Le Rachitisme

« phénicol (Tyfomicine), qui est devenu le moyen essen­ tiel pour traiter aujourd'hui ces affections.

A ses débuts, le traitement par le chloramphénicol, administré sous forme d'injections intraveineuse ou intramusculaire ou par voie buccale, faisait tomber la fièvre en quatre ou cinq Jours, presque certainement.

Après une très brève conva­ lescence, le malade était guéri.

5 Aujourd'hui, le bacille paraît s'être habitué au traite­ ment, et il n'est pas rare de voir l'hyperthermie durer une semaine (50 à 60% des cas), quelquefois davantage.

Des rechutes sont possibles (15 à 20%) après huit à dix jours, ainsi que des complications (20 à 30 %) : hémor­ ragies digestlves, myocardites, encéphalites.

En général, la vaccination est efficace : les sujets vaccinés ne sont pas atteints ou font des formes simples de la maladie. Selon des spécialistes américains, la vaccination ne serait tota­ lement efficace que si elle atteignait 87 % au moins de la population.

6 L'emploi du chloramphénicol, la surveillance des parcs à huîtres et l'amélioration des conditions sociales ont fait beaucoup reculer la fièvre typhoïde.

Mais il serait dange­reux de la considérer pour autant comme une affection bénigne et aisément curable.

Le problème de la vaccina­ tion, actuellement presque abandonnée, devra sans doute être réexaminé. D'autre part, les mesures préventives (épuration des eaux, surveillance des aliments, lutte contre les mouches) devront être renforcées tant sur le plan individuel que sur le plan collectif pour faire dis­ paraître le danger d'un nouveau développement de la fièvre typhoïde.. »