LA TEMPÉRATURE, LA FIÈVRE
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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2.
De retour d'un pays tropical : - Amibiase hépatique - Infection bactérienne à Escherichia coli - Shigellose
C.
Il existe une brûlure lors de la miction, des mictions trop fréquentes : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous auxparagraphes D à I.
1.
La fièvre ne dépasse pas 38°C 38,5°C : il s'agit probablement d'une cystite .
2.
La fièvre atteint 39°C 40°C, chez un homme, le médecin pratique un toucher rectal qui révèle, au niveau de laprostate, (vers l'avant) une grande douleur : il s'agit probablement d'une prostatite .
3.
La fièvre atteint 39°C 40°C et il y a douleurs lombaires : on pense à une pyélonéphrite .
D.
Il existe une éruption cutanée.
• Si ce n'est pas le cas reportez-vous aux paragraphes E à I.
1.
L'éruption est faite de taches rouges sur la peau, de tailles variables : a.
Ce sont de grandes plaques rouges foncées : scarlatine b.
Ce sont de petites taches rouges un peu espacées : rougeole , rubéole .
2.
L'éruption est faite de vésicules (petit décollement de la peau, en forme de petites gouttes, contenant duliquide) : - herpès , zona , varicelle - furoncle.
E.
Il existe une jaunisse : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous aux paragraphes F à I.
1.
En présence de douleur importante de la partie haute à droite de l'abdomen (hypocondre droit) on pense à uneangiocholite (infection due à un caillou, soit une lithiase dans les voies d'évacuation de la bile, c'est-à-dire dans le cholédoque).
2.
S'il n'y a pas ou peu de douleurs abdominales on pense à une hépatite virale .
F.
Il y a un écoulement génital, des « pertes » souillant les sous-vêtements : • Si ce n'est pas le cas reportez-vousaux paragraphes G à I.
1.
Chez une femme on pense à une infection génitale de l'utérus, des trompes ( salpingite ) ou de l'ovaire.
2.
Chez un homme on pense à une orchite .
3.
Dans les deux sexes, dans les jours ou semaines suivant des relations sexuelles sans préservatif, on pense à unemaladie sexuellement transmissible .
a.
Il y a une ulcération indurée du gland chez l'homme, ou des lèvres génitales chez la femme : on pense à une syphilis .
b.
Il y des écoulements purulents génitaux : on pense à une blennorragie .
G.
L'auscultation au stéthoscope retrouve des bruits anormaux : • Si ce n'est pas le cas reportez-vous auparagraphe H et I.
1.
Le médecin entend un souffle, on pense à une endocardite .
2.
Le médecin entend un frottement, on pense à une péricardite .
H.
La fièvre s'accompagne de sueurs abondantes et le médecin palpe une grosse rate : • Si ce n'est pas le casreportez-vous au paragraphe I.
1.
La fièvre à un rythme de trois temps : d'abord très élevée (40°) avec une forte sensation de chaleur.
Puis lafièvre baisse un peu (39°) avec frissons importants et forte sensation de froid.
Enfin la fièvre tombe avecd'importantes sueurs.
Au retour d'un voyage sous les tropiques on pensera à une crise de paludisme .
2.
Si la fièvre est ondulante (monte et descend régulièrement) après ingestion de fromage de chèvre nonpasteurisé, on pensera à une brucellose .
3.
Il existe une pâleur importante, un pouls rapide et faible, une tension artérielle qui chute, des frissons « secouant» littéralement la personne, il s'agit probablement d'une septicémie .
I.
La fièvre est accompagnée d'un amaigrissement, de nombreux ganglions diffus on parle de « polyadénopathies »chez une personne jeune à risque (toxicomanie par intraveineuse, homosexuel, partenaires multiples) on redoute uneinfection par le virus du sida .
LES FIÈVRES NON INFECTIEUSES.
Identifier l'origine de ces fièvres revient à parcourir la liste des nombreuses maladies qui ne sont pas dues à unagent infectieux (virus, bactérie, parasite, champignon ou mycose), et qui provoquent de la fièvre.
(Cette liste n'arien d'exshaustif.)
A.
Les maladies thrombo-emboliques des artères et des veines peuvent se traduire par une fièvre.
C'est le cas parexemple de : - la phlébite - l' embolie pulmonaire - l' infarctus du myocarde..
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