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Médecine: La pathologie

Publié le 13/06/2010

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Chercheurs et médecins s'appliquent à trouver l'origine des maladies, à déterminer le meilleur traitement.L'étude systématique de leurs causes, la pathologie, leur est d'un grand secours. Celle-ci suppose qu'un cadre éthique soit d'abord défini pour empêcher toute recherche avec laquelle le sujet serait en désaccord. Aussi désireux soient-ils de faire progresser la connaissance en utilisant une méthode fondée sur l'expérimentation, les médecins ne peuvent le faire que dans le plus grand respect de la personne humaine. Certes, la recherche ne peut se passer de la phase expérimentale, mais celle-ci ne va pas toujours sans poser de graves problèmes.Par exemple, la découverte des premiers remèdes antituberculeux et leur administration à l'homme ont permis de vaincre cette terrible maladie.Toutefois, cette victoire a été obtenue au prix d'un nombre important de surdités provoquées par la streptomycine.Bien que cela ne remette pas en cause la nécessité de la recherche, l'estimation de ses avantages et de ses inconvénients reste d'actualité.

La pathologie

(gr. "pathos", souffrance et "logos", étude) Discipline de la médecine qui étudie les manifestations des maladies et leurs causes (étiologie), sur les plans anatomique, clinique et biologique.

La pathologie a abordé plusieurs domaines, dont la comparaison entre les symptômes humains et animaux, ainsi que l'histoire des maladies et leur évolution, leur classification ou encore les manifestations consécutives aux expérimentations sur les animaux.

En philosophie (chez Kant en particulier), les pathologies désignent les manifestations humaines provoquées par la passion (par opposition à la raison).

« - les origines de ces causes, les facteurs favorisant l'apparition de maladies ; - le type de maladie : infection, malignité, dégénérescence ; - la progression de la maladie et les effets qu'elle produit ; - le type d'altération causé par celle-ci au niveau des principaux organes et tissus. Les étudiants qui se destinent à cette branche de la médecine ont suivi un troisième cycle d'études spécialisées en biologiemédicale et en cytologie pathologique.

Tout au long de leurs études, ils ont été sensibilisés à la dimension morale qu'implique larecherche. Tissus et cellules Grande particularité de la recherche médicale, l'intérêt du médecin biologiste (généralement spécialisé en cyto-anatomo-pathologie) ne se dirige pas directement vers le patient mais vers l'étude des prélèvements de ses tissus (biopsie), liquides etautres sécrétions.

En contact direct avec le médecin de famille ou le médecin de l'hôpital qui est responsable du patient, lemédecin biologiste les avise immédiatement de toutes ses découvertes en cas d'urgence.

Les microscopes ultra-perfectionnés etles techniques automatisées de la recherche biochimique, bactériologique ou encore anatomopathologique (l'étude des lésionsanatomiques) constituent l'éventail des outils tout à fait indispensables au médecin biologiste. Les actes de la biologie médicale sont nombreux et variés.

Leur diversité s'étend des analyses préopératoires obligatoires à touteintervention chirurgicale et aux examens médico-légaux effectués en collaboration avec la police afin d'élucider certains crimesparticulièrement mystérieux.

L'aide de la biologie médicale est également précieuse dans le diagnostic des épidémies liées à desconditions de vie insalubre, au manque d'hygiène et à la malnutrition. L'histopathologie Dans le langage courant, la science de la pathologie est couramment assimilée à l'histopathologie, c'est-à-dire l'étude à l'échellemicroscopique des tissus.

Prélevés lors d'opérations par le chirurgien ou après un décès par le médecin légiste, les tissus sontensuite analysés par le médecin spécialisé en histopathologie. Les mêmes techniques de base utilisées en histopathologie sont également employées dans l'ensemble des disciplines appartenantà la recherche médicale.

Habituellement, les échantillons à examiner sont envoyés au laboratoire d'histopathologie, où leurconservation dans une solution fixatrice peut durer douze heures au maximum.

Cette étape, appelée fixation, est primordiale, carelle empêche toute dégradation des structures cellulaires qui rendrait l'observation microscopique impossible. La préparation des coupes Après le prélèvement et la fixation de l'échantillon de tissu, la préparation des coupes peut commencer.

Plongé dans de laparaffine fondue, l'échantillon se retrouve dans un bloc de paraffine qui, une fois solidifié, est retaillé pour permettre la coupe.Celle-ci est réalisée grâce à un microtome, appareil doté d'un couteau en acier dont la précision permet de confectionner un"ruban" de coupes si fines qu'elles pourront être observées au microscope.

L'épaisseur de ces coupes varie entre 5 et 15micromètres (soit de l'ordre du millième de millimètre) jusqu'à une épaisseur moyenne de 0,05 micromètre pour celles effectuéesà l'ultramicrotome.

Suivant le niveau d'observation désiré par le biologiste, on utilise soit des microscopes photoniques dont lesimages sont directement reçues par l'oeil, soit des microscopes plus pointus à transmission (ultramicroscope, microscopeélectronique...).

Grossies des milliers de fois, les coupes deviennent invisibles.

L'usage de réactifs pour les colorer est doncnécessaire à leur observation.

Il existe de nombreux colorants que le biologiste choisit suivant le type de tissu observé : fibremusculaire ou nerveuse, tissu osseux, etc.

Une fois la coloration de la coupe et le montage entre lame et lamelle de la préparationeffectués, le chercheur peut commencer son observation au microscope. De précieux diagnostics Bien que parfois relativement fastidieux dans la préparation des coupes, le travail en histopathologie se révèle passionnant si l'onconsidère les extraordinaires découvertes que permet l'observation microscopique.

De ces études minutieuses des tissus, denombreux diagnostics sont établis, sauvant dans certains cas des vies humaines.

Prenons l'exemple bien connu du grain de beauté.. »

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