Phlébite, thrombose.

« Phlébite, thrombose Chaque fois que des vaisseaux sanguins sont rétrécis, les risques de thrombose augmentent.

Ces risques sont plus impor­ tants lorsque le patient souffre de varices, ou de surcharge pondérale, et ils augmentent avec l'âge.

L'accouchement, les interventions chirurgicales surtout si elles portent sur l'abdomen, et l'alitement prolongé plus de huit jours sont trois circonstances très favorables à l'apparition d'une thrombose .

Thrombosis Traitement des phlébites et thromboses Quand consulter le médecin? Quand la thrombose survient au cours d'une hospitalisation , c'est la surveillance quotidienne par le médecin qui permet de la diagnostiquer .

Quand elle survient inopinément, la douleur, le gonflement d'une jambe , son caractère chaud ou au contraire froid et engourdi doivent faire consulter.

L'existence d'une légère fièvre associée à un pouls anormalement rapide est également suspecte .

Que fai t le médecin ? Son examen clinique porte autant sur les signes de la thrombose elle-même que sur les facteurs favorisants et les complications éven­ tuelles.

En cas de doute, ou pour choisir le traitem ent le mieux adapté, il peut demander une phlébographie, radiogra­ phie du système veineux après injection d'un produit de contraste.

L'examen Doppler , aux ultra-son s, renseigne sur la localisation exacte de la thrombose .

Quel est le traitement ? Une fois que la thrombose est déclarée, le traitement de base repos e sur les anticoagulants.

On utili se les diverses sortes d' héparine par voie injectable, puis les antivitamines K par voie orale.

Une perfusion d'enzymes thrombolytiques peut être indiquée au début pour détruire un caillot récent.

Le traitement anticoagulant est poursuivi aussi longtemps qu 'il existe un risque d'extension ou de récidive, parfois toute la vie.

Quelle est l'évolution des thromboses et phlébites ? La moitié des malades ne ressent aucun symptôme .

Les autres éprouvent une lourdeur, un gonflement, une chaleur ou un engourdissement de la jambe , très vite accentués à la marche.

La flexion du pied, qui étire le mollet, est douloureuse.

En l'absence de traitement, ce qui est le cas quand la maladie n'est pas dépistée , certains malades guérissent sponta­ nément mais conservent un risque majeur de rechutes.

D 'autres sont victimes d'une complication dont la plus fréquente est l'embolie pulmonaire qui peut être mortelle d'emblée .

Sous traitement bien conduit, la guérison est habituelle.. »