Les virus
Publié le 05/11/2024
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Les virus
Origines
Les virus pourraient tirer leur origine de fragments du matériel génétique à
l'intérieur des premières cellules.
Ces fragments sont parvenus à s'échapper de
l'organisme initial et à infecter une autre cellule.
Ils ont ensuite évolué pour
devenir des virus.
Les virus peuvent provenir d'éléments génétiques mobiles qui ont
acquis la capacité de se déplacer entre les cellules .
Ils peuvent être les
descendants d'organismes auparavant libres qui ont adopté une stratégie de
réplication parasitaire.
Il se peut que les virus aient existé avant la vie
cellulaire et aient conduit à son évolution.
les virus sont particulièrement plastiques génétiquement : ils s’emparent
facilement de gènes de bactéries par exemple, qu’ils transmettent aux organismes
qu’ils infectent.
Ils auraient donné aux algues par exemple, les bons gènes pour
résister, pour se développer.
Ils les auraient aidées à s’adapter.
Bref, avant de
nous donner des rhumes, ou le covid, les virus ont travaillé au développement de la
vie.
Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires, ce qui signifie que
leur multiplication n'est possible qu'à l'intérieur d'une cellule vivante

Structure d'un virus
Un ensemble de matériel génétique, soit acide désoxyribonucléique (ADN) ou acide
ribonucléique (ARN), entouré d'une enveloppe protéique.
Une enveloppe protéique entourant et servant à protéger l'ADN ou l'ARN.
La capside
est faite de protéines appelées capsomères.


Transmission et réplication d’un virus:
Les virus peuvent utiliser des cellules procaryotes ou eucaryotes, ou les deux,
comme hôtes.
Pour ce faire, le virus injecte son matériel génétique dans l'hôte, ce
qui déclenche ensuite la réplication du matériel génétique du virus par l'hôte.
Les
virus ne se multiplient que dans les cellules vivantes.
La cellule hôte doit
fournir l'énergie et la machinerie de synthèse ainsi que les précurseurs de faible
poids moléculaire pour la synthèse des protéines virales et des acides nucléiques.
Un nouveau virus est assemblé à partir de l'ARN et des fragments protéiques.
Le
virus bourgeonne à travers la membrane de la cellule, s'enveloppant lui-même dans
un fragment de cette membrane cellulaire, et se détache de la cellule infectée.
Pour infecter d'autres cellules, le virus doit devenir mature.

La plupart des biologistes disent que les virus ne sont pas vivants.
Les virus ne
sont pas constitués de cellules, ils ne peuvent pas se maintenir dans un état
stable, ils ne se développent pas et ils ne peuvent pas produire leur propre
énergie.
Même s'ils se répliquent et s'adaptent à leur environnement, les virus
ressemblent davantage à des androïdes qu'à de véritables organismes vivants.
Un virus est composé d’acide nucléique, ADN ou ARN, entouré d’une membrane
protéique.
Il nécessite une cellule vivante dans laquelle il se multiplie.
Une
infection virale peut entraîner un spectre de symptômes allant de l’absence de
symptômes manifestes à une maladie sévère.
•
La transmission des virus se fait par ingestion ou inhalation, par
piqûre ou morsure d’insecte, par contact sexuel, ou par voie congénitale (d’une
personne enceinte au fœtus).
•
En général, les infections virales impliquent le nez, la gorge et les
voies aériennes supérieures, ou des systèmes tels que les systèmes nerveux, gastrointestinal et reproducteur.
•
Le diagnostic repose sur la symptomatologie, les tests sanguins et les
cultures, ou l’examen des tissus infectés.
•
Des médicaments antiviraux peuvent interférer au niveau de la
reproduction des virus ou renforcer la réponse immune du patient vis-à-vis de
l’infection virale.
Un virus est un micro-organisme infectieux (beaucoup plus petit qu’un champignon ou
qu’une bactérie) qui doit envahir une cellule vivante pour se reproduire
(réplication).
Il s’attache à une cellule (appelée cellule hôte), y pénètre et y
libère son ADN ou son ARN.
L’ADN ou l’ARN d’un virus constitue le code génétique
contenant l’information nécessaire à sa réplication.
Le matériel génétique viral
prend le contrôle de la cellule hôte et l’oblige à répliquer le virus.
C’est
généralement parce que le virus bloque ses fonctions normales que la cellule
infectée meurt.
Quand la cellule hôte infectée meurt, elle libère de nouveaux
virus, qui vont infecter d’autres cellules.
La notion de maladie virale remonte à la fin du XIX ème siècle, avec la mise en
évidence d’affections transmissibles par des agents ultra-filtrables et invisibles
en microscopie électronique.
Les virus, initialement définis par leur taille, sont
retrouvés chez toutes les espèces animales, chez les végétaux (y compris les algues
et les champignons), chez les bactéries (bactériophages).
Deux cents espèces sont pathogènes chez l’homme.
La majorité des maladies virales
sont bénignes (ex : rhinites).
D’autres présentent une gravité certaine (ex :
encéphalites, SIDA, hépatites, fièvres hémorragiques).
Enfin certains virus jouent
un rôle dans le développement de tumeurs malignes et de cancers.
C’est en 1953 que André LWOFF a énoncé les trois caractères fondamentaux faisant
des virus des entités originales :
1/ les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui
constitue le génome viral.
2/ les virus se reproduisent à partir de leur matériel génétique et par
réplication.
3/
les virus sont doués de parasitisme intracellulaire absolu.
Sous des aspects d’unités très rudimentaires, les virus constituent une forme très
élaborée de parasitisme.
Ils ne peuvent se reproduire qu’au sein de cellules
vivantes ; ne possédant aucun système d’énergie, ils détournent la machinerie
cellulaire à leur profit pour se répliquer et assurer leur pérennité.
Ils
constituent en quelque sorte des structures extrêmement simples dont l’ensemble des
éléments protège quelques petits bouts de code génétique ayant pour objectifs de
s’infiltrer dans une cellule pour la parasiter, puis la détruire.
En définitive, à l’aide de quelques gènes, les virus peuvent altérer et modifier
les programmes de fonctions intracellulaires à leur profit, avec pour objectif
final de transformer l’organisme infecté en agent contaminant, capable de propager
l’infection et d’assurer la survie du virus.
1-1.
Le génome
Un virus comporte toujours un génome qui est du DNA ou du RNA, de sorte que dans la
classification des virus on distingue en premier lieu virus à DNA et virus à RNA.
Ce génome peut-être monocaténaire (simple brin) ou bicaténaire (double brin).
1-2.
La capside
Le génome est emballé dans une structure protéique appelée capside, d'un mot grec,
capsa, signifiant boîte.
La capside protège le génome.
Elle a une conformation
géométrique qui, selon les virus est, soit tubulaire, soit polyédrique.
On appelle
nucléocapside la structure compacte formée par l'assemblage de la capside autour du
génome.
L'enveloppe ou péplos
D'un mot grec signifiant manteau, c'est l'élément
virus.
La présence ou l'absence d'enveloppe règle
transmission des maladies.
Tous les virus humains
ont un péplos mais seuls certains virus à capside
(Herpesviridae, Togaviridae, Flaviviriae).
le plus externe de certains
en grande partie le mode de
et animaux à capside tubulaire
icosaédrique en sont pourvus
Qu'est-ce que le péplos ou enveloppe ? Ce terme évoque une structure souple et, de
fait, le péplos est une membrane, dérivée des membranes cellulaires, cytoplasmique
ou nucléaire, selon les virus.
En effet, les virus à péplos terminent leur
multiplication dans la cellule par bourgeonnement.
Des glycoprotéines d’origine
virales s’insèrent dans cette couche bilipidique.
Ainsi, la capside et le génome d'un virus enveloppé comme le virus de la grippe
s'assemblent en une nucléocapside sous la membrane cytoplasmique.
Le virus va
sortir de la cellule, non pas en faisant éclater cette cellule mais en formant un
bourgeon au détriment de la membrane cytoplasmique.
Ce bourgeon va s'isoler pour
former un virus entier, libre, capable d'infecter une nouvelle cellule ou un
nouveau sujet.
L'enveloppe de ce virus de la grippe est la membrane cytoplasmique
de la cellule infectée, mais modifiée par l'adjonction de glycoprotéines virales.
Les lipides de l'enveloppe sont, eux, d'origine cellulaire.
C'est en revanche dans le noyau que s'assemblent la capside et le génome des virus
de la famille des Herpesviridae.
Le virus va sortir de la cellule par
bourgeonnement de la membrane nucléaire, plus précisément par bourgeonnement de la
lamelle interne de cette membrane.
Le péplos des virus du groupe Herpès est fait de
la membrane nucléaire modifiée par l'adjonction de glycoprotéines virales.
Les virus nus.
Certains virus n'ont pas de péplos.
Les poliovirus par exemple en
sont dépourvus.
Ce sont des virus "nus".

Le fait d'avoir un péplos rend le virus très fragile.
Le péplos a, en effet, la
fragilité des membranes cellulaires dont il dérive.
C'est une membrane aussi
fragile que n'importe quelle membrane biologique.
Un virus, quel qu'il soit, pour
être infectant doit être entier.
Or, il y a deux sites où les virus à enveloppe
vont dégrader rapidement leur enveloppe et du même coup perdre leur pouvoir
infectieux : le milieu extérieur et le tube digestif.
Dans ces mêmes endroits les
virus nus, sans péplos qui ont simplement un génome et une capside (capside
icosaédrique), vont résister beaucoup plus longtemps.Cela explique l'épidémiologie
virale, qui a trait à la transmission des infections virales d'un individu à un
autre.
Le virus de la fièvre aphteuse est évidemment un virus nu.Dans le milieu
extérieur, les virus à péplos ne vont pas survivre longtemps car ils vont être
inactivés par deux facteurs : la température, même la température ordinaire, et la
dessication.
Cela n'a rien de surprenant : les membranes cellulaires....
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