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Le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise) sème la terreur

Publié le 27/03/2019

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Le virus du SIDA, identifié en 1981, menace l'humanité : il transmet une maladie qui détruit le système immunitaire. Des débats publics et des campagnes d'information contre l'épidémie ne parviennent pas à masquer la détresse de la médecine.
L'obélisque de la Place de la Concorde, à Paris, est recouvert d'un préservatif géant. Il s'agit d'une action menée par Benetton, en 1993, pour la lutte contre le SIDA.
La description des premiers cas de syndrome du sida date de décembre 1981. Des infections pulmonaires s'étaient déclarées en grand nombre chez des sujets du sexe masculin, sans antécédents particuliers et homosexuels. En février 1983, un virus de la famille des rétrovirus, le VIH (Virus de l'immunodéficience Humaine). est isolé par le professeur Luc Montagnier et son équipe, à l'Institut Pasteur de Paris. Ce rétrovirus s'attaque aux globules blancs, dont dépend le système immunitaire. L'organisme se trouve donc sans défense. Une réaction sérologique permet de détecter les sujets porteurs de la maladie, les séropositifs.
 
Le virus du sida se transmet par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Il a été trouvé dans les autres liquides corporels tels que la salive, les larmes, la sueur, mais en quantité insuffisante pour provoquer l'infection. La contamination se produit lors de rapports sexuels non protégés, ainsi que par des aiguilles de seringues souillées de sang, chez les drogués. Une fois contaminé, le sujet ne souffre d'aucun symptôme durant une période de un à dix ans. Ce n'est qu'après cette phase que la maladie se déclare et détruit le système immunitaire : la mort survient peu de temps après, l'organisme n'étant plus protégé.
 
Des études épidémiologiques prouvent que le sida n'est pas limité à des groupes précis - homosexuels, toxicomanes, hémophiles - mais qu'il nous concerne tous. Un débat s'engage au milieu des années 80 sur la stratégie exacte à adopter en matière de lutte contre le sida. Panique d'une part, et relativisation d'autre part, mènent à trop peu de propositions utiles. Alors que les uns exigent le recensement des personnes contaminées par des tests obligatoires et proposent des
mesures d'isolement, les autres soutiennent l'idée de tests anonymes et se préoccupent même de savoir si le patient contaminé doit être informé de son état.
1981

« L'obélisque de la Place de la Concorde, à Paris, est recouvert d'un préservatif géant.

Il s'agit d'une action menée par Benetton, en 1993, pour la lutte contre le SID A.

Le SIDA (syndrome d'immunodé:ficience acqui se) sème la terreur Le vir us du SIDA, identifié en 1981, mena ce l'huma­ ni té : il transmet une maladie qui détru it le systè me immuni taire.

Des débats public s et des campagnes d'in formation contre l'épidém ie ne par viennen t pas à masquer la détresse de la méde cine.

L a descri ption des premier s cas de syndrome du sida date de déc embr e 19 81 .

Des infec tions pul monair es s'étaient décla rées en gr and nombr e chez des sujets du sexe mascu lin, sans antécédents par ticuli ers et homo sexuels.

En févr ier 1983, un virus de la famille des rétro virus, le VIH (Virus de l'lmmuno déficience Humaine).

est isolé par le pr ofesseur Luc Mon ta­ gn ier et son équipe, à l'Institut Paste ur de Paris.

Ce rétro virus s'att aque aux globu les blancs, dont dépend le systè me immuni taire.

L'or gan isme se tro uve donc sans déf ense.

Une réaction sérolog ique perme t de détecter les sujets por teurs de la malad ie, les séro­ positifs.

Le virus du sida se tra nsme t par le sang, le sperme et les sécré tions vag inales.

Il a été trouvé dans les au tres liquides corpor els tels que la sal ive, les larm es, la sueur , mais en qua ntité insu ffisa nte pour provoq uer l'i nfec tion.

La conta mination se prod uit lor s de rappor ts sexu els non protégés, ainsi que par des aiguil les d e sering ues souillé es d e sang, chez les drogués.

Une fois cont aminé, le suje t ne souf fre d'aucun symp tôme dur ant une période de un à dix ans.

Ce n'est qu'apr ès cette phase que la maladie se déclar e et dét ruit le systè me immun itaire : la mor t sur vien t peu de temp s apr ès, l' organisme n'éta nt plus prot égé.

Des études épidémiologiq ues prouvent que le sida n'est pas limité à des grou pes précis -homo sexuels, tox icomane s, hémoph iles -mai s qu'il nous concerne tous.

Un débat s'engage au mili eu des anné es 80 sur la stratég ie exacte à ad opter en matière de lutte contre le sida.

Pa nique d'une part, et relativisa tion d'a utre part, mènent à trop peu de proposit ions utiles.

Alor s que les uns exi gent le rece nsement des per­ sonne s conta minées par des tests obli gatoi res et proposent des mesu res d'isolemen t, les autres souti ennent l'idée de tests anonymes et se préoc cupent même de savoir si le patient contaminé doit être in formé de son état.

La société de vêtements Benetton fait du SIDA l'objet de sa publicité.

Un médic ament ou un vaccin vr aim ent effic aces n'existent tou­ jour s pas.

C'est pour quoi les infor­ mations se concentrent sur la pr év ention, l'usage des prése rvatifs tout particu lièrement.

Le sida pénè tre la cons cienc e du grand public en 1985 lorsq ue l'ac teur améric ain Rock Hudson révè le son homo sexualité et sa maladie.

Rock Hudson, qui avait in terpr été dans les années 50 de nombr eux films avec Doris Day, meur t ce tte même année.

Depu is, de s stars comme Freddy Mercury, le chanteur du group e Queen mort en 19 91, ainsi que le joueur de basket améric ain Earvin. »

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