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La sclérose en plaques

Publié le 07/04/2013

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... tardivement et se répartissent en deux catégories : les formes dites primaires et les formes dites secondaires. Les formes primaires (formes progressives d'emblée) représentent environ 10 % des cas de sclérose en plaques. C'est la forme la plus rare et la plus agressive. Elle concerne surtout des malades qui ont développé tardivement la SEP (après 40 ans). L'aggravation de l'état général du malade est progressive sans phase de rémission entre deux poussées. Dans le cas des formes secondaires, il s'agit généralement d'une évo lution de la SEP, le malade développant d'abord une forme rémittente. Avec le temps, cette dernière évo lue en forme ... progressive, avec aggravation de l'état

« tardivement et se répartissent en deux catégories : les formes dites primaires et les formes dites secondaires .

Les formes primaires (formes progressives d'emblée ) représentent environ 10 % des cas de sclérose en plaques .

C'est la forme la plus rare et la plus agressive .

Elle concerne surtout des malad es qui ont développé tardivement la SEP (après 40 ans).

L'aggravation de l'état général du malade est progressive sans phase de rémission entre deux poussées .

Dans le cas des formes secondaires , il s'agit géné ralement d 'une évolution de la SEP , le malade développant d'abord une forme rémittente.

Avec le temps , cette dernière évolue en forme progressive , avec aggravation de l'état neurologique, les poussées se résorbant de moins e n moin s bien, laissant des séquelles .

Cette forme concerne près de 50 % des patients.

Il existe quelques indications qui permettent de donner une idée de l'évolution de la maladie : • l'intervalle entre la prem ière et la seconde poussée , • le nombre de poussées au cours des deux premières années, • le niveau d'invalidité consta té chez le patient au bout d'une période de 5 à 10 ans.

Il faut retenir que ces indications sont à prendre avec beaucoup de prudence .

Il existe aussi des formes atypiques de sclérose en plaques, comme la forme muette, qu'on ne décèle qu'après l a mort d 'un sujet.

lors d'une autopsie, souve nt mort d'une autre affection ; ou des formes dites éteintes, notamment chez des sujets agés , qui n'ont plus présenté de poussée depuis une vingtaine d 'années et dont l'état neurologique ne changera plus.

VIVRE AVEC LA MALADIE Suivant la forme de sclérose dont le patient est atteint, sa vie peut être plus ou moins bouleversée .

L'annonce du diagnostic est un choc psychologique importa nt et suscite beaucoup de questions e t d ' angoisse .

La sclérose en plaques est une maladie mal connu e, à laque lle la majorité des gen s associe nt l'image d 'un handicap très important.

Pourtant, environ 20 à 30 % des cas de SEP sont dits bénins et certains patients ne présentent aucun handicap, même 15 ou 20 ans après le début de la maladie.

Il n 'est pas possible de prévenir les poussées.

Aucune alimen tation particulière n'est imposée au malade, qui peut par ailleurs continuer à mener une vie tout à fait normale.

Il est possible et même recommandé de pour suivre une activité physique .

Il n 'y a pas de contre-indication particulière concernant la contraception (y compr is hormonale), la grossesse ou l'allaitement.

li n'est pas non plus nécessaire de se faire ôter les plombages dentaires .

La corré lation entre la pose de ce type de plombage et l 'apparition de la sclérose en plaques avait été évoquée durant un temps , mais aucune étude n'est venue confirmer cette hypothèse .

Enfin, les interventions chirurgicales , que ce soit sous anesthésie local e ou généra le peuvent être envisagées tout à fait normalement.

Si poursuivre une vie normale est chose possible quand il s 'agit d 'une forme bénigne de la SEP, cela devient plus délicat avec des formes handicapantes ou dans le cas d'une évolution rapide .

Des troubl es physique s mais aussi psychologiques peuvent apparaitre et influer sur l 'hum eur de la personne atteinte (fatig ue, dépression , troubles de la sexualité ), ce qui complique les relations avec l'entourage .

Le regard des autres est parfois difficile à endurer .

l'entourage peut avoir du mal à comprendre et à supporter le comportement et l e caractère du malade , quelquefois changeant et instable, conséq uence directe de sa maladie.

Les forme s plus agressives de la sclérose en plaques peuvent s 'avérer très handicapantes, rendant par exemple la marche très délicate et maladroite , chos e souvent très difficile à supporter pour le patient.

Des associations de malades existe nt.

pour soutenir et informer le malade et sa famille .

Citons notamment l'UNISEP (qui est un regroupement de plusieurs associations) en France ou l'ASBL en Belgique .

TRAITEMENTS ACTUELS À l'heure actuelle , il n 'existe aucun traitement permettant de guérir définitivement la sclérose en plaque .

Il est cependant possible de traiter les poussées , et depuis peu sont apparu s des traitements médicamenteux permettant de ralentir le processus de démyélinisation.

On distingue trois grandes familles de traitements .

• Le traitement des poussées : dans la plupart des cas, il consiste à hospitaliser le patient pour le placer sous perfusion de corticoïdes (injection par intraveineuse ) à forte dose afin de réduire l'inflammation .

Le traitement dure quelques jours et vise à réduire la durée et la grav ité de la poussée , mais n 'influe pas sur l'évo lution globale de la maladie .

l'emploi des corticoïdes entra inant un certa i n nomb r e d'effets secondaires, il n 'est pas possible d 'y recourir de manière systématiq ue, de plus , toutes les poussées ne nécessitent pas forcément de traitement.

• Le traitements des symptômes : s'il ne concerne pas directement la sclérose en plaques , le traitement des différents symptômes que le patient peut développer est essentie l pour préserver sa qualité de vie et son moral.

Il s 'agit de soigner les diverses affections et gênes que ce dernier est susceptible de présenter : troub les urinaire s, sexuels , les douleurs , la fatigue , la dépression, la spasticité (raideur musculaire) .

Ce traitement comprend également une prise en charge du patient diversifiée (kinésithérap ie, rééducations ) pour lui permettre de conserver son autonomie le plus longtemps possible.

• Le traitement de fond : ce dernier traitement a pour but de freiner au maximum l'apparition des poussées et la progression de la maladie (donc par exte nsion l 'apparition du handicap) e n réduisant l'inflamm ation et la démyélinisation du système nerveux central.

Le traitement de fond comporte en réalité deux types de traitements : - un traitement à bas e d'immunomodulateurs qui régu le l ' immunité n aturelle, ce qui réduit l'inflammation .

l'lnterféron -béta et l'acétate de glatiram ère sont très utilisés.

Ils possèdent la capacité de réduire la fréquence et l'agre ssivité des poussées de manière significative.

-un traitement à base d'immuno­ supp resseurs qui a pour but de bloquer l'activit é du système immunitaire (la Mitoxantrone) .

Les immuno ­ s uppr esseurs sont des médicaments pouvant entrainer un certain nombre d'effets seco ndair es graves .

Pour cette raison, ils sont prescrits avec parcimonie e t seulement dans certains cas.

Le premier type de traitement peut -être prescrit dès que la sclérose en plaques a été diagnostiquée et ce même en l'absence d'une gêne neurologique , mais il s 'avère la plupart du temps inefficace dans les formes plus agressives de SEP, pour lesquelles le second traitement est davantage prescrit.

Longtemps très limit ée, la recherche dans la lutte contre la sclérose en plaques a énormément progressée au cours des dix dernières années .

De la génétique à la virologie en passant par la neurobiologie ou encore l'immu n ologie, les pistes de recherche couvrent un large domaine, en raison de la nature même de la sclérose e n plaques qui est une maladie multifactorielle .

Les efforts se portent vers un diagnostic de plus en plus précoce de la SEP, afin de pouvoir prendre en charge les patients et leur proposer un trait ement approprié le plus rapidement possible sans attendre l 'évolut io n de la maladie.

Pour ce faire , en plus de l'IRM classique , un certain nombre d'appareils d'imagerie médicale, permettant de déceler de manière plus précise les anoma lies du système nerveux, sont en train d'être mis a u point.

De nouveaux traitements font leur appari tion.

Le Tysabri® est apparu sur le marché en juin 2007.

Il est utilisé dans les cas de formes rémittentes ou agressives de la sclérose en plaques , mais pas c hez les malades présentant des formes progressives parce que l'inflammation n'est pas suffisammen t importante pour que la molécule agisse de manière significative .

Tysabri ® est un anticorps qui bloque le passage des lympho cytes dans le système nerveux centra l, permettant ainsi de stopper l'inflamma tion.

Administré par voie intraveineuse, ce traitement n'est pas recommandé aux patients agés de plus de 65 ans et il est déconseillé aux enfants et aux adolescents .

En outre , il est susceptible de provoquer des effets secondaires graves , comme la leucoencéphalite multifocale progressive (infection du système nerveux central survenant chez des patients immunodéprimés), ce qui a retardé sa mise en service sur le marché .

Des essais thérapeutiques pour tester les différentes molécules et leur efficacité, ainsi que des recherches sur une possible réparation des lésio n s sur les tissus sont en cours, représentent un espo ir pour tous les patients atteints de sclérose e n plaques et leur entou rage .

DIÈTE DE SWANK Proposée en 1948 par le Dr Swank, professeur et chercheur en neurologie , cette diète était destinée à soulager les symptômes des patients atteints de sclérose en plaques .

La particularité de ce régime est d'être riche en acides gras insaturés et pauvre en acides gras saturés.

Bien qu'elle ne soit pas reconnue par la médecine officielle , cette diète semble avoir atténué les symptômes des 144 malades suivis par le Dr Swank pendant 30 ans.

Le nombre de poussées a en effet diminué de 70 % en moyenne dès la premi ère année de cure .

Altération de la gaine de myéline rM-_.,._ __ Axone \ll!i----C,_ __ Myéline saine Myéline lésée ---~ -- Message nerveux À gauche , la transmission du message nerveux se fait correctement dans le nerf sain .

À droite , un nerf touché par la sclérose en plaques : la myéline endommagée ne recouvre plus totalement l 'axone.

La conduction du message nerveux est donc altérée voire impossible .. »

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