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Muscles.

Publié le 17/10/2012

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Muscles. Tendons et membranes Les muscles se terminent par un tendon ou des fibres tendineuses qui rattachent le muscle au squelette. Lorsque le muscle se contracte, il exerce une traction sur l'os sur lequel il vient s'insérer. Certains musdes, en particulier dans les mains et les pieds, ont des tendons très longs pour permettre l'articulation des doigts. De rares muscles n'ont pas du tout de tendons, comme les muscles des yeux. Tous les muscles sont enveloppés d'une membrane résistante, l'aponévrose, qui maintient la cohésion du muscle, et facilite le glissement des muscles les uns sur les autres. Des membranes conjonctives entourent de plus petits groupes de fibres, formant les faisceaux primitifs. Ces membranes Un muscle est constitué de milliers de fibres musculaires regroupées en faisceaux. Les fibres sont elles-mêmes composées de myofibrilles. Les faisceaux de fibres sont séparés par des aponévroses, qui renferment des capillaires et des nerfs, apportant aux muscles nutriments et impulsions n...

« servent de support aux nerfs et aux vaisseaux sanguins qui peuvent ainsi pénétrer entre les faisceaux primitifs .

Grâce à leurs nombreuses ramifications, toutes les fibres musculaires sont innervées et irriguées.

Comment fonctionnent les muscles ? Transforma tion de l'énergie Pour qu'un muscle puisse travailler, il faut qu 'il transforme l'énergie appor­ tée par le sang ou stockée dans le muscle, qui est une énergie chimique, en un mouvement, c'est-à-dire une énergie mécanique.

L'énergie stockée dans les muscles l'est sous forme d'hydrates de carbone (glycogène) et de lipides.

Le sang apporte un supplé­ ment d'énergie sous forme de sucre (glucose) et de lipides.

Pour un travail de force moyenne, ce sont les lipides qui sont brûlés grâce à l'oxygène du sang.

Pour un travail très intense, c'est surtout le sucre, sous forme de glycogène et de glucose, qui est brûlé.

Le mouvement musculaire provoque alors la transformation de ces sucres en acide lactique.

Rôle des fibres musculaires Il existe deux sortes de fibres musuclaires, les fibres rapides et les fibres lentes.

Muscles Musculus Les premières puisent leur énergie dans les réserves d'hydrates de carbone et de lipides stockées dans les muscles, tandis que les secondes sont principalement alimentées par le sang.

Les fibres lentes sont résistantes, mais leur contraction est très lente, et elles ne développent pas autant de force que les fibres rapides.

Parmi les fibres rapides, certaines sont à la fois puissantes et résistantes, d'a utr es sont puissantes, mais ne peuvent fournir un très long effort.

Chaque muscle est composé d'un assortiment de ces différentes fibres.

Lorsqu'un muscle se contracte, il fait d'abord travailler les fibres lentes, puis les fibres rapides résistantes, et enfin les fibres rapides moins résistantes .

En général, il y a autant de fibres lentes que de rapides.

Mais les sportifs bien entraînés peuvent avoir une constitution spécifique due à leur activité.

Les spécialistes de l'endurance, comme les coureurs de marathon par exemple, ont une plus grande proportion de fibres lentes, tandis qu 'un coureur de vitesse favorise, par son entraînement, le développe­ ment des fibres rapides dont il dispose par son patrimoine génétique.

Avec l'âge, les fibres rapides cèdent progressivement la place aux fibres lentes.

Coordination du travail musculaire Un muscle ne travaille jamais seul, mais toujours en coopération avec d'autres muscles.

Lorsque le muscle de la face anté­ rieure du bras se contracte, le bras se plie, tandis que le muscle de la face posté­ rieure tire dans la direction inverse, afin de contrôler le mouvement.

D'autres muscles aident à stabiliser le mouvement.

Le cervelet est le chef d'orchestre qui coordonne le travail de tous les muscles.

Irrigation et oxygénation des muscles Chaque muscle est irrigué par un grand nombre de petits vaisseaux sanguins, les capillaires.

Lorsque le muscle est au repos, pres­ que tous les capillaires sont fermés.

Lorsqu'il se met en action, les capillaires s'ouvrent progressivement.

Plus le muscle travaille durement, plus il est intensément irrigué jusqu'à ce que la force de contrac­ tion du muscle écrase les capillaires.

Le sang lui apporte les substances nutritives et l'oxygène nécessaires à son activité entre deux contractions intenses .. »

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