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Médecine: Les maladies mentales

Publié le 22/02/2012

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Le cerveau humain est une machine d'une grande complexité, dont le fonctionnement n'est pas connu totalement. C'est une des raisons pour lesquelles la question des maladies mentales - leurs causes et leur traitement - reste toujours ouverte. Aujourd'hui, on sait comment se déclare une maladie.Elle peut être causée par des microbes (bactéries) ou des virus. On peut souffrir, par exemple, de maux de tête, d'écoulements du nez ou de douleurs articulaires. Le cerveau, siège principal du système neurologique de l'homme, peut être aussi le centre de maladies dites psychiques ou, plus simplement, mentales. Les symptômes se manifestent dans la manière de penser, de se comporter avec autrui ou de réagir face aux diverses situations de la vie quotidienne. Depuis longtemps, on tente de définir scientifiquement ce qu'est une maladie mentale. On part généralement de l'idée qu'un être sain est en mesure de faire face aux problèmes de la vie de tous les jours et qu'il est capable d'établir des relations sociales satisfaisantes. En revanche, quand une personne n'est plus capable de maîtriser son comportement, d'apprendre, de réagir et de s'arranger des stress de la vie d'une manière adaptée, elle présente des signes précurseurs de difficultés psychiques.

« Les troubles névrotiques sont relativement répandus.

Les personnes qui en sont atteintes éprouvent des difficultés à assumer leursémotions - joies, colères, peurs...

- et, en général, les événements de la vie courante.

Le patient névrosé adopte des modes decomportement dits d'évitement, qui sont une manière toute personnelle de ne pas affronter les problèmes.

Des conditionspsychologiques particulières telles qu'un état dépressif ou un sentiment de culpabilité exacerbé favorisent l'apparition deproblèmes somatiques. Le malade est considéré par les autres comme "dérangé" et se sent incapable d'assumer la vie quotidienne.

Conscient de son état,il en souffre mais ne peut y remédier tout seul. Les types de névrose sont nombreux : ils vont de l'angoisse à la névrose obsessionnelle grave.

La simple anxiété que l'on ressentdans une période de stress ne leur est en rien comparable.

En revanche, la crise d'anxiété est grave quand la personne est prisede bouffées d'angoisse, sans cause apparente, et qui persistent pendant une longue période.

Une crise d'angoisse s'accompagnede suées, de palpitations cardiaques, de difficultés respiratoires et de douleurs musculaires. Les personnes atteintes de névroses obsessionnelles mettent en place des rituels quotidiens qu'elles accomplissent de façonirrépressible.

Les personnes qui souffrent de névroses compulsives ont une tendance irrésistible à accomplir des actions qu'ellesdésapprouvent moralement et contre lesquelles elles luttent douloureusement.Ces névroses altèrent gravement les facultés deconcentration.

Ces désordres psychiques sont parfois provoqués par des désirs inconscients réprimés ou par des sentiments deculpabilité intenses.

Les hypocondriaques, obsédés par leur état de santé, s'inventent en permanence des maladies.

Les névroseshystériques se manifestent par des symptômes tels que les tremblements et, plus grave, la perte de la vision, de la parole ou del'usage d'un membre.

Ces douleurs ou ces incapacités sont très réelles ; elles n'ont toutefois aucune cause physique mais sontd'origine psychique. Le terme de phobie désigne une peur irrationnelle ressentie devant un objet ou une situation particulière.

C'est une peur paniquedont les effets négatifs se répercutent sur la vie quotidienne.

Si l'on peut facilement éviter de croiser des araignées et des serpents,il est plus difficile d'éviter les lieux publics (agoraphobie) ou les endroits clos (claustrophobie). Les états dépressifs Les états dépressifs réactionnels surviennent à la suite d'un choc émotionnel violent comme la mort d'un être cher, une séparationou à la suite d'une maladie grave.

Le malade est incapable d'affronter les problèmes de la vie courante.

Il peut devenir apathique,voire tomber dans une profonde léthargie et, à défaut d'une intervention, se laisser dépérir jusqu'à la mort.

Comme beaucoupd'autres maladies d'ordre psychologique, les dépressions ont pour cause des modifications à caractère biochimique dans lesystème neurologique.

Le sujet devient insomniaque, irritable, manque d'appétit et éprouve des difficultés de concentration.

Àmesure que le mal progresse, le patient est atteint de tendances suicidaires. Les dépressions les moins graves sont souvent guéries par un repos forcé, des activités physiques régulières et l'engagement d'unepsychothérapie.

Les cas plus sérieux requièrent surtout l'administration de médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques...). Il existe par ailleurs des états dépressifs graves, dits endogènes (sans cause extérieure).Ils relèvent parfois de la maladie maniaco-dépressive, longtemps considérée comme une affection de type psychotique.

Chez les personnes souffrant de maniaco-dépression alternent des phases de mélancolie et d'euphorie - ou phase maniaque, caractérisée par une grande excitation et unehyperactivité.Si aucun traitement n'est entrepris, l'une comme l'autre de ces deux phases débouchent sur des pulsions suicidaires.Entre ces phases très différentes, le patient peut connaître de longues périodes de stabilité. Les psychoses L'origine d'une psychose peut être organique ou psychique.

Les personnes qui souffrent de désordres psychotiques présententparfois des comportements irrationnels, dits délirants sous leur forme la plus sérieuse.

À la différence des névrosés, lespsychotiques projettent leur dysfonctionnement sur le monde extérieur, perdant ainsi contact avec la réalité.

La guérison de cespersonnes nécessite un soutien psychologique et un traitement médical suivis. La paranoïa est une forme de psychose qui conduit le malade à interpréter le monde comme menaçant à son égard.Cela setraduit par la méfiance, la susceptibilité, l'agressivité, et engendre un délire de persécution.

Les patients victimes de troublesparanoïaques souffrent aussi parfois d'hallucinations.

Le paranoïaque élabore son délire de persécution à partir d'intuitions,d'observations de la réalité qui, au début, peuvent avoir une apparence cohérente et être crédibles pour son entourage.Peu à peu,. »

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