Médecine LA PARALYSIE CÉRÉBRALE
Publié le 31/01/2019
Extrait du document
Les dysfonctionnements
Organe d’une grande complexité, le cerveau humain est de ce fait fragile. Les maladies qui l’atteignent sont d’étiologie très variée c’est-à-dire qu’elles ont les origines les plus diverses. Elles peuvent être provoquées par un accident vasculaire cérébral (déficience de l’irrigation ou de la circulation du sang), des tumeurs, des infections bactériennes ou virales ; elles peuvent être consécutives à des traumatismes, des
malformations congénitales ou acquises, des maladies dégénératives souvent à caractère familial ou héréditaire, des intoxications accidentelles ou volontaires (comme l’abus de drogues, d’alcool ou de médicaments). Ces maladies se différencient autant par leur étiologie que par leur localisation (c’est-à-dire selon la région du cerveau qu’elles touchent).
Le syndrome d’interruption médullaire provoque une abolition complète de la mobilité et une perte de la sensibilité au-dessous de la lésion.
Aujourd’hui, de nombreux appareillages sont conçus afin de faciliter la rééducation des personnes handicapées. Ce patient s’appuie sur des béquilles munies de roulettes. Ses jambes sont liées entre elles au niveau des mollets afin de les maintenir dans le sens de la marche. Le kinésithérapeute le soutient et guide ses premiers pas.
L’hémorragie cérébrale est un accident circulatoire consécutif à la rupture d’un vaisseau et atteint généralement les sujets âgés. Elle provoque rapidement des troubles neurologiques plus ou moins graves qui peuvent ou non régresser. Ses débuts sont marqués par un coma plus ou moins profond et le pronostic sera d’autant moins grave que la durée du coma ne dépassera
pas 48 heures. Les thromboses et les embolies cérébrales sont également des accidents vasculaires où l’artère cérébrale est obstruée par un caillot de sang ; celui-ci, en empêchant l’irrigation des tissus donc leur approvisionnement en oxygène, aboutit à des lésions irréversibles.
La paralysie
Les pertes de mobilité dues à des lésions cérébrales ou médullaires (de la moelle épinière) concernent soit la moitié droite ou gauche du corps (hémiplégie), soit les deux membres inférieurs (paraplégie) ou bien encore le tronc et les quatre membres (tétraplégie). Les hémiplégies sont dues à des lésions des faisceaux moteurs, ceux-ci sont croisés au niveau du bulbe et de ce fait la paralysie affecte les muscles du côté opposé. L’hémiplégie provoque d’autres déficits : trouble sensitif, anomalie du champ visuel du côté paralysé et, si la lésion intéresse l’hémisphère gauche chez un droitier, des troubles du langage parlé et écrit. Cette maladie peut régresser sans séquelles.
Les paraplégies et les tétraplégies sont dues à l’atteinte de la moelle épinière lors d’accident, de tumeur, d’infection (myélite) ou de rupture médullaire. Si la lésion se situe au niveau du dos, la paralysie atteint les muscles des membres inférieurs. Si elle se localise au niveau du cou, la paralysie touche en plus les muscles des bras et de la respiration. Elle s’accompagne aussi de troubles des parties basses (réflexe sphinctérien et fonctionnement des organes génitaux). La rééducation permet une reprise de la marche avec l’aide d’appareillage compensant les déficits musculaires. Mais le recours au fauteuil roulant et à l’assistance d’une tierce personne sont plus fréquents et sont les signes du caractère irréductible de l’affection.
L’hémiplégie cérébrale infantile est consécutive à une encéphalite ou à un traumatisme périnatal. Elle se caractérise par une insuffisance musculaire en extension du membre inférieur et en flexion du membre supérieur, des mouvements involontaires survenant dans un groupe de muscles, ainsi que par des crises d’épilepsie.
«
La
paralysie cérébrale
une perte de coordination des gestes et par la
capacité d'intégrer les messages perçus (le sujet
voit ou entend mais il ne reconnaît pas ce qu'il
voit ou entend).
Les lésions de ces aires secon
daires sont responsa bles de nombreuses mala
dies comme l'apraxie (impossibilité d'accomplir
les gestes complexes) et l'agnosie (incapacité
d'interpréter une sensation).
Le cerveau de l'homme est caractérisé par le
développement très important du lobe frontal.
C'est l'organe suprême d'intégration, celui qui
fait que l'homme n'est pas seulement intelligent
et réfléchi ou au contraire purement instinctif et
affectif mais une personnalité complexe, ration
nelle, instinctive et capable d'abstraction.
Les dysfonctionnements
Organe d'une grande complexité, le cerveau
humain est de ce fait fragile.
Les maladies qui
l'atteignent sont d'étiologie très variée c'est-à
dire qu'elles ont les origines les plus diverses.
Elles peuvent être provoquées par un accident
vasculaire cérébral (déficience de l'irrigation ou
de la circulation du sang), des tumeurs, des
infections bactériennes ou virales ; elles peu
vent être consécutives à des traumatismes, des
malformations congénitales ou acquises, des
maladies dégénératives souvent à caractère
familial ou héréditaire, des intoxications acci
dentelles ou volontaires (comme l'abus de
drogues, d'alcool ou de médicaments).
Ces
maladies se différencient autant par leur étiolo
gie que par leur localisation (c'est-à-dire selon la
région du cerveau qu'elles touchent).
i Le syndrome a d'interruption
médullaire provoque
une abolition
complète
de la mobilité
et une perte
de la sensibilité
au-flessous de la lésion.
� Aujourd'hui,
de nombreux
appareillages
sont conçus
afin de faciliter
la rééducation
des personnes
handicapées.
Ce patient s'appuie
sur des béquilles
munies de roulettes.
Ses jambes sont liées
entre elles
au niveau
des mollets afin
de les maintenir dans
le sens
de la marche.
Le kinésithérapeute
le soutient et guide
ses premiers pas.
L'hémorragie cérébrale est un accident circu
latoire consécutif à la rupture d'un vaisseau et
atteint généralement les sujets âgés.
Elle pro
voque rapidement des troubles neurologiques
plus ou moins graves qui peuvent ou non régres
ser.
Ses débuts sont marqués par un coma plus
ou moins profond et le pronostic sera d'autant
moins grave que la durée du coma ne dépassera pas
48 heures.
Les thromboses et les embolies
cérébrales sont également des accidents vascu
laires où l'artère cérébrale est obstruée par un
caillot de sang ; celui-ci, en empêchant l'irriga
tion des tissus donc leur approvisionnement en
oxygène, aboutit à des lésions irréversibles.
La paralysie
Les pertes de mobilité dues à des lésions céré
brales ou médullaires (de la moelle épinière)
concernent soit la moitié droite ou gauche du
corps (hémiplégie), soit les deux membres infé
rieurs (paraplégie) ou bien encore le tronc et les
quatre membres (tétraplégie).
Les hémiplégies
sont dues à des lésions des faisceaux moteurs,
ceux-ci sont croisés au niveau du bulbe et de ce
fait la paralysie affecte les muscles du côté opposé.
L'hém iplégie provoque d'autres déficits : trouble
sensitif, anomalie du champ visuel du côté paraly
sé et, si la lésion intéresse l'hémisphère gauche
chez un droitier, des troubles du langage parlé et
écrit.
Cette maladie peut régresser sans séquelles.
Q.
Les paraplégies et les tétraplégies sont dues à
12 l'atteinte de la moelle épinière lors d'accident , de
�
� tumeur, d'infection (myélite) ou de rupture médul-
.3 laire.
Si la lésion se situe au niveau du dos, la para-
lysie atteint les muscles des membres inférieurs.
Si
elle se localise au niveau du cou, la paralysie
touche en plus les muscles des bras et de la respi
ration.
Elle s'accompagne aussi de troubles des
parties basses (réflexe sphinctérien et fonctionne
ment des organes génitaux).
La rééducation per
met une reprise de la marche avec l'aide d'appa
reillage compensant les déficits musculaires.
Mais
le recours au fauteuil roulant et à l'assistance
d'une tierce personne sont plus fréquents et sont
les signes du caractère irréductible de l'affection.
L' hémiplégie cérébrale infantile est consé
cutive à une encéphalite ou à un traumatisme
périnatal.
Elle se caractérise par une insuffisance
musculaire en extension du membre inférieur et
en flexion du membre supérieur, des mouve
ments involontaires survenant dans un groupe de
muscles, ainsi que par des crises d'épilepsie.
L'athétose et l'ataxie
L'athétose résulte de lésions néonatales mais peut
aussi être une maladie autonome due à une
tumeur ou des lésions vasculaires affectant les
noyaux gris (amas de neurones dans le système
nerveux central).
Elle provoque des mouvements
involontaires, lents, irréguliers, de faible amplitu
de, qui prédominent aux extrémités des membres.
L' ataxie est un trouble de la coordination mo
trice provoqué par des lésions des voies cérébel
leuses c'est-à-dire au niveau du cervelet.
La
marche et la station debout sont alors perturbées :
le patient avance les jambes et les bras très écartés,
ses enjambées sont courtes, irrégulières et décri
vent une trajectoire courbe comme celle d'un
homme ivre (démarche ébrieuse).
L'exécution des
mouvements volontaires affecte la coordination
dans l'espace avec disymétrie ou hypertémie c'est
à-dire une exagération de l'amplitude des gestes et
une décomposition des attitudes.
La coordination
et la synchronie de la gestique dans le temps sont
perturbées : retard à l'initiation et à l'arrêt du mou
vement, et difficulté à effectuer rapidement des
gestes alternatifs.
Très fréquemment, les lésions
cérébelleuses primitives n'ont pas de cause évi
dente: elles peuvent être héréditaires.
Les atro
phies cérébelleuses sont parfois secondaires et
souvent dues à une intoxication alcoolique..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Médecine: La paralysie cérébrale
- Claude Bernard : Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (fiche de lecture)
- De la plasticité cérébrale à l'ATP
- KNOCK ou le Triomphe de la médecine
- INTRODUCTION A L’ÉTUDE DE LA MÉDECINE EXPÉRIMENTALE, 1865. Claude Bernard - résumé de l'oeuvre