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Maltraitance et abus sur enfants

Publié le 19/01/2024

Extrait du document

« Maltraitance et abus sur enfants: Plan : I.

Introduction II.

Définitions III.

Intérêt de la question IV.

Historique V.

Epidémiologie VI.

Facteurs de vulnérabilité VII.

Conséquences VIII.

La clinique: 1)Classification DSM5 2)manifestations cliniques 3)Diagnostics différentiels 4) Conséquences sur l’enfant IX.

Aspects médico-légaux X.

PEC / prévention XI.

Conclusion XII.

Bibliographie I. Introduction : Les nourrissons, enfants, et adolescents ont besoin d’un environnement sécurisant plus qu’un abri, qui leur apporte un sentiment de sécurité physique et affectif, mais aussi une espèce de réconfort et de protection. De toutes les violences, celles envers les enfants sont certainement les plus dramatiques, les plus cachés, et, paradoxalement, les plus condamnés. II.

Définition: Maltraitance Définition 1: c’est le non-respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants (santé, sécurité, moralité, éducation, développement physique, affectif, intellectuel et social). Définition 2 : selon OMS , « la maltraitance comporte toute formes de mauvais traitement physique et/ou psychoaffectifs et sexuels, de négligence, ou d’exploitation commerciale ou autres , entraînant la préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou son dignité dans un contexte d’une relation de responsabilité ou de pouvoir» . NOTION DE MINEURS EN DANGER : Selon ODAS (Observatoire National de l’Action Social décentralisée ) : Enfants maltraités: où on différencie les enfants victimes de violences physiques, d’abus sexuels, de négligences lourdes ou de violences psychologiques. « Enfants à risque » : mineurs exposés à des conditions d’existence susceptibles de mettre en danger leur santé, leur sécurité, leur moralité ou leur éducation (susceptibles d’être maltraités). Négligence : Acte ou omission flagrants, confirmés ou suspectés, de la part d’un parent ou de la personne qui prend soin de lui Sevice psychologique : Actes verbaux ou symbolique non accidentels de la part d’un parent ou un care-giver qui donne une nuisance psychologique * III.

Intérêt de la question:  Problème de santé publique  Savoir identifier une situation de danger ou de maltraitance avérée chez un enfant (signes d’alerte / différents tableaux cliniques / facteurs de risque et de vulnérabilité).  Connaître la législation concernant l’approche médicolégale nécessaire à la protection de l’enfant.  Connaitre les principes de la PEC et savoir les conséquences possibles d’une maltraitance. IV.

Historique : La notion est apparue très tardivement dans la littérature. Dans l’Antiquité gréco-romaine, le père a droit de vie et de mort sur ses enfants. A la fin du XIXe siècle : le concept du droit de l’enfant naît. En France, à l’an 1860, Ambroise Tardieu (médecin légiste à Paris) décrit pour la première fois la clinique des enfants battus. En 1887 : loi interdit les châtiments corporels des écoliers. Deux ans plus tard la protection des enfants maltraités est établie avec possibilité de peines d’emprisonnement et de déchéance des droits parentaux. L’état crée ensuite un nombre d’institutions et de fonctions professionnelles liées à la protection de l’enfant. En Algérie : on s’est engagée depuis des décennies à mettre en adéquation sa législation nationale avec les conventions internationales . -->2008, le Parlement adopte une Loi sur l’éducation qui interdit les châtiments corporels, les sévices moraux et toutes formes de brimades dans les établissements scolaires. -->en 2015 : Instauration des mécanismes de protection renforcés devant l'enfant en danger + la création de l‘organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE) -->Dynamique appuyée par la révision constitutionnelle de 2016 qui inscrit dans la loi fondamentale des droits importants pour une protection accrue :  Pénalisation du travail des enfants.  Répression de la violence contre les enfants .  Obligation pour les parents d’assurer l’éducation des enfants. V.

Épidémiologie: mondialement : Sevice physique 22,9% Sexuel 9,6% surtout les filles Psychologique 29% Négligence physique 16% Négligence affective 18% En algérie : 6000 cas de mauvais traitement en 2017 3660 cas de sevice phyique 1000 cas d’abus sexuel VI.

Facteurs de vulnérabilité : *  liés à l’enfant  Liés aux parents  Relationnel  Communautaire  Facteurs liés à l’enfant : Le fait que l’enfant réel s’éloigne de l’enfant imaginaire. prématurité, faible poids, sexe, pathologies précoces entraînant séparation mère /bébé , atteintes somatiques congénitale ou acquise et/ou psychiatriques, handicap réel ou imaginaire). Deuil pour la mère/famille d’un enfant imaginaire parfait. La place de l’enfant dans la filiation (enfant adultérin, enfant non reconnu, enfant de remplacement, jumeau non désiré). Enfin l’adolescence reste une période où la résurgence du conflit œdipien et le vieillissement parental plus au moins bien supporté.  Les parents : Les auteurs de sévices à enfant sont généralement les parents, entre lesquels existe une complicité +/- consciente (l’un est l’auteur direct de violences, tandis que l’autre les favorise par son silence), on cite les facteurs suivants : Les pathologies psychiatriques avérées: psychoses / perversions / psychopathies / dépressions mélancoliques / addictions / handicap intellectuel . =>Qui peut être occasionné via la négligence, violence, suicide altruiste. 30 % des parents ont été eux même maltraités dans l’enfance et/ou subis des placements multiples Un couple parental immature (jeunes), inexistant (mère seule), instable, conflictuel, violent. Qualité de l’investissement parentale de l’enfant et le type d’interaction parents / enfant et les principes éducatifs ++  Facteurs relationnels : Trouble physique ou psychique chez un membre de la famille Violence familiale Isolement Perte de soutien de la part de la famille  Communautaire : Facilité d’accès à la drogue Faible réseau de prévention Problèmes politiques VII.

Conséquences : Ça risque de se répéter Ça risque d’engendrer des problèmes mentaux , organiques, atteinte cognitive, du langage , problèmes d’apprentissage , retard staturo pondéral délinquance et toxicomanie Organique : fracture , incontinence anale VIII.

Clinique 1) Classification DSM 5 Chapitre: autres situations pouvant faire l’objet d’un examen clinique 1.

Trouble réactionnel de l’attachement 2.

Désinhibition du contact social 3.

PTSD 4.

État de stress aigu 1.Trouble réactionnel de l’attachement : A.

Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant, caractérisé par un comportement inhibé et un retrait émotionnel, comme en témoignent les deux éléments suivants : 1.

L’enfant cherche rarement ou imperceptiblement le réconfort quand il est en détresse. 2.

L’enfant répond rarement ou imperceptiblement au réconfort quand il est en détresse. B.

Perturbation sociale et émotionnelle persistante caractérisée par au moins deux des éléments suivants : 1.

Diminution de la réactivité sociale et émotionnelle à autrui. 2.

Affects positifs restreints. 3.

Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de craintes qui sont évidents même lors d’interactions non menaçantes avec les adultes qui prennent soin de l’enfant. C.

L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisance de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants : 1.

Négligence ou privation sociale caractérisée par une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2.

Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, limitant les possibilités d’établir des attachements stables (p.

ex.

changements fréquents de famille d’accueil). 3.

Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p.

ex.

institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes). D.

Le manque de soins décrit dans le critère C est considéré comme étant à l’origine des comportements perturbés décrits dans le critère A (p.

ex.

les perturbations décrites dans le critère A ont débuté après le manque de soins adéquats décrits dans le critère C). E.

Les critères ne répondent pas à un trouble du spectre de l’autisme. F.

Le trouble est évident avant l’âge de 5 ans. G.

L’âge de développement de l’enfant est d’au moins 9 mois. Spécifier si : Chronique : le trouble est présent depuis plus de 12 mois. Spécifier la sévérité actuelle : Le trouble réactionnel de l’attachement est spécifié grave quand l’enfant présente tous les symptômes du trouble, chaque symptôme s’exprimant à des niveaux relativement élevés. 2.Désinhibition du contact social : A.

Mode relationnel avec lequel un enfant s’approche activement et interagit avec des adultes inconnus et présente au moins deux des éléments suivants : 1.

Réticence réduite ou absence de réticence dans l’approche ou l’interaction avec des adultes peu familiers. 2.

Comportement verbal ou physique excessivement familier (qui n’est pas en accord avec les limites sociales culturellement admises ou avec l’âge). 3.

Ne demande pas ou guère l’accord d’un adulte qui prend soin de lui avant de s’aventurer au loin, même dans des lieux inconnus. 4.

Accepte de partir avec un adulte peu familier avec un minimum d’hésitation ou sans aucune hésitation. B.

Les comportements du critère A ne se limitent pas à une impulsivité (comme dans le déficit de l’attention/hyperactivité) mais incluent un comportement socialement désinhibé. C.

L’enfant a vécu des formes extrêmes de carence de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants : 1.

Négligence sociale ou privation dans le sens d’une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2.

Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, ce qui limite les possibilités d’établir un attachement stable (p..... »

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