Les nouvelles perspectives de la sélection génétique

Les premières implications sociales de la génétique ont certainement commencé avec la mise au point de la technique de l’empreinte génétique. Version moderne de l’empreinte digitale inventée par Alphonse Bertillon en 1901, elle est devenue un outil d’investigation particulièrement puissant mis à la disposition de la police. Chacun de nous possède un patrimoine génétique qui lui est propre, et la probabilité de rencontrer deux individus ayant exactement le même est extrêmement faible (environ 1 chance sur 3 milliards).

Les chercheurs et les médecins progressent dans la connaissance de notre patrimoine génétique et sa manipulation. Avec le projet « Génome humain », c’est l’ensemble de nos chromosomes qui vont être décryptés, analysés.

Des animaux se promènent déjà avec quelques morceaux de nos gènes dans leurs cellules. On nous promet la guérison du sida, du cancer et de graves maladies génétiques. Rien dans l’avenir ne semble devoir échapper aux pouvoirs de la génétique. Mais jusqu’où cette science ira-t-elle ?