Médecine première année Psychologie I.

« III. La mise œuvre de l’étude psychologique ? Si la psychologie est la science qui s’attache à découvrir les modes de pensé de l’homme, l’accès aux pensés elles-mêmes lui est impossible.

On pourrait comparer notre cerveau à une « boite noire » inaccessible (à des observateurs externes) où se forment les pensée et où prennent naissance nos différentes actions.

Pour Freud, une partie de cette boite noire nous est elle même inaccessible (théories des trois topiques : moi, ça, sur moi ).

La psychologie ne porte donc pas sur l’études des pensées, du psychisme mais sur l’analyse des conséquences qui en découlent : les faits, les actes ; les comportements. Comportements et Béhaviorisme (lat.

behavior comportement) 1.

définitions du comportement Ensemble des réactions, observables objectivement, d’un organisme qui agit en réponse à une stimulation venue de son milieu intérieur ou de son milieu extérieur. 2.

Le béhaviorisme, sur quels fondements repose se courant de penser ? Le Béhaviorisme apparut au début du XX°s et créer par Waston repose sur un principe simple : en vertu de la théorie de Darwin, (l’homme est peu différents de l’animal car issus des mêmes origines) on peut penser que comme l’animal, l’homme agit selon des lois constantes et donc prévisibles à un stimuli. 3.

Quel intérêt pour le psychologie scientifique ? L’intérêt d’un telle méthode d’étude est qu’elle nous permet de mettre en place des expériences, de dégager des lois et donc d’établir à des causes, les stimuli des conséquences prévisibles les comportements humains. Le Béhaviorisme donnera naissance à la photothérapie (traitement par la lumière) dans le domaine médicale.

Elle sera également à la base de la publicité, c’est d’ailleurs Waston qui créera la première agence de publicité. 4.

Application ; les causalités qui agissent sur le psychisme. Le Béhaviorisme nous permet d’affirmer que certains effets sont déterminés par une cause précise, par exemple la prise de produits psychotropes ont des effets sur notre comportement.

On peut donc en déduire trois lois évidentes : - quand la cause est présente l’effet doit se produire - quand la cause est absente aucun comportement spécifique ne doit pouvoir être observé - la variations de l’intensité de la cause doit entraîner une variations sur les effets observés Mais le sujet est-il complètement déterminé par les différents stimuli auxquels il est soumis ? Reste - il libre ? Réponse : le placebo. Si les lois 1 et 3 sont indéniables la seconde ne l’ai pas toujours en témoigne l’utilisation des produits placebo sur des sujets au cour d’études cliniques. 5.

Que reprocher au béhaviorisme. Le béhaviorisme se fait une idée réduite du psychisme, force de faire la comparaison entre l’homme et l’animal, il ignore totalement ce qui fait le propre des êtres humains : les rêves, les désirs.... »