Peut-on considérer l’alcoolisme chez les jeunes comme un phénomène de société ?

« Les effets de l'alcool sur la santé se font surtout chez les grands buveurs et sur le long terme,mais ils sont souvent très destructeurs comme nous en informe Angélique : « Cela abîme le foie etprovoque des oublis chroniques appelés trous noirs ».

Mme Dutaire nous apprend aussi que :« L'alcool est très neurotoxique, une consommation régulière peut entraîner des trous noirs,voire même rendre fou ».

Malheureusement, être ivre devient courant chez les jeunes, ainsi auxRoyaumes-Unis, Gareth, un jeune consommateur régulier d'alcool de 19 ans, est dans un étatcritique après avoir bu 30 cannettes de bière en une soirée.

Son foie est détruit mais lesmédecins refusent de lui en fournir un autre car pour cela il faut que le patient prouve qu'il aété abstinent durant 6 mois.

Gareth n'a donc normalement plus que 15 jours à vivre, saufretournement de situation.

En France aussi, dans un lycée d'Abbeville (dans la Somme), deuxadolescentes de 16 ans sont tombées en coma éthylique un lundi matin en première heure de cour.Elles étaient allées consommer de l'alcool avant les cours pour fêter l'anniversaire d'une amie :résultat, une des deux jeunes filles avait 2.15 grammes d'alcool dans le sang, l'autre 1.89grammes. 2) Sur le comportement en société ( dégradation, violence…) : Les effets de l'alcool sur le comportement sont eux, au contraire, très rapides.

Les premierseffets apparaissent en moins de 5 minutes.

Cela entraîne une légère euphorie, une perte partiellede la gêne et un sentiment de mieux exprimer pensées, émotions et état d'être.

A forte dose celapeut même entraîner des troubles physiques : perte d'équilibre, troubles de la coordination et dela vision, étourdissements, nausées, vomissements, insensibilité à la douleur voire même autoucher.

Enfin psychologiquement, l'alcool entraîne une perte totale de jugement, une perte demémoire immédiate et des troubles émotionnels.

Ainsi, Angélique nous informe que : « Dans lemilieu scolaire, l'alcool n'entraîne pas de conséquences sauf pour ceux qui souffrentd'addictions (de dépendance) et sur le plan social, la majorité des buveurs sont aidés parl'alcool (ils vainquent leur timidité etc) mais certains peuvent devenir violents ».

Ainsi le 22décembre 2006, à Rennes dans le quartier de Villejean, un homme de 36 ans portant des lunettesest agressé par un jeune homme de 20 ans.

Les coups portés brisent le verre droit des lunettesqui abîment l'œil droit de la victime.

« Malgré 3 opérations, je n'ai plus que 20 % de la visionde cet œil, je ne peux plus travailler » dit-il.

Un autre exemple à Rennes, moins grave : dans lanuit du 22 au 23 août 2006, un individu ivre à mordu son ami, qui n'a pas porté plainte, et deuxautres ont dérobé deux tables de restaurant.

Enfin, voici pour finir un exemple de l'incivismeprovoqué par l'alcool, dans la nuit du 25 au 26 août 2009, deux étudiants ivres ont dégradé 6voitures avant de prendre fuite à l'arrivée de la police, ils ont néanmoins été arrêtés. 3) Les risques de dépendance : Le risque de dépendance à l'alcool est réel même s'il est assez rare.

Les risques encourussont des dépressions à répétition, du vandalisme, des violences, une dégradation rapide de lasanté … En bref, tous les maux de l'alcool en condensé. III.

Les remèdes contre l'alcoolisme : 1) La prévention: La prévention est un moyen efficace pour lutter contre l'alcoolisme, chez les jeunes.

Cetteméthode consiste à expliquer aux personnes visées les risques qu'ils encourent à consommer desboisons alcoolisées et ainsi leurs donner des raisons pour ne pas boire.

Un sondage à étéréalisé, il traite des raisons pour lesquelles des «abstinents» ne touchent pas à l'alcool : 1.

Je veux garder le contrôle de ce que je dis ou fais 2.

Je préfère ma lucidité. »