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Le cycle menstruel de la femme

Publié le 24/08/2013

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La ménopause est un phénomène naturel qui limite les possibilités reproductrices de la femme. En effet, les risques de malformations foetales augmentent en fonction de l'âge de la femme. s'installent dans un premier temps, avec des règles qui résultent des variations dans la sécrétion estrogénique et non de la lutéinisation de l'endomètre utérin. Par la suite, les ovaires perdent la possibilité de fabriquer les oestrogènes et les règles disparaissent. Il s'agit alors de la ménopause. Elle est accompagnée de troubles neurovégétatifs et de troubles relevant de la carence en oestrogènes. En effet, les ovaires postménopausiques sécrètent uniquement certaines hormones masculines, comme l'androstènedione, la  ménopause touche les femmes entre 48 et 55 ans : les ovaires cessent de fonctionner de manière plus ou moins progressive. La fonction reproductrice étant liée intégralement à la fonction hormonale chez la femme, la ménopause induit obligatoirement une carence hormonale, et plus la femme vieillit, plus cette carence devient nuisible. Or aujourd'hui, en France, l'espérance de vie pour une femme est de 82 ans, ce qui fait que les femmes vivent environ 30 ans en état de carence hormonale.

« périodiques qui peuvent être externes (serviettes hygiéniques), ou internes (tampons qui sont introduits à l'intérieur du vagin) .

La durée du saignement dure entre 2 et 6 jours , mais le plus souvent de 3 à 4 jours.

La quantité de sang perdu est faible le premier jour, maximale le deuxième et va en diminuant jusqu'à se tarir le dernier jour.

La quantité totale de sang perdu peut aller de 20 à 70 millilitre s.

Débutant à la puberté (entre 13 et 15 ans), les règles cessent à Appe lées aussi algoménorrhée (algos voulant dire «douleur» en grec, et mên : mois, rhein : couler) ou encore dysménorrhée (du grec dus : difficulté), les règles douloureuses sont fréquente s à la fin de l'ado lescence et à la périménopause car ce sont des périodes de fluctuation s hormonale s.

Les douleurs présentes dans les dysménorrhées primaires sont très souvent dues à un excès de prostag landines , qui provoque des contractions utérine s.

Les douleurs qui surviennent à ces moments de la vie n e sont généralement pas inquiétante s et ne cachent aucun trouble Chez l'adole scente, les douleurs s'amenui sent avec les années et disparaissent souvent après une 1--------------- première grossesse.

MODES D'ACTION DES PILULES CONTRACEPTIVES tll • ..

Le principal objectif des méthodes contraceptives est d'éviter la conception d'un enfant à un moment non choisi par le couple .

Parmi les nombreuses méthodes utilisées, les pilule s agissent en modifiant l'équilibre hormonal qui contrôle les cycles sexuels féminins.

Il existe différents types de pilule dont le dosage en hormones stéroïdes varie (œstrogène eVou progestatif) .

Les pilule s les plus utilisées actuellement sont les pilules combinées et les micro-pilules .

Les pilules combinées sont les plus fréquentes , elles contiennent un œstrogène et un progestatif.

Elles sont administrées quotidiennement pendant les 21 premiers jours du cycle puis , un arrêt de 7 jours permet le retour des règles.

Ce traitement est fondé sur le fait que les hormones ovariennes freinent, par rétrocontrôle négatif , la libération de FSH et de LH par l'hypophyse .

De ce fait, l'activité ovarienne est ralentie et l'ovulation est bloquée .

Par ailleurs, les stéroïdes de synthèse agissent au niveau de l 'utérus .

Les pilules combinées rendent aussi la glaire cervicale peu propice à l'asce nsion des spermatozoïdes et, l'administration précoce dans le cycle de progestatifs empêche le développement de l'endomètre, ce qui rend la nidation quasiment impossible.

Les micro-pilules sont aujourd'hui de plus en plus prescrites.

Ce traitement à base de progestatifs seuls est administré en continu et à très faibles doses .

Contrairement aux pilules combinées qui bloquent l'ovulation , les micro­ pilules agissent essentiellement au niveau de l'utérus.

Parmi les femme s souffrant d'algoménorrhée, 10 % à 15 % d'entre elles sont suffisamment incommodée s pour devoir modifier leurs activités quotidiennes : repos forcé , absentéisme scolaire ou professionnel.

Les dysménorrhées seco ndaire s doivent être prises au sérieux, car ces douleur s peuvent avoir des origines diver ses.

On peut entre autres s u specter une endométriose (proli fération anormale des cellules de l'endomètre), un fibrome (ganglions qui pou ssent dans ou sur les paroi s de l'utérus}, des polypes (tumeurs bénignes ), une malformation génitale ou encore une infection .

UN CYCLE MENSTRUEL SUR PLUSIEURS ÉTAGES ÉTAGE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE L'hypothalamus stimule l'hypophyse en sécréta nt une neurohormone , la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone ).

La GnRH , produite par des groupes de neurones de l'hypothalamus , est sécrétée de façon pulsatile dont le rythme est variable au cours du cycle.

L'hypophyse, une fois stimulée par la GnRH, sécrète deux gonadotrophine s.

Ce sont des hormones qui contrôlent la fonction reproductrice.

Il s'agit de la FSH (Follicle Stimulating Horm one) e t de la LH (Luteinizing Hormon e).

Ces deux gonado trophine s stimu lent à leur tour les ovaires.

La FSH intervient dans la maturation des follicules et commande la sécr étion des œstrogènes.

La LH déclen che l'ovu lation et provoque la transformation du follicule éclaté en corps jaune .

ÉTAGE OVARIEN Les ovaires , au nombre de deux, sont situés dans le petit bassin de la femme , de part et d'autre de l'utérus dont ils sont séparés par les trompes de Fallope.

Les sécrètent les hormone s sexuelles qui provoquent les modifications cycliques au niveau de l'utéru s et de la muqueu se qui le tapisse intérieurement , l'endom ètre.

À la puberté, les ovaires contiennent de 300 ooo à 400 ooo follicules primordiaux , constituant les unité s fondamentales de l'activité ovarienne .

Ce stock de follicules est définitif et diffère légèrement d'une femme à l 'autre.

Tout au long de la vie génitale de la femme , ces follicules remplissent une double fonction : exocri n e et endocrine .

La fonction exocrine consiste à développe r un ovocyte à chaque cycle menstruel.

La fonction endocrine donne lieu à la fabrication cyclique des hormone s sexuelles, principalement de l'œstradiol et de la proge stéro ne.

Ces deux hormone s sexuelles sont des stéroïdes synthétisées à partir du cholestérol.

Les modifications utérine s permettent soit l'apparition des règles , soit le développement d'une grossesse en cas de fécondation .

Presque totalement détruite et élimin ée lors des menstruations, la muqueuse se reconstitue ensuite et s'épa issit: des glandes en tube apparaissent et se ramifient de plus en plus .

Parallèlem ent, la vascularisation san guine se développe.

Le développement de la structure est maximal quelques jours après l'ovulation .

C'est à ce stade que, après une fécondation , l'embryon est implanté dans la muqueuse.

La glaire cervicale subit aussi une évolution nette au cours du cycle .

Cette glaire est e n fait un mucus secrété par la région du col utérin et qui obture l'orifice du col.

Le maillage protéique constituan t la glaire habituelleme nt très serré, devient plus lâche en période ovulatoire.

Ceci permet le passage des sperma tozoïde s du vagin vers la cavité utérine.

Ces transformati ons permettent à l 'organisme féminin d'être prêt au Déroulement du cycle menstruel so~tés/L~I FSH i : 1 LH 1 ------:.-:.-:_-:_ ;.::::::: _ 0 1 1 I o.~: 1 ~ g 0 0.3 1 1 1 1 2 ~02 : :;: : : ~ 0.1 1 1 1 1 "-1 ~ ~1------1-----1 ..,..

1 1 Température corporelle basale augmentation d~ t 0,5 °C environ 1 OVUlflion 1 Maturation folliculaire dans l'ovaire q:, 1 ~ e0 © : 0 i~~~t~~ 1 F~~~~~~=n f~l~c~~i~e corps jaune 1 maturation 1 Muqueuse utérine Yi ~ Jours Desquamation 1 Régénération 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 7 1 1 1 1 1 21 Phase sécrétoire Phase de Phase menstruation prolifératrice et à assurer la future gestation.

RÉGULATION DU CYCLE MENSTRUEL Ces rapports étroits entre les structu res cérébrale s et les ovaires sont connus également sous le nom de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

Ce qui caractérise la régulation du cycle menstruel et lui confère sa grande complexité, c'est l'interdépendance entre tous les étages intervenant dans cette régulation : !'hypothalamu s, l 'hypophy se et les ovaires.

L'étage sup érieur stimu le et module l'éta ge inférieur mais, à son tour, il subit l'influence des hormone s induites par cette stimulation.

Cette influence peut être positive, stim ulant l'activité de l'étage supérieur: on parle alors de rétrocontrôle (feed- back en anglais) positif .

Mais le plus souve nt, l e r étrocont rôle est négatif : l'activité de l'étage supé rieur est alors inhibée.

Aussi un équi libre permanent et très subti l est-il nécessaire pour assurer une régulatio n du cycle menstruel.

La g rande complexité de cette régulation constitue également son point faible : beaucoup de facteurs liés à l 'environnement (stress, longs d'origine médicamenteuse peuvent perturber un déroulement normal du cycle men struel.

RÉTROACTION NÉGATIVE Au cours du cycle menstruel , les rétroactions sont le plus souvent négatives.

En effet, une hausse du taux des hormones ovariennes «freine » la sécrét ion de gonadotrophines hypophysaire s.

C'est le cas lors de la phase lutéale , quand le corps jaune produit des taux importants d 'hormones , le freinage hypophysaire est alors maximal.

Inver sement , une chute des taux hormonau x ovariens s'acco mpagne d'une hypersécrétion de FSH et LH.

Cette rétroaction négative se produit en fin de cycle, après la régression du corps jaune : à ce moment-là les taux de LH et plus particulièrement de FSH augmentent.

RÉTROACTION POSITIVE Des études expérimentales montrent que, lorsque la concentration en œstrogènes dépasse une certaine valeur , la rétroaction devient positive.

C'est ainsi qu'un pic d'œstradiol déclenche, après quelques heures , le pic de LH à l'origine de l'ovulation qui se produit 24 heures plus tard .. »

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