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Médecine: La paralysie cérébrale

Publié le 22/02/2012

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Siège de notre vie psychique et de nos facultés intellectuelles, le cerveau stocke les informations et assure leur transmission par le système nerveux. Une lésion du cerveau, ou de ses connexions, est responsable de nombreuses pathologies, des plus bénignes aux plus graves. À chaque zone du cerveau correspond un certain nombre de grandes fonctions physiologiques. Les deux hémisphères cérébraux constituent le cerveau proprement dit. Ils sont tapissés par l'écorce ou cortex cérébral, de couleur grise (la fameuse matière grise) formée de 90 à 100 milliards de cellules nerveuses indépendantes (les neurones) que leurs prolongements multiples (fibres nerveuses) unissent en un inextricable réseau aux innombrables interconnexions. Le cerveau se compose de substance grise (corps des cellules nerveuses) et de substance blanche (fibres nerveuses). La substance grise forme le revêtement superficiel du cerveau (cortex ou écorce). L'écorce constitue donc un tout fonctionnel où l'on distingue des zones et des couches caractéristiques. La substance blanche est constituée par des fibres de projection qui gagnent ou quittent le cortex et par des fibres d'association qui relient les deux hémisphères et les centres périphériques. La conscience, la pensée et la volonté dépendent du fonctionnement harmonieux de la matière grise qui tapisse les hémisphères cérébraux. Mais l'écorce cérébrale pour fonctionner doit être activée (de manière réflexe) par les formations réticulaires situées à la base du cerveau qui se trouve entre le bulbe rachidien et le mésencéphale. Le mésencéphale (appelé aussi cerveau moyen) est le centre de la veille et du sommeil et constitue le mécanisme régulateur du fonctionnement de l'écorce. Au sein de l'écorce, les aires primaires ont un rôle essentiel pour un grand nombre de fonctions : on distingue l'aire motrice, située au niveau de la circonvolution frontale ascendante ; l'aire sensitive, au niveau de la pariétale ascendante ; des aires visuelles au niveau du cortex occipital externe. Les aires secondaires qui jouxtent les aires primaires sont le siège de la coordination des mouvements et de la pensée. Au centre des hémisphères cérébraux se trouvent de chaque côté trois groupes de noyaux de substance grise dits noyaux gris centraux : les corps striés, le thalamus et l'hypothalamus. Ces trois centres constituent avec l'écorce cérébrale les sièges des bases du comportement.

« maladies se différencient autant par leur étiologie que par leur localisation (c'est-à-dire selon la région du cerveau qu'ellestouchent). L'hémorragie cérébrale est un accident circulatoire consécutif à la rupture d'un vaisseau et atteint généralement les sujets âgés.Elle provoque rapidement des troubles neurologiques plus ou moins graves qui peuvent ou non régresser.

Ses débuts sontmarqués par un coma plus ou moins profond et le pronostic sera d'autant moins grave que la durée du coma ne dépassera pas 48heures.

Les thromboses et les embolies cérébrales sont également des accidents vasculaires où l'artère cérébrale est obstruée parun caillot de sang ; celui-ci, en empêchant l'irrigation des tissus donc leur approvisionnement en oxygène, aboutit à des lésionsirréversibles. La paralysie Les pertes de mobilité dues à des lésions cérébrales ou médullaires (de la moelle épinière) concernent soit la moitié droite ougauche du corps (hémiplégie), soit les deux membres inférieurs (paraplégie) ou bien encore le tronc et les quatre membres(tétraplégie).

Les hémiplégies sont dues à des lésions des faisceaux moteurs, ceux-ci sont croisés au niveau du bulbe et de ce faitla paralysie affecte les muscles du côté opposé.

L'hémiplégie provoque d'autres déficits : trouble sensitif, anomalie du champvisuel du côté paralysé et, si la lésion intéresse l'hémisphère gauche chez un droitier, des troubles du langage parlé et écrit.

Cettemaladie peut régresser sans séquelles. Les paraplégies et les tétraplégies sont dues à l'atteinte de la moelle épinière lors d'accident, de tumeur, d'infection (myélite) ou derupture médullaire.Si la lésion se situe au niveau du dos, la paralysie atteint les muscles des membres inférieurs.Si elle se localiseau niveau du cou, la paralysie touche en plus les muscles des bras et de la respiration.

Elle s'accompagne aussi de troubles desparties basses (réflexe sphinctérien et fonctionnement des organes génitaux).La rééducation permet une reprise de la marche avecl'aide d'appareillage compensant les déficits musculaires.

Mais le recours au fauteuil roulant et à l'assistance d'une tierce personnesont plus fréquents et sont les signes du caractère irréductible de l'affection. L'hémiplégie cérébrale infantile est consécutive à une encéphalite ou à un traumatisme périnatal.Elle se caractérise par uneinsuffisance musculaire en extension du membre inférieur et en flexion du membre supérieur, des mouvements involontairessurvenant dans un groupe de muscles, ainsi que par des crises d'épilepsie. L'athétose et l'ataxie L'athétose résulte de lésions néonatales mais peut aussi être une maladie autonome due à une tumeur ou des lésions vasculairesaffectant les noyaux gris (amas de neurones dans le système nerveux central).

Elle provoque des mouvements involontaires, lents,irréguliers, de faible amplitude, qui prédominent aux extrémités des membres. L'ataxie est un trouble de la coordination motrice provoqué par des lésions des voies cérébelleuses c'est-à-dire au niveau ducervelet.La marche et la station debout sont alors perturbées : le patient avance les jambes et les bras très écartés, ses enjambéessont courtes, irrégulières et décrivent une trajectoire courbe comme celle d'un homme ivre (démarche ébrieuse).

L'exécution desmouvements volontaires affecte la coordination dans l'espace avec disymétrie ou hypertémie c'est-à-dire une exagération del'amplitude des gestes et une décomposition des attitudes.

La coordination et la synchronie de la gestique dans le temps sontperturbées : retard à l'initiation et à l'arrêt du mouvement, et difficulté à effectuer rapidement des gestes alternatifs.

Trèsfréquemment, les lésions cérébelleuses primitives n'ont pas de cause évidente : elles peuvent être héréditaires.Les atrophiescérébelleuses sont parfois secondaires et souvent dues à une intoxication alcoolique.. »

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