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Le traitement des ulcères gastriques

Publié le 08/04/2012

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Dans le passé, on a pour ainsi dire essayé tous les types de régimes ou de médicaments pour traiter un ulcère gastrique. Il existe quelques recommandations à faire aux malades pour améliorer, voire éliminer certains symptômes. Chaque malade doit être traité de la façon qui lui convient le mieux. Les antiacides constituent Je meilleur moyen pour traiter un ulcère. Une fois réduite l'acidité du suc gastrique, la pepsine devient inactive et ne peut plus hydrolyser les protéines, de sorte que les dommages causés à la muqueuse sont considérablement réduits....

« souffrant d'ulcère doivent réduire leur activité profes­ sionnelle et sociale.

On a constaté que l'alitement était bénéfique pour le s patients souffrant d'un ulcère gastri­ que.

Un des éléments importants du traitement de l'ulcé ­ reux est l'atmosphère dans laquelle il évolue: une attitude chaleureuse, la sy mpathie, Je réconfort et Je soutien fami­ lial sont des facteurs hautement bénéfique s.

L 'alcool devrait être strictement interdit, car il provoque non seulement une stimulation de la sécrétion gastrique mais également la production de gastrine.

En outre, il est fort probable qu'illèse la muqueuse gastrique.

Le café, Je thé et les boissons à base de cola stimulent les sécrétions gastriques à cause de leur teneur en caféine et doivent donc être évités.

On conseille également aux personne s souffrant d'un ulcère de cesser complètement de fumer: le fait de fumer active la sécré tion gastrique.

Toutefoi s, une abstinence totale peut provoquer des effets plus A gauche: Radiographie barytée d'un estomac, après gastrectomie partielle.

Si on ne parvient pas à guérir un ulcè­ re par un traitement médical et s'il y a danger d'hémorragies ou de perforation, il faudra procéder à une opération chi­ rurgicale.

On résèque la partie ulcérée, puis la partie restante de l'estomac est rattachée au duodénum.

Ci-dessous, à gauche: Photographie de l'intérieur de l'esto­ mac, obtenue à l'aide d'un gastroscope.

nuisible s qu'utiles dan s le cas d'un grand fumeur, et il est donc préférable de consulter un médecin.

Plusieurs types de traitements pour ulcères ont été es­ sayés dans Je passé, mais aucun ne s'est avéré vraiment satisfaisant.

Souvent, les premiers résultats étaient pro­ metteurs; mais, comme les ulcères ont une funeste ten­ dance à récidiver brusquement, sans raison apparente, il est très difficile de juger vraiment de la valeur d'une nou­ velle thérapeutique.

Au cours des dernières années, cependant, on a élaboré un type nouveau de médicaments qui révolutionna le trai­ tement des ulcère s: il s'agit d'analogues hormonaux qui diminuent de façon sélective l'activité des cellules sécré­ trices d'acide chlorhydrique sans affecter les autres fonc­ tions gastriques.

Ce n'est pas encore un traitement défini­ tif, car l'effet positif cesse en même temps que l'admi ­ nistration du médicament; mais, jusqu'à ce jour, il constitue une thérapeutique efficace pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux.

Une intervention chirurgicale ne s'impose que pour une minorité de malades et seulement s'il y a des complica­ tion s, te lle s qu'une perforation, une sténose (obstruction du passage) ou des hémorragies importantes.

Mais dans des cas où il n'y a pa s d'urgence et où les autres formes de traitement se sont montrées tout à fait inefficaces, il faut considérer les risque s de la maladie et ceux de l'opéra ­ tion.

D'une part, il y a l'inconfort résultant des périodes de malaise, les possibilités de complications, la répercus­ s ion de la maladie sur la vie sociale, professionnelle et fa­ miliale.

D'autre part, il y a le risque que représente tou ­ jours une opération chirurgicale, les frais qu'elle impli­ que, la po ssibilité de récidive des lésions ulcéreuses (cinq à dix pour cent de s cas) et la possibilité de complications po stopératoires.. »

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