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Médecine CÉCITÉ

Publié le 04/02/2019

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Chez le diabétique, la cécité est le signe évident d’une aggravation du diabète (insuffisance des sécrétions pancréatiques ou de l’hormone antidiurétique par l’hypophyse). Cette affection modifie la formule sanguine du sujet. La perte de la vue, dans ce cas, est due à l’altération de la rétine, appelée rétinopathie diabétique. L’observation régulière du fond de l’œil chez les diabétiques permet de déceler toute dégradation de la vascularisation de la rétine et d’éviter ainsi tout risque d’hémorragies fatales à la vue.

 

Certains accidents de travail ou de voiture sont aussi à l’origine de nombreux cas de cécité. Il s’agit de lésions de la cornée ou du globe oculaire, mais surtout de décollements de la rétine. Dans la plupart de ces derniers, celle-ci se déchire. Un accident que l’on retrouve aussi chez le grand myope et les sujets âgés. Lors de la déchirure, le liquide du corps vitré situé derrière la rétine s’épanche et obstrue progressivement le champ visuel. On peut la traiter en pratiquant une incision à froid -appelée cryocoagulation-, afin que le liquide s’écoule.

 

Les glaucomes et les cataractes séniles

Principale cause de cécité dans les pays industrialisés, le glaucome - hypertonicité du globe oculaire donnant une dureté anormale à la palpation à travers la paupière - survient chez des sujets âgés de 50 ans. Trouble du champ visuel, maux de tête et œil rouge et douloureux constituent les principaux symptômes de l’apparition d’un glaucome. Il existe différentes formes de glaucome, dont le danger essentiel est d’aboutir à des séquelles irréversibles du nerf optique. Le glaucome chronique entraîne une dégradation progressive de la vision alors que le glaucome aigu, observé chez des personnes stressées, élève brutalement la tension intraoculaire. Sans traitement, la

Organe sensoriel complexe, l’œil n’est pas protégé comme nos autres organes par la peau. Seules les paupières assurent l’occlusion de l’orbite et isolent les yeux. L’œil est très vulnérable aux agressions extérieures, les larmes abondantes et la gène occasionnée par une simple poussière ou une escarbille en sont la preuve.

 

La cécité peut survenir dès la naissance, notamment si la femme enceinte contracte la rubéole durant les trois premiers mois de sa grossesse. Le nouveau-né est alors atteint d’une cataracte congénitale : il s’agit d’une opacification du cristallin empêchant la lumière de traverser celui-ci. Elle peut aussi survenir dans le cas de toxoplasmose, cette affection parasitaire bénigne hors grossesse qui engendre de graves lésions sur le fœtus ou dans les semaines suivant la naissance.

 

L’anopthalmie, absence congénitale d’un ou des deux yeux, est une anomalie extrêmement rare due à une tare génétique transmise par les parents. Les conséquences d’une infection virale de la mère ou encore d’une exposition à des pesticides lors de la grossesse peuvent aussi être mises en évidence dans cette cécité du nouveau-né. Autre maladie héréditaire, le rétinoblastome ou cancer de la rétine, frappe l’enfant avant l’âge de trois ans.

« La cécité ! Cet ordinateur vocal reconnaît tes caractères A d'imprimerie des livres et tes synthétise en paroles qui sont diffusées dans un casque.

Cette technique met à ta portée des étudiants de nombreux écrits.

Enfin, les rétinites pigmentaires entraînent une large perte du champ visuel et de la vision crépusculaire.

D'origine héréditaire, cette mala­ die évolue progressivement vers la cécité totale.

Les maladies et les accidents Rares dans les pays développés, les cas de cécité dus à des maladies infectieuses occupent une place relativement importante dans les pays défa­ vorisés où règne la malnutrition.

Le trachome est une conjonctivite induite par un micro -organisme qui, en l'absence de traitement antibiotique, provoque une cécité.

Il sévit particulièrement dans les régions frappées par le manque d'hygiène et l'insalubrité des eaux.

Sur 500 millions de personnes atteintes par un trachome à travers le monde, 7 à 8 millions d'entre elles sont devenues aveugles.

L'onchocercose, ou cécité des rivières, touche près de 30 millions de personnes (dont un million de non-voyants) dans le monde.

Le coupable est une minuscule filaire (ver), transmise par une petite mouche, la simulie.

Vivant sous la peau et dans les yeux et produisant des démangeaisons, les nombreuses larves inoculées par la simulie entraînent une perte totale de la vue.

Chez le diabétique, la cécité est le signe évident d'une aggravation du diabète (insuffisance des sécrétions pancréatiques ou de l'hormone antidiurétique par l'hypophyse).

Cette affection modifie la formule sanguine du sujet.

La perte de la vue, dans ce cas, est due à l'altération de la rétine, appelée rétinopathie diabétique.

L'observation régulière du fond de l'œil chez les diabétiques permet de déceler toute dégradation de la vascularisation de la rétine et d'éviter ainsi tout risque d'hémorragies fatales à la vue.

Certains accidents de travail ou de voiture sont aussi à l'origine de nombreux cas de cécité.

Il s'agit de lésions de la cornée ou du globe oculaire, mais surtout de décollements de la rétine.

Dans la plupart de ces derniers, celle-ci se déchire.

Un accident que l'on retrouve aussi chez le grand myope et les sujets âgés.

Lors de la déchirure, le liquide du corps vitré situé derrière la rétine s'épanche et obstrue progressivement le champ visuel.

On peut la traiter en pratiquant une incision à froid -appelée cryocoagulation-, afin que le liquide s'écoule.

Les glaucomes et les cataractes séniles Principale cause de cécité dans les pays industria­ lisés, le glaucome -hypertonicité du globe ocu­ laire donnant une dureté anormale à la palpation à travers la paupière -survient chez des sujets âgés de 50 ans.

Trouble du champ visuel, maux de tête et œil rouge et douloureux constituent les principaux symptômes de l'apparition d'un glau­ come.

Il existe différentes formes de glaucome, dont le danger essentiel est d'aboutir à des séquelles irréversibles du nerf optique.

Le glau­ come chronique entraîne une dégradation pro­ gressive de la vision alors que le glaucome aigu, observé chez des personnes stressées, élève bruta­ lement la tension intraoculaire.

Sans traitement, la Les techniciens ......

japonais ont réussi à concevoir et à développer un chien guide robotisé, appelé • Metdog », tt reste à ce dernier à faire ses preuves face à son homologue canin, dont l'efficacité et ta fiabilité sont largement reconnues.

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Les chiens sont souvent employés pour guider tes aveugles.

Leur fidélité, leur sûreté et leur compagnie affectueuse sont d'un grand soutien pour ceux-ci.

personne atteinte peut perdre la vue en quelques jours.

La prise systématique de la pression inter­ oculaire après 45 ans permet un dépistage facile de la survenue des glaucomes.

Ces derniers se soignent par des traitements médicamenteux et chin�rgicaux, notamment par le laser.

A la différence de la cataracte congénitale, la cataracte sénile atteint les personnes âgées d'une façon relativement courante et quasi systéma­ tique après 70 ans.

Le traitement chirurgical de cette affection donne d'excellents résultats par l'implantation d'un cristallin artificiel.

S'adapter à la cécité Privés de la vue, les non-voyants et les malvoyants doivent développer différents autres moyens de compensation pour faire face à ce handicap sen­ soriel.

Ainsi, les autres sens, tels que l'ouïe, le tou­ cher, l'odorat mais également la mémoire, sont en général fortement accrus chez les personnes souffrant de déficience visuelle.

Sans remplacer la vue de leur maître, les chiens guides représentent une aide extérieure très appréciable dans la vie quotidienne de nom­ breux non-voyants.

Toutefois, le comportement et les possibilités d'adaptation seront différents selon que la cécité est congénitale ou que sa sur­ venue est postérieure à la naissance.

En effet, dans ce dernier cas, les personnes concernées bénéficient du souvenir du domaine visuel, en particulier la représentation spatiale ; en contrepartie, elles éprouvent davantage de diffi­ cultés à maîtriser l'écriture braille.

Inventé au siècle dernier par Louis Braille (1809-1852), pro­ fesseur à l'Institution des aveugles de Paris et aveugle lui-même, l'alphabet braille permet de lire de façon tactile des lettres, chiffres et signes grâce à des groupes de points en relief.

Machines à écrire en braille, ordinateurs avec synthétiseur de parole ou encore logiciels de transcription de textes en braille donnent un aperçu de l'éventail des nouveaux moyens de communication mis aujourd'hui à la disposition des non-voyants grâce à l'évolution des technologies modernes.

Les espoirs de la recherche vont même plus loin avec les implants d'électrodes au niveau du cerveau afin de reproduire des images, ainsi que les machines émettrices d'ultrasons pour se déplacer en ville et les machines à lire parlantes.. »

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