L'examen des voies respiratoires
Publié le 09/04/2012
Extrait du document
Il existe encore un autre test qui utilise également le spiregraphe et qui permet d'identifier une affection. L'opérateur demande au patient d'inspirer profondément et d'expirer aussi rapidement que possible. Ce mouvement permet de calculer le volume expiratoire maximal à la seconde (V.E.M.S.). Les personnes asthmatiques, bronchiteuses ou emphysémateuses présentent un rapport V.E.M.S./ C.V. nettement inférieur à la normale (la valeur normale de ce rapport, connu sous le nom de coefficient de Tiffeneau, varie entre 70 et 85).
«
le volume de réserve inspiratoire.
Les expirations forcées
mesurent le volume de réserve expiratoire.
Cependant,
même lorsque les poumons expirent l'air au maximum, il
en reste encore.
La partie la plus importante est contenue
dans les alvéoles, le reste se trouvant dans les bronches, la
trachée et les
conduits respiratoires; ensemble ils consti
tuent ce qu'on appelle le volume résiduel qui représente
20 à 30 pour cent de la capacité totale.
Le volume résiduel
des
conduits respiratoires forme "l'espace mort physio
logique" -mort parce qu'il ne participe pas aux échanges
gazeux.
Cet espace mort commence à prendre de l'impor
tance lorsque la fonction respiratoire diminue.
Les résultats fournis
par le spirographe permettent au
médecin de déterminer le degré d'incapacité des pou
mons.
La majeure partie des affections pulmonaires aug
mentent considérablement le volume résiduel (le volume
d'air qui ne peut pas être expiré ou inspiré).
En cas
d'asthme ou d'emphysème, les poumons travaillent à la
limite de leur capacité; le
patient doit lutter pour pouvoir
respirer.
Chez un tel patient, le volume de réserve expira
toire est abaissé tandis que le volume résiduel est aug
menté.
Un individu asthmatique a des bronchioles qui se
contractent tellement pendant l'expiration que le cycle en
devient plus long
à chaque fois.
Pour compenser cette
anomalie, la personne doit inspirer plus profondément.
Dans ce cas, le patient respire également au maximum de
sa capacité vitale, même lorsqu'il est au repos.
Ici égale
ment ses possibilités sont inférieures à la normale.
Si on
administre au patient des médicaments pour détendre les
bronchioles,
il recouvre une capacité normale.
En cas d'oedème (infiltration anormale de liquide dans
les poumons), le tissu pulmonaire perd souvent de son
élasticité et voit la capacité
pulmonaire réduite.
Une
grande partie du volume résiduel est occupée par du li
quide, ce qui a
pour effet de réduire les possibilités nor
males;
toutefois, le volume respiratoire reste quasi nor
mal.
En d'autres termes, la poitrine de la personne n'at
teint pas toujours son expansion maximale.
Résultat: le
patient ne présente pas de symptômes au repos, mais le
plus petit
effort provoquera chez lui un manque d'air et
une respiration rapide, à la limite de sa capacité vitale qui
se trouve une fois de plus réduite.
Il existe encore
un autre test qui utilise également le spire
graphe et qui permet d'identifier une affection.
L'opéra
teur demande au patient d'inspirer profondément et
d'expirer aussi rapidement que possible.
Ce mouvement
permet de calculer le volume expiratoire maximal à la se
conde (V .E.M.S.).
Les personnes asthmatiques, bronchi
teuses
ou emphysémateuses présentent un rapport
V.E.M.S ./C.V.
nettement inférieur à la normale (la va
leur
normale de ce rapport, connu sous le nom de coeffi
cient de
Tiffeneau, varie entre 70 et 85).
Dans les lésions
du parenchyme pulmonaire, la C.V.
est abaissée, alors
que le rapport V .E.M.S ./C.
V.
reste normal.
Des tests de ce genre peuvent nous révéler de quelle affec
tion
sont atteints les poumons, mais ils ne peuvent nous
indiquer où se situe le siège des troubles, car il est rare
qu'ils soient répandus uniformément dans tous les pou
mons.
Si le médecin ne parvient pas à localiser le mal
avec les techniques habituelles (auscultation, percussion),
il aura recours aux rayons X.
Une forme de radiographie
Ci-dessus: Le bronchoscope est un tube à fibres optiques qui permet au
médecin d'examiner directement la trachée et les bronches.
L'image du
haut représente la bifurcation bronchique; celle du bas montre l'aspect
des bronche s dans la bronchite chronique .
associe la technique habituelle à 1 'introduction dans les
bronches
d'une substance opaque aux rayons X; elle ta
pisse la trachée et les bronches
dont les contours sont ain
si visibles à la radiographie.
Si l'affection se situe au ni
veau des bronchioles
ou des alvéoles, on introduit dans
les
poumons une atmosphère dans laquelle une partie de
l'azote est remplacée par un isotope radioactif du xénon.
On fait des mesures avec un scintillomètre (instrument
pour évaluer la radioactivité) qu'on applique contre la
poitrine et qui révèle les parties des
poumons dans les
quelles cette
atmosphère ne pénètre pas, ou les zones
dans lesquelles la distribution des gaz est anormale.
On
peut également obtenir des résultats en appliquant cet in
strument sur un vaisseau sanguin du bras ou de la jambe,
ce qui permet de voir si le xénon passe bien dans le sang,
en franchissant la paroi alvéolaire..
»
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