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L'examen du pouls et de la tension artérielle

Publié le 09/04/2012

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L'examen du pouls est le test médical qui nous est le plus familier. Mais d'où viennent ces pulsations et que nous révèlent-elles sur notre état de santé? A chaque battement du coeur, une ·quantité de sang est envoyée dans l'aorte et dans les artères pulmonaires . Le sang passe ensuite dans les autres artères. Les parois des artères sont élastiques, elles se dilatent lorsque le flux sanguin augmente et reprennent leur taille normale par la suite. Les vagues qui se produisent dans les vaisseaux sanguins situés profondément sous la peau ne peuvent être détectées extérieurement; mais, à certains endroits, ...

« té d'une personne.

Chez une personne fiévreuse, le pouls peut être dicrote, c'est-à-dire que pour chaque battement on perçoit deux impulsions au niveau de l'artère radiale; le dicrotisme est souvent observé lors de la fièvre typhoï­ de.

Un pouls petit, filiforme peut témoigner d'un rétré­ cissement de l'aorte (sténose aortique).

Chez les enfants la paroi des artères est mince: on sent donc à peine le pouls.

Lorsqu'en vieillissant, les artères se durcissent et s'épaississent, le pouls est perçu plus nettement.

La puis­ sance du pouls peut donc informer le médecin sur l'état des parois artérielles.

Après avoir tâté le pouls, le médecin prendra également la tension artérielle.

La tension artérielle est la pression qu'il faut exercer sur une artère pour qu'elle se ferme complètement et ne laisse plus passer le sang.

Elle dépend en gros de la pression avec laquelle le coeur pompe le sang et aussi de l'élasticité des parois des artères.

On la mesure en utilisant un instrument qu'on appelle un sphygmomanomètre .

Il est constitué d'une manchette gonflable reliée à un manomètre et à une pompe à air.

La manchette est placée autour du bras du patient, juste au­ dessus du coude, puis elle est gonflée.

Pendant ce temps, Ci- d esso us: Pos ition co rrecte de la main pour prendr e le poul s radi al d 'un pati ent .

L 'ind ex, le maj e ur , l'annulair e et l'auri culaire sont placés sur la face ant éri eur e du poig net, a lors qu e le pou ce repose sur la face p os té rieur e.

De cett e mani èr e, l'art ère radial e est comprim ée contr e l 'os, et on p eut percevo ir les pul s ati on s.

le médecin applique un stéthoscope sur l'artère brachiale au niv eau du pli du coude.

Lorsque la manchette est rem­ plie d'air et que la pression qu'elle exerce sur le bras aug­ mente, la pulsation disparaît, ce qui indique la pression systolique, c'est-à-dire la pression qui correspond à une contraction du coeur (systole).

En pratique, on obtient une meilleure lecture si on gonfle la manchette au-delà de la pression systolique (l'artère étant alors constamment fermée) et si on relâche progressivement la pression jusqu'au moment où la pulsation réapparaît (l'artère s 'ou vre seulement lorsque le coeur se contracte).

Si la manchette se dégonfle davantage, les battements se font plus sonores .

Puis ils s'affaiblissent et finissent par di sparaître, l'artère restant constamment ouverte.

C'est ce qu'on appelle la pression diastolique, qui correspond à la phase de relâchement du myocarde .

La pression se me­ sure en millimètres de mercure comme dans un baromè­ tre.

Tout comme le pouls, la tension artérielle peut varier chez un seul et même individu, mais un écart important par rapport à la moyenne constitue fréquemment le signe manifeste d'une affection circulatoire, pulmonaire ou ré­ nale .. »

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