La Lèpre

« 5 Dans Ia forme lepromateuse, les manifestations cute- nees sont remarquables.

II y a formation de lepromes, tumefaction thermique ferme et indolore, tres pigmentee, que I'on retrouve surtout sur la face et les membres. Dans les formes avancees, on observe une veritable deformation du massif facial par l'infiltrat lepromateux. La rhinite lepromateuse constitue ('aspect clinique le plus spectaculaire de la maladie, avec Ia perforation de la cloison nasale et l'effondrement du nez. 6 Bien que certaines formes soient predominantes, la lepre demeure une maladie generale.

Ellen'epargne aucun organe, et on observe souvent des atteintes des ganglions, de Ia rate, du foie, des reins, des poumons. Les organes des sens (troubles oculaires, perte du sens tactile), et certaines glandes (testicules, hypophyse) sont particullerement touches.

La formule sanguine est modifide (leucocytose avec mononucleose). 7 Le traitement de la lepre n'etait autrefois fonde que sur l'injection d'hulle de chaulmoogra.

L'emploi des sulfones et de certains antibiotiques (kanamycine), associes a une vitaminotherapie massive (vitamines B1 et B6), permet aujourd'hui une amelioration considerable du sort des malades.

La lepre ne deviendra cependent benigne qu'avec une elevation sensible du nlveau d'hyglene et Ia multipli- cation des centres de traitement dans les pays les plus atteints.

Dans cette bataille contre Ia lepre, le Francais Raoul Follereau a joue un role determinant en obtenant Ia levee de Ia segregation qui frappait les lepreux et en amenant les gouvemements et les organismes internatio- naux a se pencher serieusement sur les aspects sanitaires du probleme. 5 Dans la forme lépromateuse, les manifestations cuta­ nées sont remarquables.

Il y a formation de lépromes, tuméfaction thermique ferme et indolore, très pigmentée, que l'on retrouve surtout sur la face et les membres.

Dans les formes avancées, on observe une véritable déformation du massif facial par l'infiltrat lépromateux.

La rhinite lépromateuse constitue l'aspect clinique le plus spectaculaire de la maladie, avec la perforation de la cloison nasale et l'effondrement du nez.

6 Bien que certaines formes soient prédominantes, la lèpre demeure une maladie générale. Elle n'épargne aucun organe, et on observe souvent des atteintes des ganglions, de la rate, du foie, des reins, des poumons.

Les organes des sens (troubles oculaires, perte du sens tactile), et certaines glandes (testicules, hypophyse) sont particulièrement touchés.

La formule sanguine est modifiée (leucocytose avec mononucléose).

7 Le traitement de la lèpre n'était autrefois fondé que sur l'injection d'huile de chaulmoogra. L'emploi des sulfones et de certains antibiotiques (kanamycine), associés à une vitaminothérapie massive (vitamines B1 et B6), permet aujourd'hui une amélioration considérable du sort des malades.

La lèpre ne deviendra cependant bénigne qu'avec une élévation sensible du niveau d'hygiène et la multipli­ cation des centres de traitement dans les pays les plus atteints. Dans cette bataille contre la lèpre, le Français Raoul Follereau a joué un rôle déterminant en obtenant la levée de la ségrégation qui frappait les lépreux et en amenant les gouvernements et les organismes internatio­ naux à se pencher sérieusement sur les aspects sanitaires du problème.. »