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Les maladies tropicales négligées

Publié le 09/12/2011

Extrait du document

Mesdames, Messieurs,

Chaque jour nous entendons parler de maladies très graves telles que le cancer, l’alzheimer, le sida. Mais nous arrive-t-il de penser que des maladies tropicales comme le paludisme, la rage, la lèpre, ou encore le choléra touchent plus d’un milliard de pauvres dans le monde ? Ces maladies comptent parmi les plus  répandues et sont pourtant les plus négligées. 

« Ces maladies entrainent une souffrance cachée et négligée dont trop peu de personnes parlent.

Les maladies tropicales négligées maintiennent un grand nombre de gens dans la pauvreté et ce de génération en génération, créant ainsi un douloureux enchainement de maladies, de misère et de morts.

Mais créant aussi un fossé avec les pays très développés.

Il est pourtant possible de réduire fortement ces maladies et de sauver des vies, quelques technologies simples permettraient de maîtriser le paludisme par exemple, en sensibilisant à la prévention ( avec des moustiquaires imprégnées d’insecticides ) et en consacrant une somme d’argent plus importante aux combinaisons thérapeutiques à base d’artémisnine.

Les maladi es tropicales négligées passent inaperçues des services de santé et des politiciens car elles affectent souvent des populations marginalisées qui n'ont guère d'influence politique. La mise au point de nouveaux outils de dia gnostic n'a pas reçu de moyens suffisants, en grande partie parce que ces maladies ne représentent pas un marché important.

Est -ce normal ? D’ après l’article 25 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, « Toute personne a droit à un nive au de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien- être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

» L’argent nécessaire pour subvenir aux besoins médicaux, aux recherches de traitements contre ces maladies négligées, c’est trop pour ces pauvres pays, mais c’est possible pour les pays riches.

Combien de temps allons- nous encore laisser ces maladies tropicales dans l’oubli et ces millions de pauvres dans l’urgence ? Pour éradiquer ces mala dies, il faudrait renforcer les aides médicales et améliorer les conditions sanitaires des pays les plus pauvres.

Pour cela, les maladies tropicales doivent être considérer comme n’importe quelle autre maladie.

Il faudrait donner aux populations affectées les moyens d’entreprendre d’autres interventions qui éradiqueront la pauvreté, leur permettront de meilleures conditions d e vies et arrêter de penser aux intérêts politiques en priorité.

Il faut sensibiliser un maximum de personnes, les maladies tropicales ne doivent plus rester dans l’oubli et la négligence.. »

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