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La vision

Publié le 18/03/2012

Extrait du document

Les connaissances que l'homme possède de la vision sont fondées sur l'idée élémentaire que l'oeil est un système capable de former des images. Quelle que soit l'importance des variations que connaît l'appareil de la vision dans les différentes espèces animales, le processus peut toujours être ramené à la pénétration dans l'oeil d'un rayon lumineux porteur d'une information sur l'objet qui l'a reflété. Tous les systèmes biologiques de l'oeil sont alors coordonnés pour focaliser la lumière sur sa face postérieure, ou rétine, à la manière d'un appareil photographique qui permet de régler la netteté de l'image sur le film. Mais former une image nette n'est pas si simple. Dans l'oeil humain, les fonctions de contrôle et de mise au point sont assurées par une série de composantes biologiques délicates d'une telle précision et souplesse d'adaptation que, par comparaison, l'appareil photographique le plus perfectionné semble un jouet d'enfant....

« Ci-dessus: Cette peinture italienne du XIVe siècle, qui montre un scribe portant un pince-nez, constitue le témoignage le plus ancien de l'utilisa­ tion des lunettes .

A l'origine, comme elles étaient encombrantes et inconfortables, l'amé­ lioration de la vue était bien souvent peu probante.

Ci-dessus: Lentille de contact placée sur le globe oculaire.

Ces lentilles en plastique peuvent être souples ou rigides .

Lorsque la lentille adhère parfaitement à l'iris , la vision est presque parfaite.

Elles doivent être nettoyées régulièrement pour prévenir toute inflam­ mation ou irritation .

de la cornée ou du cristallin.

Par exemple, lorsque la courbure de la cornée est imparfaite, les rayons lumineux peuvent être réfractés davantage dans le plan vertical que dans le plan horizontal ou inversement, ce qui donne une vue floue.

Cette anomalie est appelée astigmatisme.

La faiblesse du cristallin la plus souvent rencontrée tient à son inaptitude à se dilater suffisamment pour dévier la lumière provenant d'objets éloignés ou à se resserrer et à se bomber pour focaliser correctement la lumière des ob­ jets rapprochés.

Ces diminutions du pouvoir d'accom­ modation s'appellent myopie, hypermétropie et presby­ tie.

L'utilisation de lunettes pour corriger de telles anomalies visuelles remonte au XIIIe siècle, bien avant que ne fût parfaitement compris le fonctionnement de l'oeil.

Dans les siècles qui suivirent leur invention, les lunettes restèrent des instruments assez primaires, que l'on adap­ tait aux yeux d'une personne par approximations succes­ sives.

L'ophtalmologie moderne -la science du dia­ gnostic et du traitement des anomalies de la vision -est à même de mesurer avec précision la nature et l'importance d'un défaut d'accommodation.

Les verres correcteurs ac­ tuels peuvent être polis pour assurer exactement le degré de correction nécessaire.

Les progrès techniques obtenus dans le travail des matières plastiques ont permis de mou­ ler des lentilles transparentes optiquement parfaites et adaptées rigoureusement aux courbures indispensables pour compenser les défauts de l'oeil.

Les minuscules len­ tilles en plastique dites de contact ou cornéennes, placées directement sur la cornée éliminent tout à fait la nécessité d'une monture extérieure.

Encore faut-il que le porteur puisse les supporter, ce à quoi tendent les progrès récents.

Ci-contre: Les lunettes peuvent enlaidir ceux qui les portent, et devenir pour eux une source de préoccupation.. »

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