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L'épidémie de choléra dans le monde

Publié le 16/03/2012

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Il démontra que, si aucun excrément ne venait en contact avec l'eau potable, l'expansion du choléra et d'autres maladies causées par l'eau pouvait être arrêtée. Beaucoup d'épidémies se produisirent encore avant l'installation dans toutes les villes d'une distribution d'eau pure, assurée par des conduites appropriées. C'est ce qui a protégé l'Occident de nouvelles épidémies de choléra. L'Inde, domaine ancestral de cette maladie, est moins heureuse sur ce chapitre.

« mie de choléra, plus grave, atteignit l'Europe et l' Améri­ que du Nord en 1848 et 1849.

Au cours de la Guerre de Crimée environ dix-huit mille hommes des armées anglai­ ses, françaises, et piémontaises y succombèrent.

En Fran­ ce même, cent quarante mille personnes, et en Angleterre plus de cinquante mille moururent de cette maladie traî­ tresse.

Cette nouvelle attaque semblait indiquer que cette maladie envahirait périodiquement le monde, mais elle n'en constitua qu'un dernier épisode.

Les hommes dé­ couvrirent comment le choléra se répandait et comment on pouvait l'en empêcher.

Le héros de ce récit est le mé­ decin anglais John Snow.

Snow doutait de la véracité de l'affirmation selon laquelle le mauvais air et le contact des patients répandaient la maladie.

Certaines constata­ tions le convainquirent du fait que les gens contractaient le choléra en consommant une eau ou une nourriture contaminée par un malade .

L'occasion de le prouver se présenta en 1849.

Par suite d'une épidémie locale, cinq cents personnes moururent en dix jours.

Cet événement se passait au quartier de Soho, où Snow avait sa clientèle.

Il porta sur une carte les différentes maisons où s'étaient produits des cas mortels.

Il dessina également l'emplace­ ment des différentes pompes où les habitants allaient chercher leur eau potable.

Il obtint ainsi un ensemble de points disposés autour d'une pompe à main située dans Broadwick Street.

Snow fit alors enlever le bras de la pompe, et le nombre de décès diminua considérablement.

Mais cette sorte d'épidémie allait encore durer trente­ quatre ans, avant que le bactériologue allemand Robert Koch découvrît la bactérie du choléra.

Snow continua ses Ci-dessus: Le médecin anglais John Snow qui dkouvrit comment les victimes du cho­ léra étaient contaminées.

Ja­ dis les gens avaient une attitu­ de indifférente à l'égard des maladies infectieuses.

A gauche.

Le triomphe de la mort était un motif qui reve­ nait souvent dans les oeuvres d'art.

A droite: A Grenade, en Espagne, on utilisa le feu pour désinfecter les rues, au cours de l'épidJmie de choléra en 1830 .

Ci-dessus : La créatrice des soins hospitaliers modernes, la Britannique Florence Nightingale, soigne les troupes au cours de la guerre de Crimée en 1854-1856 .

Elle fit beaucoup pour alléger les souffrances des victi­ mes du choléra .

recherches.

Il démontra que, si aucun excrément ne ve­ nait en contact avec l'eau potable, l'expansion du choléra et d'autres maladies causées par l'eau pouvait être arrê­ tée.

Beaucoup d'épidémies se produisirent encore avant l'installation dans toutes les villes d'une distribution d'eau pure, assurée par des conduites appropriées.

C'est ce qui a protégé l'Occident de nouvelles épidémies de choléra.

L'Inde, domaine ancestral de cette maladie, est moins heureuse sur ce chapitre.

Au début des années 1970, deux cent mille personnes par an y mouraient enco­ re de cette maladie, qui, jadis, dévasta le monde et qui est toujours susceptible de réapparaître.. »

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