIE
INTRODUCTION
Au XII e siècle, les dissections des anatomistes avaient fourni un tableau assez clair
de l’intérieur du corps humain.
Mais on connaissait encore très peu de choses de
son fonctionnement et de la façon dont vivaient la plupart de s êtres vivants,
animaux et végétaux.
On ne disposait pas encore d’un modèle de fonctionnement
qui puisse être opposé aux conceptions traditionnelles, notamment à celle de
Galien, selon laquelle le corps était animé par des esprits.
D’après Galien, l’esprit
animal, siègant dans le cerveau, donnait la sensation et le mouvement ; l’esprit vital,
situé dans le cœur, régulait la circulation du sang et de l’air ; l’esprit naturel, localisé
dans le foie, contrôlait l’activité nutritive et digestive.
Les premières tentatives
entreprises pour dépasser ces théories furent celles des iatrochimistes et des
iatrophysiciens.
Les premiers, surtout Paracelse (1493 -1541), étaient convaincus
que l’on ne pouvait expliquer le fonctionnement du corps humain que sur la base de
réactions chimiques, et ne parvenaient pas à aller au -delà d’observations et de
résultats partiels.
De leur côté, les iatrophysiciens, tels que l’anglais William Harvey
(1578 -1657), s’inspiraient du modèle cartésien du corps comme machine organique
et pensa ient que l’organisme vivant était constitué d’une série de mécanismes reliés
les uns aux autres.
La polémique entre les deux conceptions empêcha longtemps
d’intégrer les notions de chimie, de physique et d’anatomie à un modèle de
fonctionnement général de l’organisme vivant .
Ainsi put se développer, au début du
XVIII e siècle , la théorie vitaliste de Georg E.
Stahl (1660 -1734).
Ce médecin
allemand soutenait que les lois et les principes de chimie et de physique ne
permettraient pas de connaître le « secret » des êtres vivants, que dominait l’action
d’une force vitale, ou esprit vital, de nature mystérieuse.
Le vitalisme a longtemps
conditionné les études de physiologie et de biologie ; il a été pratiqué du
XVIII e siècle à nos jours, quoique avec de moins en moins de succès.
Les premiers modèles convaincants d’une conception différente des organismes
vivants apparurent à partir du milieu du XVIII e siècle, avec la naissance de la
physiologie, terme introduit par Albrecht von Haller (1708 -1777) et qui signifie
littéralement « étude de la nature ».
Selon ce savant, la physiologie devait être
considérée comme l’anatomie animée, parce que si l’anatomie décrivait la structure
des organes et des appareils, la physiologie s’occupait de leur fonctionnement.
L’œuvre principale de von Haller, Elementa physiologiae corporis humani , traitait de
physiologie humaine.
À la même époque était publié un livre du naturaliste Stephen
Hales (1677 -1761), clergyman d’une petite ville anglaise, dans lequel l’auteur
rapportait ses observa tions sur la vitesse de croissance des plantes et sur la
pression de la sève.
C’est grâce à ces observations que Hales fut considéré comme
le fondateur de la physiologie végétale.
Avec le temps, toutefois, selon l’organisme
ou l’organe étudié par la physiologie, naquirent différentes disciplines, par exemple
la physiologie animale, la neurophysiologie et la physiologie générale.
Dans tous les
cas, l’objectif était d’unir des informations chimiques, physiques, anatomiques et
d’autre nature pour faire la lumi ère sur les fonctions fondamentales des êtres
vivants, telles, par exemple, la respiration, la nutrition et la reproduction, ou sur la
façon dont ces fonctions étaient intégrées dans un organisme donné..
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