Paralysies: cerveau.

« contrôler les contractions musculaires fréquentes dans la sclérose en plaques.

Certains symptômes de la chorée de Huntington sont soulagés par les médicaments mais la dégénérescence mentale associée à la maladie ne peut être stoppée.

La dystrophie musculaire est irréversible et les sujets sont en général cloués sur une chaise roulante dès l'âge de 9 ou 12 ans.

Les massages apportent une amélioration provisoire.

Des espoirs de thérapie génique apparais­ sent pour les prochaines années.

Les diabétiques peuvent prévenir l'atteinte des nerfs périphériques en contrôlant efficacement le taux de sucre dans le sang.

La paralysie due aux carences vitamini­ ques ou à l'alcoolisme exige un régime alimentaire spécial et bien sûr l'arrêt de l'alcool.

Les paralysies d'origine médicamenteuse s'améliorent en général à l'arrêt du traitement.

L'une des complications de la paralysie est l'apparition d'escarres, c'est-à-dire de plaies profondes situées sur les fesses ou le dos quand le poids du corps appuie en permanence sur ces zones.

La prévention des escarres se fait par la mobilisation et le changement de position réguliers, les massages doux et les matelas spéciaux.

Paralysies Quelle est l'évolution des paralysies ? Les patients apprennent à réutiliser certains muscles qui ont été paralysés et à développer d'autres muscles en compensation.

Certains types de paralysie comme la paralysie faciale ou le syndrome de Guillain-Barré disparaissent après quelque temps.

Mais les paralysies dues par exemple à une lésion de la moelle épinière sont irréversibles.

Les séquelles de la polio­ myélite ne peuvent être appréciées avant plusieurs mois car la récupération est parfois spectaculaire.

A l'inverse certaines formes respiratoires évoluent rapidement vers la mort.

La paralysie est-elle grave ? Elle peut affecter les mus­ cles respiratoires et dans ce cas conduire à la mort du patient.

La paralysie aug­ mente également le risque d'infections cutanée, pul­ monaire, urinaire.

En outre, nombre de maladies à l'origine des paralysies mettent en jeu le pronostic vital.

Comment éviter les paralysies 1 Pour éviter les lésions de la moelle épinière : 0 Attacher la ceinture de sécurité en voiture et porter un casque en moto.

0 Porter un équipement protecteur pour les sports violents .

0 Ne pas commettre d'impru­ dence en plongeant, vérifier que l'eau est suffisamment profonde.

Pour éviter la transmission héréditaire 0 En cas d'antécédents familiaux tels que dystrophie musculaire, maladie de Huntington, consu~er un généticien avant la grossesse ou recourir au dépistage des anomalies génétiques en cours de grossesse.

Mener une vie saine pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et certains types de cancer.

0 Avoir une alimentation équilibrée pauvre en graisse et en cholestérol.

0 Boire avec modération.

0 Ne pas avoir de surcharge pondérale.

0 Faire de l'exercice.

o Ne pas fumer.

0 Contrôler la glycémie en · cas de diabète.

0 Faire vérifier régulièrement la tension artérielle et suivre les conseils du médecin en cas d'hypertension.. »