Les ulcères gastriques

« seuls à l'origine de cette maladie.

Ce type d'ulcère étant plus courant chez les hommes, on a prétendu que les oestrogènes, hormones principalement sécrétées par les femmes, les protégeraient contre le développement d'ul­ cères .

Mais, aujourd'hui, on croit que la sécrétion gastri­ que est moins abondante chez les femmes parce qu'elles possèdent moins de glandes gastriques dans la muqueuse de l'estomac.

Fait remarquable, les symptômes de l'ulcère duodénal sont semblables chez tous les malades: ils sont tellement habitués à ressentir une douleur qui se calme après l'ab­ sorption de nourriture que, lorsque le phénomène ne se produit pas, ils souffrent généralement d'un trouble t - rdre.

La douleur se mani- A gauche: Un ulcère duodénal (au centre) .

Le duodénum est une partie particulièrement exposée à l'ulcère parce qu'il est peu proté­ gé contre l'hyperacidité.

Les ulcè­ res peuvent guérir, mais les récidi­ ves ne sont pas rares .

Ci-dessous, à gauche: Radiogra­ phie barytée de l'estomac, révé­ lant l'existence d'un ulcère gastri­ que .

Ce type d'ulcère peut se compliquer d'hémorragies ou de perforation et être à l'origine d'un cancer gastrique.

feste par des tiraillements constants, des brûlures, et des douleurs lancinantes, telles qu'on en ressent dans la par­ tie supérieure de l'estomac quand on a faim.

Les ulcères gastriques sont beaucoup moins fréquents que le$ ulcères duodénaux (soixante pour cent contre quarante pour cent) et sont trois fois plus fréquents chez l'homme que chez la femme, proportion légèrement moins élevée que pour l'ulcère duodénal.

Bien que des ul­ cères gastriques puissent se développer à tout moment, ils sont plus fréquents après cinquante ans.

Ils siègent la plu­ part du temps au niveau de la petite courbure (partie droite de l'estomac).

Environ vingt pour cent des ulcères gastriques frappent des personnes ayant souffert ou souf­ frant encore d'un ulcère duodénal, mais il est très rare qu'un ulcère duodénal fasse suite à un ulcère gastrique.

On a avancé plusieurs théories pour expliquer le dévelop­ pement d'ulcères dans l'estomac.

La majorité des spécia­ listes prétendent qu'ils sont dus à une sécrétion excessive de suc gastrique d'origine hormonale résultant d'une li­ bération prolongée ou excessive de gastrine.

Malheureu­ sement, cette théorie ne constitue en aucune façon une explication satisfaisante pour la grande majorité des ulcè­ res qui se développent spontanément, c'est-à-dire en de­ hors de tout épisode d'hyperacidité gastrique.

Malheureusement, le diagnostic de l'ulcère gastrique n'est pas aussi aisé que celui de l'ulcère duodénal, car les symptômes qui lui sont associés ne sont pas aussi remar­ quables.

L'ulcère gastrique est, au contraire, souvent asymptomatique et découvert à l'occasion d'un examen radiologique ou à la suite de complications graves, telles que perforation ou hémorragie.

Lorsque les symptômes apparaissent, ils prennent souvent la forme peu caracté­ ristique d'un gonflement ou de nausées après le repas.

La nourriture aggrave souvent les malaises.

Les douleurs ressenties ressemblent à des brûlures ou à des crampes et sont généralement moins localisées que dans le cas d'un ulcère duodénal.

Elles ne se manifestent pas la nuit.

La perte de poids est fréquente.

Tous ces symptômes d'ulcè­ res gastriques non traités tendent à prendre une allure hr niaue.. »