LA VERITE MEDICALE (7) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L.
Publié le 03/10/2014
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LA VERITE MEDICALE (7) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L. Lambrichs Deuxième grande partie "Claude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: Méthodes et réalités médicales" Septième partie du livre "Méthode expérimentale et médecine expérimentale" Vous avez dit expérimental ? Lambrichs dénonce le détournement du sens du mot en littérature par exemple. Pour parler d'expérience commune, on parle de «empirique», pour parler d'expérience scientifique, on parle de «expérimental». Souvent «expérimental» s'utilise dans les deux cas. Noter que quand Claude Bernard parle de «médecine expérimentale», c'est un terme d'avant-garde. La méthode expérimentale : son objet Claude Bernard, Pasteur et Freud pratiquèrent la méthode expérimentale - Claude Bernard dans le domaine du vivant - Pasteur «tous les domaines qu'il toucha dont les maladies infectieuses» - Freud pendant ses études de neurologie Le but de la méthode expérimentale: «découvrir les lois naturelles et plus précisément en physiologie et en pathologie, de mettre à jour les mécanismes à l'oeuvre dans les organismes vivants» (pp. 294-295) Le savant ne doit pas se fier aux mots ni aux théories, il doit «s'en tenir à une foi immuable dans les principes ou axiomes scientifiques, qui seuls constituent des vérités absolues et un critérium immuable pour aborder le réel». (p. 296) L'objet de la méthode expérimental est donc le réel même s'il est inaccessible dans sa totalité. On distingue « la problématique philosophique : elle s'interroge sur le rapport que nous entretenons avec le monde qui nous entoure, et la problématique scientifique, qui se demande comment maîtriser ce monde. » (p. 297) Claude Bernard a une approche moderne dans la mesure où il associe les deux problématiques : il considère l'organisme vivant dans sa totalité (et non plus en une étude morcelée) soumis au déterminisme physiologique. ² notion de principe vital Un exemple particulièrement éclairant : Claude Bernard et la découverte de la fonction glycogénique du foie = capacité du foie à fabriquer du sucre. Ce travail s'inscrit dans ses travaux sur la nutrition notamment sur le diabète longtemps vu comme affection des reins. 1 www.mediprepa.com Depuis l'antiquité, l'analyse de la maladie pose problème, ce n'est qu'au XIXème siècle que le physiologiste Tiedemann et le chimiste Léopold Gmelin considèrent comme phénomène morbide le passage du sucre dans les urines. Importance de la découverte de Magendié en 1846 qui « montre la présence du sucre dans le sang des animaux en train de digérer des féculents. » (p. 300) Claude Bernard part donc de la théorie suivante : « le diabète sucré est dû à un défaut de destruction du sucre. « Son hypothèse : la présence du sucre dans le sang comme dans les intestins est un phénomène normal (...) mais ce sucre (...) est détruit a...
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