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La Syphilis

Publié le 18/02/2012

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1 Bien que sa fréquence ait diminué grâce à l'emploi de la pénicilline, la syphilis demeure une maladie d'actualité ; depuis le début des années 60, elle est même en recrudescence. De plus, ce n'est pas une affection fixée, mais de profil variable selon le pouvoir pathogène de l'agent causal, le terrain et les médicaments utilisés.

« Syphilis 189 malade insuffisamment traits, on observe la formation, apres la troisieme armee, de lesions cutanees et viscerales (syphilis tertiaire).

A ce stade, le sujet est peu contagieux. 5 Le treponeme est remarquablement sensible a la peni- cilline.

A n'importe quelle dose, l'effet treponemicide de cet antibiotique est rapidement constate.

Le germe est egalement sensible a certaines tetracyclines, ce qui permet de traiter efficacement les nombreux sujets allergiques la penicilline.

Toutefois, le treponeme resiste a d'autres antibiotiques :kanamycine, streptomycine, thiamphenicol. 6 Si ces therapeutiques sont efficaces, lediagnostic au stade de Ia contagiosite maximale (syphilis primo- secondaire) n'est generalement pas fait.

Ces causes sem- blent en etre les difficultes de detection de la syphilis primaire, notamment chez Iafemme, etles aspects atypiques que Ia maladie presente frequemment.

Le diagnostic precoce est pourtant Ia seule facon d'enrayer la recrudescence de la syphilis, facilement curable a son stade initial.

II semble donc souhaitable de multiplier les examens serologiques permettant de detecter le trepo- neme.

Certains de ces examens sont déjà obligatoires, notamment les examens prenuptiaux et prenataux. 7 En ('absence de traitement efficace, la syphilis pout atteindre aussi le systeme nerveux apres plusieurs annees de latence.

La syphilis nerveuse se traduit par des trou- bles psychiques, des atteintes de Iamoelle epiniere (entrainant progressivement un dereglement des centres locomoteurs :tabes) et du cerveau (hemiplegie, paraly- sies, delires). IN.

Voir aussi : Contagion, Ma ladle venerienne. Syphîlis 189 malade insuffisamment traité, on observe la formation, après la troisième année, de lésions cutanées et viscérales (syphilis tertiaire).

A ce stade, ie sujet est peu contagieux.

5 Le tréponème est remarquablement sensible à la péni­ cilline. A n'importe quelle dose, l'effet tréponémicide de cet antibiotique est rapidement constaté.

Le germe est également sensible à certaines tétracyclines, ce qui permet de traiter efficacement les nombreux sujets allergiques à la pénicilline.

Toutefois, le tréponème résiste à d'autres antibiotiques : kanamycine, streptomycine, thiamphénicol.

6 Si ces thérapeutiques sont efficaces, le diagnostic au stade de la contagiosité maximale (syphilis primo­ secondaire) n'est généralement pas fait. Ces causes sem­ blent en être les difficultés de détection de la syphilis primaire, notamment chez la femme, et les aspects atypiques que la maladie présente fréquemment.

Le diagnostic précoce est pourtant la seule façon d'enrayer la recrudescence de la syphilis, facilement curable à son stade initial. Il semble donc souhaitable de multiplier les examens sérologiques permettant de détecter le trépo­ nème. Certains de ces examens sont déjà obligatoires, notamment les examens prénuptiaux et prénataux.

7 En l'absence de traitement efficace, la syphilis peut atteindre aussi le système nerveux après plusieurs années de latence.

La syphilis nerveuse se traduit par des trou­ bles psychiques, des atteintes de la moelle épinière (entraînant progressivement un dérèglement des centres locomoteurs : tabès) et du cerveau (hémiplégie, paraly­ sies, délires).

• Voir aussi : Contagion, Maladie vénérienne.. »

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