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Môle hydatiforme

Publié le 30/08/2011

Extrait du document

La maladie trophoblastique

ou môle hydatiforme est

une tumeur qui se

développe dans le placenta

qui entoure et nourrit le

foetus au cours de la

grossesse. Elle tire son nom

du trophoblaste, couche

externe de cellules qui

forme l'embryon.

« Traitement de la môle hydatifo rme Quand consulter le médecin? La grossesse doit toujours être suivie par un gynéco­ logue ou un obstétricien, à qui la femme doit signaler tout saignement ou nausée importante le matin ou si elle ne sent pas l'enfant bouger à la 20 e semaine de grossesse.

Que fait le médecin ? Le médecin procède à un examen clinique et écoute les bruits abdominaux à l'aide d'un stéthoscope .

S'il ne peut repérer les battements cardiaques du fœtus, il prescrit des examens supplémentaires comprenant analyses d'urine et de sang pour déterminer le taux d'hormone gonadotrophine chorionique humaine (HCG).

Cette hormone est sécrétée par le placenta dans les premiers mois de la grossesse.

IMPOR T AN T La maladie trophoblastique est rare ; il convient de se faire traiter par des médecins spécialistes de cette affection .

Pour avoir des renseignements il est possible de contacter les centres de traitement du cancer .

Les tumeurs trophoblas­ tiques libèren t une grande quantité de HCG.

La présence d'un taux élevé de HCG après le troisième mois, lorsque le placenta n'en sécrète plus, est une indication de môle hydatiforme.

Le diagnostic est confirmé par l' échogra­ phie qui donne une image de la cavité amniotique « mitée, en rayons de miel ».

Quel est le traitement de la môle hyda tiforme ? L'évacuation de la môle hydatiforme est essentielle .

Cett e évacuation est en général pratiquée par aspiration du contenu utér in, suivie d'un curetage après dilatation du col de l'utérus.

Après l'intervention, le taux de HCG est déterminé toutes les semaines, il doit décroître progressivement jusqu'à un niveau normal à la se semaine.

Le risque de nouvelle survenue de la mal adie lors d'une grossesse suivante est très faible.

Mais la patiente doit prendre des mesures cont raceptives pendant un an au moins avant de déb uter une autre grossesse; car il convient de surveiller l'évolution possible vers la malignité et cette surveillance serait compromise par une nouvelle grossesse.

Si la tumeur est maligne il fau t procéder à une hystérectomie, c'est-à-dire à l'ablat i on de l'u térus.

Quelle est l'évolu tio n de la môle hyd atiforme ? Les tumeurs trophoblas­ tiques, malignes ou bénig nes, peuvent atteindre des tailles importantes si elle ne sont pas éliminées chirurgicalement.

Une môle b énig ne ne touche que l'utérus mais la forme malig ne peut s'étendre vers d'autres tissus.

La ma l a d ie trophoblas ti q ue es t-elle dange reuse ? Prise à temps, la môle hydat iforme peut être traitée .

Elle est dangereuse en l'absence de traitement ou si e lle évolue vers une forme cancéreuse qui compromet le pronostic vital.

Lorsque la résection intervi e nt précocement, le taux de rémission est de 75 à 85 %.

Comment éviter la môle hydatiforme? La cause de cette maladie est inconnue d'où l'impossib i ­ lité de prendre des mesures préventives .

Toutefois , après une môle hydatiforme , i l faut éviter toute nouvelle gros­ sesse pendant au moins un an car elle pourrait masquer l'évolution vers la malignité.. »

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