LA VERITE MEDICALE (7) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L.

LA VERITE MEDICALE (7) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L. Lambrichs Deuxième grande partie "Claude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: Méthodes et réalités médicales" Sixième partie Sherlock Holmes, Einstein : Impasses et points aveugles de la pensée scientifique La médecine actuelle étudie l'homme en morceaux, l'étudier comme un tout est impossible. Les méthodes utilisées pour étudier ses différentes parties ont permis à la médecine d'avancer. Quelles sont ces différentes méthodes ? Quelle est leur efficacité et leur scientificité ? Comprendre cela, c'est parvenir à saisir la différence entre les démarches pasteurienne, bernardienne et freudienne. Une logique trop absolue pour être honnête. La distinction est faite entre savant et croyant, le premier pense rationnellement avec logique, le second reçoit l'objet de sa foi sans logique. Toutefois, « si les découvertes scientifiques résultaient purement et simplement de raisonnements logiques, comment expliquerait-on la saveur singulière des raisonnements de Sherlock Holmes ? » (p. 267). Ce qui nous séduit, c'est d'abord le dénouement de l'intrigue policière, mais surtout le mode de raisonnement : décalage entre un esprit affiné de déduction et une invraisemblance totale dans ses explications. Le plaisir holmésien vient du constat que la pensée tourne parfois jusqu'à l'absurde bien qu'émanant d'un raisonnement « logique .» Le raisonnement de Sherlock est parfait mais impossible, « il suppose entre le raisonnement logique et la réalité un rapport de correspondance qui n'existe pas (...). » (p. 268) Sherlock Holmes et la « science de la déduction ». Sherlock Holmes apparaît comme une personne réelle, il eut trois modèles : - les inspecteurs Lecoq et Dupin, champions de la déduction, personnages de fiction - le professeur Joseph Bell, clinicien réputé d'Edimbourg Sherlock Holmes a adapté sa méthode de déduction : « Des yeux qui savent voir, des oreilles qui savent ent...