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Médecine & Santé - Pathologies & Traitements : LES MÉNINGITES

Publié le 21/08/2013

Extrait du document

Inflammation des méninges. Méningite cérébro-spinale, épidémique, syphilitique, tuberculeuse.

« quelques jours et sont fortement contagieuses .

Elles appara issent après infection par différentes espèces bactériennes dont les principales sont les pneumocoques (Strtptococals ,_,., , les méningocoques de type A.

B etC (Nei sseria meningitidis) et la souche Haemophiliu s influenza de type B .

Ces organismes nichent essentiellement dans les voies aériennes supérie ures (nez , bouche , gorge) et transitent d 'un individu Il l'autre par l'intermédiaire de petites gouttelettes que nou s émettons , vecteurs des épidémies .

Toutefo is l'apparition spontanée de cas de méningites est quasi inévitable car nous pouvons être porteurs de ces pathogènes sans développer tout de suite des symptômes méningés .

Si la maladie n'est pas prise en charge suffisa mment tOt l'infection se développe dans l'ensemble du liquide céphalo-rachidien et peut gagner le sang .

les bactéries s'y multiplient et produisent des toxines qui agressent les vaisseaux sanguins provoquant de microhémorragies ou purpura .

Le malade souffre alors de fortes fièvres .

Cette complication est appelée septicémie .

Les seuls traitements qui peuvent enrayer des méningites bactériennes sont Il base d'antibiotiques combinés .

Il faut souligner que les nourrissons , en raison de la faiblesse de leur système immunitaire , sont plus exposés Il ces contagions et demandent ainsi une attention particulière .

Lu CAS PMTKUUUS Nous avons évoqué précédemment les agents les plus fréquents mis en cause dans les cas de méningite .

Cependan~ un certain nombre de situations particulières sont rencontrées par les médecins avec des cas de germes se développant préférentiellement chez les personnes ayant un système immunitaire fragile : nourrissons , personnes agées ou adultes affaiblis (ma ladies chroniques , cancer, contamination par le virus du SIDA) .

Dans la dasse des pathogènes bactériens, on peut citer les streptocoques du groupe B , la bactérie EsclletfciW C1lll et les tristement célèbres listeria (Listeria manacytagenes) et Salmonelle (Salmonella rubistaw ).

Plus rarement des méningites peuvent survenir après infection par certaines espèces de champignons (Criptococcus neoformen s) ou vers parasites (vers nématodes Angiostrongylus cantonensis et Gnathostoma spinigerum) .

De même , la maladi e de Lyme peut présenter des complications de type méningite .

Cette infection , causée par la bactér ie Borre/ia burgdorferi est transmise essentiellement il l'homme par les piqOres de tiques.

De manière anecdotique , il existe aussi des formes très rares de com plication d 'un cancer en méningite .

Ce sont les méningites dites • carci nomateuses • dues Ilia colonisation du liquide céphalo­ rachidien par les cellules cancéreuses .

Cette forme est particulièrement délicate Il détecter car les symptômes méningés dassiques ne sont pas toujours présents .

i,Wi§@i L'IMPOIITAIKf D'UN DIAGNOSTIC IAPIDf Il existe différents types de méningites .

En plus des signes di niques dassiques (maux de têtes , nausées, raideur), ces formes se caractérisent par des symptômes et un déroulement spéàfi ques .

Il est donc essentiel d'identifier le type de méningite dont le patient est atteint afin d'adm inistrer le traitement adéquat (si traitement il y a) le plus rapidement possible .

Pour définir au plus vite le bon diagnostic, on procédera d 'abord Il un examen du liquide céphalo-rachidien en we de détecter le nombre et le type de cellules immunitaires et le taux de certaines protéines .

Ces observations fournissent les indices permettant le choi x des premiers soins médicamenteux.

Ensuite , des analyses complémentaires sont menées afin de déterminer l'identité exacte du germe infectieux.

En conséquence , plus le délai entre l'observation des premiers symptômes et les analyses du liquide céphalo­ rachi dien est bref, plus l'issue de la maladie sera favorable.

la rapidité du diagnostic est nécessaire non seulement pour la survie du patient mais aussi pour la mise en place des mesures de précaution (ou mesures prophylactiques) au niveau de l'entourage du patient : traitements et vaccinations Il titre préventif .

De telles actions d'hospitalisation rapides des patients et de mise en place des mesures de prévention ne sont possibles qu'avec des services de santé et sanitaires efficaces et bien coordonnés ce qui est le cas dans la plupart des pays industrialisés .

QUUQUfS CW Df DIAI:NOSTK Pour établir leur diagnostic, les spécialistes procèdent Il une série de tests sur les échantillons de liquide céphalo-rachidien (LCR) .

A la première approche , l'analyse peut révéler un LCR dit • da ir • avec une forte prédominance de lymphocytes .

Dans ce cas de figure, il convient d 'être vigilant car même si la majorité des ménin gites il liquide dair sont d'origine virale , certaines sont causées par le bacille de la tuberculose Oe pneumocoque) .

En particulier , une infection de l'encéphale (encéphalite }, avec un fort taux de protéines dans le LCR sont signes d'une contamination tuberculeuse .

Un traitement antibiotique est alors nécessaire pour une durée de 181124 mois .

A l'inverse (faible taux protéique et absence de signes d 'encéphalites) , la méningite est virale et certai nement causée par un entérovirus .

Elle sera spontanément curable .

lorsque le liquide céphalo-rachidien est opaque, la méningite est dite purulente (présence de pus).

Ces formes sont les plus violentes et associent tous les signes dassiques : céphalées , vomissements , raideurs , fièvre .

Dans la plupart des cas, cette forme est d'origine bactérienne et constitue une urgence médicale qui doit être prise en charge par une antibiothérapie initiale .

Une fois le diagnostic orient é, le spéàaliste doit procéder Ilia détection directe du pathogène pour vérifier son identité .

D ' une mani ère générale les examens réalisés sur les échantillons de LCR renseignent sur l'aspect le taux de protéines , de chlorures et de sucres et la présen ce d'or ganismes pathogènes .

lii#iiiii(i l'apparition de vaccins a permis de faire chuter de manière drastique le nombre de cas de méningites dues Il des infections bactériennes .

C'est le moyen dé pour enrayer ou prévenir les épidémies .

Il existe des vaccins contre les méningocoques A etC.

qui sont malheureusement les formes les moins fréquentes en France .

Un vaccin ciblant les trois variétés , A.

B etC.

est en cours d 'élaboration .

les personnes les plus sensibles (enfa nts et personnes agées ) peuvent aussi être vacci nées contre le pneumocoque et 1',_..,., ....

.

En France , la vaccination presque systématique des nourrissons contre le pneumocoqu e a permis de diminuer, voire de faire disparaltre , le nombre d'infe ctions dues Il ce pathogène .

De même , en Angleterre et au Pays de Galles , alors que dans les années 80 le nombre de cas dédarés de méningites dues Il Haemophilius était de 500 cas par an, l'introduction de la vaccination en 1992 a permis de réduire ce taux de dix fois (50 cas en moyenne par an).

Pour les voyageurs qui se dirigent vers les région s sub-sahariennes, il est fortement conseillé de réaliser un certain nombre de vaccins qui pourraient leur éviter des infections conduisant Il des méningites (vaccin contre les méningocoques ou contre la poliomyélite) .

Pour les voyageurs qui réalisent le pèlerinage de la Mecque , il est maintenant obligatoire de posséder un certificat de vaccination contre les ~...,.s pour pouvoir entrer en Arabie Saoudite, mesure indispensable pour prévenir les épidémies lors d'un tel rassemblement MENINGITES ET EPIDEMIES On parte d'épidémie quand une maladie infectieuse frappe de nombreux individus autour d'une zone • foyer • où sont apparus les premiers cas.

les épidémies sont typiquement favorisées dan s les lieux de forte concentration d'individus qui peuvent se contaminer les uns les autres (trains , kohs , lieux de travail , famille ...

).

Dans ces conditions de grande promi scuité, les gouttes de salives propagent des bactér ies qui colonisent nez.

bouche et gorge .

Compte tenu de la dangerosité des méningites bactériennes, toute personne ayant été en contact doit être traitée , même si cela représente beaucoup de monde .

Il est toutefois impossible d'enrailler rapidement une épidémie en raison de la contagiosité des pathogènes bactériens .

Un ensemble d'actions prophylactiques doit être mené : traitement des personnes en contact prévention via la vaccination et information de la population (pour savoir repérer les premiers signes d'une méningite) .

Seule une action conjuguée associant traitements des malades et mesures de prévention permet de faire • dégonfler • une épidémie .

l'ensemble de ces mesures est coordonné en France par 11nstitut de veille sanitaire (ln VS).

Cet établissement de santé publique est chargé de surveiller en permanence l'état de santé de la population et son évolution .

Il permet d'évaluer et d'adapter les politiques en matière de protection de la santé et de prévention des risques.

Il est sous la tutelle directe du ministère de la Santé .

Au niveau mondial , ce rote est rempli par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) .

MENINGITES DANS LE MONDE Comme de nombreux autres pathogènes , les microbes responsables de méningites sont plus mal contrôlés dans les pays en voie de développement les infrastructures sanitaires sont insuffisantes pour répondre Ilia menace et les épidémies y sont donc fréquentes.

En Afrique , les régions sulrsahariennes sont particulièrement connues pour être la • ceinture africaine de la méningite • ; elle s 'étend du Sénégal jusqu 'en ~thiopie .

Le développement d'épidémies de méningites, essentiellement dues au mén ingocoque de type B , y est très favorable en raison des fragilités de santé de la population , d 'habitats familiaux surpeuplés et aussi de grands déplacements de population .

En 1996 , il s'y est dédaré la plus grande flambée de méningite Il méningocoque jamais enregistrée.

Près de 250 000 personnes ont été infectées , causant plus de 25 000 décès .

Cette catastrophe a stimulé la création en 1996 d 'un organisme non gouvernemental , le GIC (Groupement Intern ational de Coordination), dont le but est de fédérer toutes les actions menées au niveau international pour prévenir et limiter les épidémies de méningites .

Ses actions se concentrent sur la prévention , la distribution de vacdns et la distribution d'antibiotiques et l'accompagnement des structures locales .

Cet organisme , sous Melle de l'OMS , regroupe en particulier de grandes organisations telles que Médecins Sans Frontiéres et la Croix Rouge .

Les méninaftes en Afrique ceinbJre africaine de la méningite. »

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