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Pharmacologie Iatrogénie 23/02 I - Introduction Iatrogénie = « Ce qui est provoqué par

Publié le 03/10/2014

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Pharmacologie Iatrogénie 23/02 I - Introduction Iatrogénie = « Ce qui est provoqué par le médecin ou par le traitement » Le médecin n'est pas toujours en cause et le médicament n'est pas exclusivement en cause , tout traitement peut être source d'effets secondaires -> C'est l'automédication. On estime que ça peut concerner 1 malade / 5 On parle la plupart du temps de la iatrogénie médicamenteuse , pour l'identifier , de la prévenir , d'y apporter des remèdes on a mis en place des vigilances ( pharmacovigilance ) Il n'y a pas que la iatrogénie médicamenteuse , il y a d'autres traitements qui peuvent être source d'effets secondaires , les problèmes par des matériaux ( matériovigilance ) , des maladies nosocomiales ( bactériovigilance ) , les MDS peuvent aussi avoir des effets secondaires ( hémovigilance ). Les caisses d'assurance maladie ont un avantage c'est qu'elles ont toutes les ordonnances de tout les patients de leur caisse, Le Nord Pas De Calais a analyser plus de 5millions d'ordonnances. -> Il y a une moyenne de 3,5 médicaments par ordonnance -> Il y a 0,06% d'associations formellement contre indiquées soit 3145 Contre indications absolues en 3 mois. On estime qu'en France si on s'intéresse a la iatrogénie médicamenteuse ,elle est responsable de 140 000 hospitalisations , elle est responsable de 8000 à 130000 décès par an en France. Les infections nosocomiales représentent 600 000 cas par an en France responsables de 4000 décès. Cette iatrogénie peut être liée à une faute , elle peut être non fautive car tout médicament efficace a des effets secondaires , on se trouve dans un domaine qu'on appelle l'aléa thérapeutique. Globalement en matière de iatrogénie médicamenteuse , 50% des maladies observées sont probablement évitables. Il faut se mettre dans une situation de gestion du risque , il faut mettre en balance les bénéfices que peut tirer un malade d'un traitement et les risques qu'on lui fait courir. II - Iatrogénèse : La gestion du risque 4 aspects : - - - - Les prescriptions à risques Les états pathologiques à risque - Insuffisance rénale - Insuffisance hépatique Les situations à risque - Grossesse - Sujet âgé Les comportements à risque A - Les prescriptions à risques il y a 3 mécanismes : - immunoallergique Pharmacologie...

« Pharmacologie Iatrogénie 23/02 – toxicité directe – interactions médicamenteuses. 1 – Risque immunoallergique Les anti infectieux sont les médicaments qui donnent le plus de situation allergiques comme les bétalactamines , les vaccins et sérum , les AINS , le psychotropes , les anésthésiques, les médicaments du SN autonome. Les deux organes cibles qui vont payer le plus lourd tribu à la pathologie iatrogène sont le foie et le rein , c'est compréhensible car le foie est l'organisme qui métabolise la plupart des médicaments , le rein est l'organe qui élimine les médicaments , ils peuvent être toxiques , ce sont les deux organes le plus souvent touchés mais tout les organes peuvent être touchés , ce n'est pas exclusif. Si on prend les effets d'origine immunologique , l'incidence de ces accidents est faible , elle nécessite une sensibilisation préalable et un terrain particulier , ces accidents ne sont pas dépendants de la dose , quelque soit la dose cet accident allergique peut survenir , il survient dans un intervalle fixe très court. Il y a des manifestations de nature allergiques , de la fièvre , des douleurs articulaires ( arthralgie ) , des observations cutanés … Si on fait une prise de sang on voit l'hyper éosinophilie. Au niveau de l'organe incriminé il y a un afflux cellulaire qui témoigne de la réaction immunologique. On peut les différencier de l'autre mécanisme qui est la toxicité directe. → Le médicament ou un de ses métabolites qui a une toxicité pour l'organisme qui survient dès qu'on est en situation de surdosage , dès qu'on a augmenter la posologie ou dès qu'on a pas tenu compte d'un certain nombre de facteurs … , l'incidence est beaucoup plus élevée → C'est « dose- dépendant ». Dans les études de toxicité chez l'animale , l'intervalle est court mais généralement plus long lors de réactions immunoallérgique , il faut le temps d'atteindre le niveau ou sa va devenir toxique. Si on fait une biopsie on voit des preuves de toxicité directe qui est la mort cellulaire ( nécrose au niveau du foie ). La toxicité directe et l'interaction médicamenteuse sont difficile à distinguer. Les psychotropes et AINS peuvent être responsable de phénomènes de toxicité directe , les anticoagulant et antidiabétiques sont également responsables d'interactions médicamenteuses. Plusieurs mécanismes : – L'induction enzymatique Le fois métabolise le médicaments en forme inactive , en forme toxique … Certains médicament sont capables de modifier l'activité de cette machinerie enzymatique hépatique.

( barbituriques , le métrobamate , la phénylbutazone , la phényltoïne , la spironolactone , la rifampicine , le clofibrate , les anéstésiques , l'alcool ) Exemple : œstroprogestatifs → M étabolisme hépatique Si o accélère son métabolisme par un médicament , on accélère la dégradation du contraceptif et le rendre inefficace.. »

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