LES EPITHELIUMS (2) I

LES EPITHELIUMS (2) I. GENERALITES II. LES EPITHELIUMS DE REVETEMENT A. Classification. B. Analyse microscopique 1/ Les épithéliums unistratifiés ou simples. 2/ Les épithéliums pseudo-stratifiés. Les épithéliums pseudo-stratifiés sont un peu particuliers. La morphologie fait apparaître plusieurs strates (ou couches) mais toutes les cellules ont un contact avec la lame basale, ce qui explique le terme de "pseudo", ce sont en fait des épithéliums simples qui apparaissent pluristratifiés. L'exemple habituel est l'épithélium polymorphe de la vessie. Polymorphe, car il a plusieurs aspects en fonction de l'état de la vessie. Quand la vessie est pleine, l'épithélium est aplati, quand la vessie est pleine, l'épithélium est beaucoup plus haut. Les limites intercellulaires ne sont pas tellement visibles, on voit surtout plusieurs couches de noyaux. C'est un petit peu "le bazar" quand on l'observe, on ne sait pas trop ce que l 'on voit. La première couche est représentée par les cellules les plus basales, cela correspond à l'assise génératrice mais il ne s'agit pas d'une assise continue, ce sont des cellules disposées sur la lame basale et qui ne sont pas continues. Il y a ensuite une couche que l'on appelle couche intermédiaire ou supra-basale. C'est une couche particulière car il s'agit de cellules en raquette, une couche de cellules géantes. De façon schématique, toutes ces cellules ont des prolongements jusqu'à la basale, donc même les cellules les plus haut situées ont des prolongements qui vont s'insinuer entre les cellules et qui vont aller jusqu'en bas. Ces épithéliums sont complexes car on ne voit pas les prolongements fins et que le contraste est insuffisant. Lorsque toutes les cellules sont en contact de la lame basale, c'est un épithélium simple mais comme il apparaît en plusieurs couches, il est pseudo-stratifié. Quelques particularités sur la signification des cellules en raquette: les cellules géantes sont particulières, elles présentent un pôle apical différencié très épais qui s'appelle la cuticule. Cette cuticule est un épaississement de la membrane plasmique qui donne un aspect flou à cette partie superficielle. Et cette cuticule est importante car au-dessus, l'urine est agressive pour l'épithélium d'où la différenciation de la membrane plasmique pour protéger l'épithélium de l'agression de l'urine. Ces cellules peuvent être bi-nucléées. Pour tous ces épithéliums hauts et encore plus pour les pluristratifiés, les divisions cellulaires seront en situation basale, dans la partie inférieure. Ce sont ces cellules qui vont se différencier et changer de forme petit à petit pour monter dans l'épithélium. 3/ Les épithéliums pluristratifiés. Ces épithéliums sont multicouches, à partir de 3. On les appelle aussi épithéliums malpighiens (car c'est Malpighie qui les a découverts pour la première fois). Ces épithéliums malpighiens se séparent en 2 catégories en fonction d'un critère qui est la kératinisation c'est à dire l'apparition d'une couche cornée de kératine à la surface de l'épithélium. On distingue: - les épithéliums pluristratifiés kératinisés, on les appelle souvent des épithéliums secs - les épithéliums pluristratifiés non kératinisés, on les appelle des épithéliums humides, ils portent un autre nom que vous retrouverez plus souvent: muqueuse. Une muqueuse tapisse une cavité naturelle ou un organe creux. Exemple d'épithélium sec: l'épiderme . Exemple d'épithélium humide: l'épithélium de l'oesophage ou de la cavité buccale qui ne présentent pas de kératinisation chez l'homme. 1 www.mediprepa.com III. L'EPIDERME A. Anatomie microscopique. La lame basale présente des papilles. En dessous, vous avez le tissu conjonctif qui présente des papilles conjonctives. Ces papilles sont particulières, elles sont ...