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Les Fluides du corps humain

Publié le 08/02/2012

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Les fonctions régulatrices des reins sont au nombre de quatre: élimination des déchets azotés, maintien de la pression osmotique, régulation du pH (état acido-basique de la peau) grâce à la destruction très précise de certains ions H- et enfin , surveillance de l'équilibre sanguin....

« LES SELS DE L'ORGANISME II y a deux types de sels essentiels dans nos compartiments liquidiens: les sels de sodium (provenant essentiellement de notre alimenta- tion) et les sels de potassium.

Le sodium est surtout concentre dans le compartiment extracellulaire, alors que le potassium se trouve, lui, dans les cellules. Le regulation de la quantite de sel presente dans le sang (la natrernie) echoit au rein. Celui-ci agit sous le controle d'une hormone synthetisee dans le cerveau au niveau de la glande pituitaire (rhypophyse). Quand i1 y a un exces de sel dans le sang, le rein excrete le surplus dans les urines avec de l'eau.

La concentration de sel maximale excretable dans les urines est de 2%.

A titre de comparaison, celle de l'eau de mer est de 3%.

C'est pourquoi boire de l'eau de mer augmente en fait la concentration de sel et fait donc perdre encore plus d'eau.

Cela aggrave par consequent la soif. Gravure du Oo- zy( siecle montrant un medecin qui examine un echantillon d'urine. L'aspect des urines, en particulier leur couleur, voire leur gout, reflete la production des differents dechets de l'organisme.

lubles absorbees par l'intestin.

Apres un repas copieux, la lymphe a un aspect laiteux, son contenu ayant un taux eleve de graisses.

Les cel- lules principales de notre memoire immunitaire, les lymphocytes, situ& dans nos ganglions, gagnent la circulation par le biais du systeme lymphatique.

La quantite de liquide sortant a tra- vers les parois des capillaires est normalement superieure a celle y entrant.

La difference passe dans les lymphatiques et retourne ainsi dans la circulation sanguine.

Ce phenomene permet le renouvellement du liquide interstitiel. Les pertes Les dechets produits par nos cellules doivent etre elimines de l'organisme.

Its sont donc transport& par le sang vers les reins, organes epurateurs. Dans les reins, le sang est filtre et les dechets ainsi selectionnes sont evacues.

Its sont ensuite ditties dans l'urine, composee en grande partie d'eau, pour etre enfin excretes (un litre et demi, en moyenne, est ainsi forme quotidiennement).

Les reins filtrent 120 millilitres d'eau par minute, soit 170 litres d'urine primitrive par 24 heures. Sur les 120 millilitres d'eau filtree chaque minute, 119 millilitres sont reabsorb& et seul 1 millilitre sera elimine pour former l'urine.

Une quantite non negligeable d'eau est egale- ment eliminee sous forme de transpiration et d'evaporation.

Ce sont les pertes insensibles ». Les apports Le volume d'eau contenu dans l'organisme doit rester a peu pres constant et les apports doivent compenser les pertes.

Ces apports proviennent des boissons, mais aussi des aliments qui contiennent souvent plus d'eau que l'on ne l'ima- gine.

Dans des conditions normales de tempera- ture et au repos, it faut boire au minimum 70 cen- tilitres d'eau (deux tiers de litre) quotidienne- ment en s'alimentant normalement.

En effet, l'ali- mentation represente une quantite non negli- geable de nos apports liquidiens.

Meme le gateau le plus sec contient une fraction notable d'eau, et des fruits comme le melon ou la pasteque renfer- ment plus de 90% d'eau. Une troisieme source d'apport provient direc- tement de nos cellules.

Lors des metabolismes cellulaires, l'oxydation de l'hydrogene va produire de l'eau.

Chaque jour, un demi-litre sera ainsi forme.

En cas d'elevation de la temperature ou en cas d'exercice physique, les besoins augmentent puisque la transpiration accroIt les pertes.

Ainsi, l'eau, regulee de facon tres precise dans notre organisme, est veritablement notre element vital. La soif Nos apports liquidiens (eau, jus de fruits, café, the, etc.) sont gouvernes par nos habitudes et nos envies.

L'organisme s'occupe de reguler les pertes (urines, matieres fecales, sueur) en fonc- tion de ces apports et de nos besoins. Gravure representant l'epidemie de cholera qui balaya I'Inde et l'Europe au )(r siècle. Les pertes liquidiennes occasionnees par la diarrhee, symptomatique du cholera, peuvent en 24 heures faire perdre 25% du poids du corps.

Cette perte liquidienne etait alors fatale, etant donne l'absence de moyens de rehydratation par vole veineuse (goutte-a-goutte). I LE SANG Le sang est forme d'elements cellulaires : globules rouges, globules blancs, plaquettes. Ces elements sont en suspension dans un liquide appele plasma. Le volume total de sang circulant constitue environ 8% du poids total du corps, soit 5 litres chez un adulte de corpulence moyen- ne.

Le plasma represente quant a lui 55% de ce volume.

L'oxygene necessaire a nos tissus est trans- porte par un pigment contenu dans nos glo- bules rouges: l'hemoglobine.

En cas d'hemor- ragie, nos tissus ne sont plus assez vascula- rises, et donc plus assez oxygenes.

C'est ce que l'on appelle l'hypoxie tissulaire.

Si la perte de sang est tres importante, la tension arterielle chute, entraInant un etat de choc. Si la perte liquidienne n'est pas rapidement compensee (ainsi que celle des molecules contenues dans le sang), le pronostic vital est en jeu. LES SELS DE l'ORGANISME Il y a deux types de sels essentiels dans nos compartiments liquidiens: les sels de sodium (provena nt essentiellement de notre alimenta­ tion) et les sels de potassium .

Le sodium est surtout concentré dans le compartiment extracellulaire, alors que le potassium se trouve, lui, dans les cellules .

Le régulation de la quantité de sel présente dans le sang ( la natrémie) échoit au rein.

Celui-ci agit sous le contrôle d'une hormone synthétisée dans le cerveau au niveau de la glande pituitaire (l'hypophyse).

Quand il y a un excès de sel dans le sang, le rein excrète le surplus dans les urines avec de l'eau.

La concentration de sel maximale excrétable dans les urines est de 2%.

À titre de comparaison, celle de l'eau de mer est de 3%.

C'est pourquoi boire de l'eau de mer augmente en fait la concentration de sel et fait donc perdre encore plus d'eau.

Cela aggrave par conséquent la soif.

Gravure du .....

xvf siècle montrant un médecin qui examine un échantillon d'urine.

L'aspect des urines, en particulier leur couleur, voire leur goût, reflète la production des différents déchets de l'organisme.

lubies absorbées par l'intestin.

Après un repas copieux , la lymp he a un aspec t laiteux , son con tenu ayant un taux é levé de graisses .

Les cel­ lules principales de notre mémoire immunitaire , l es l ymp hocytes , situés dans nos gang lions, gagnen t la c ir culation par le biais du système lymphatique.

La quantité de liquide sortant à tra­ vers les parois des capi llaires est normalement supér ie ur e à celle y entrant.

La différence passe dans les lympha tiques et retourne ainsi dans la cir cul a tion sanguine .

Ce phénomène permet le renouvellement du liquid e interstitiel.

Les pertes Les déchets produits par nos cellul es doivent être élimin és de l'organisme.

Ils sont donc transportés par le sang vers les reins , organes épurateurs.

Dans les reins , le sang est filtré et les déchets ainsi sélectionnés sont évacués .

Ils sont ensuite dilués dans l'urine , composée en grande partie d' eau , pour être enfin excrétés (un litre et demi, en moyenne, est ainsi formé quotidiennement).

Les reins filtrent 120 millilitres d' eau par minute, soit 170 litr es d'urine primitrive par 24 heures.

Sur les 120 millilitres d'eau filtrée chaque minute , 119 millilitres sont réabsorbés et seul 1 millilitre sera élimin é pour former l'urine.

Une quan tit é non négligeable d'eau est égale­ ment élimin ée sous forme de transpiration et d'évaporation.

Ce sont les pertes " insensibles ».

Les apports Le volume d' eau contenu dans l'organisme doit rester à peu près cons tant et les apports doivent compenser l es pertes.

Ces apports proviennent des boissons , mais aussi des aliments qui contiennent souvent plus d'eau que l'on ne l'ima­ gine .

Dans des conditions normales de tempéra­ ture et au repos , il faut boire au minimum 70 cen­ tilitres d' eau (deux tiers de litre) quotidienne­ ment en s'alim entant normalement.

En effet , l'ali­ mentation représente une quantité non négli­ geab le de nos apports l iquidiens.

Même le gâteau le plus sec con tient une fraction notable d 'eau , et des fruits comme le melon ou la pastèque renfer­ ment plus de 90% d'eau.

Une troisième source d 'apport provient direc­ tement de nos cellul es.

Lors des métabolismes cellula ir es, l'oxydat i on de l'hydrogène va produire de l'eau.

Chaque jour, un demi-litre sera ainsi formé.

En cas d'élévation de la température ou en cas d'exercice physique , les besoins augmentent puisque la tr anspira tion accroît les pertes.

Ainsi , l'eau , régulée de façon très précise dans notre organisme, est véritab lement notre élément vital.

La soif Nos apports liquidi ens (eau , jus de fruits, café , thé , etc .) sont gouvernés par nos habitudes et nos env i es.

L'organisme s'occupe de réguler les ~ pertes (urines, matières fécales , sueur ) en !one­ fi.

tion de ces apports et de nos besoins.

~ Gravure représentant l'épidémie de choléra qui balaya l'Inde et l'Europe au x1x• siècle .

Les pertes liquidiennes occasionnées par la diarrhée, symptomatique du choléra , peuvent en 24 heures faire perdre 25 % du poids du corps.

Cette perte liquidienne était alors fatale , étant donné l'absence de moyens de réhydratation par voie veineuse (goutte-à-goutte).

LE SANG Le sang est formé d'éléments cellulaires: globules rouges, globules blancs, plaquettes.

Ces éléments sont en suspension dans un liquide appelé plasma.

Le volume total de sang circulant constitue environ 8% du poids total du corps, soit 5 litres chez un adulte de corpulence moyen­ ne.

Le plasma représente quant à lui 55% de ce volume.

L'oxygène nécessaire à nos tissus est trans­ porté par un pigment contenu dans nos glo­ bules rouges : l'hémoglobine.

En cas d'hémor­ ragie, nos tissus ne sont plus assez vascula­ risés, et donc plus assez oxygénés.

C'es t ce que l'on appelle l'hypoxie tissulaire .

Si la perte de sang est très importante, la tension artérielle chute, entraînant un état de choc.

Si la perte liquidienne n'est pas rapidement compensée (ainsi que celle des molécules contenues dans le sang}, le pronostic vital est en jeu .. »

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