LA LANGUE
Publié le 11/09/2013
Extrait du document

I. GENERALITES.
A. Structure musculo-fibreuse.
La langue est composée de nombreux muscles s’insérant sur un squelette fibreux : 2 muscles importants et de nombreux muscles accessoires.
B. Fonction.
La langue est l’organe principal du goût. Elle participe à la mastication, la déglutition et la phonation.
C. Configuration externe.
Elle possède une partie fixe avec des insertions très fortes sur l’os hyoïde et le cartilage épiglottique, une partie molle et une pointe, l’apex.
II. FACE DORSALE DE LA LANGUE.
Le dos de la langue est visible quand le sujet tire la langue.

«
A travers la muqueuse, une volumineuse veine est visible :
la veine linguale profonde
.
L’artère sublinguale
n’est visible qu’en pratiquant une incision.
Elle est accompagnée du
nerf sublingual
.
IV.
INNERVATION DE LA LANGUE.
Il existe une innervation sensorielle (la gustation) et une innervation sensitive.
La partie située en arrière du “V” lingual est innervée par le nerf glosso-pharyngien (IX) et la partie située en avant
est innervée par le nerf lingual.
Pour l’innervation sensorielle, des fibres issues du nerf lingual rejoignent le nerf accessoire de Wrisberg (VII bis).
V.
CONSTITUTION DE LA LANGUE.
La langue est un
organe musculo-fibreux
.
A.
Le squelette ostéo-fibreux.
Le squelette osseux est cartilagineux.
Il est constituée par l’os hyoïde et des membranes, notamment
la
membrane hyo-glossienne
qui s’insère sur la petite corne de l’os hyoïde et sur le corps de la langue.
Le septum lingual
part de la ligne médiane de la membrane hyo-glossienne.
C’est une lame fibreuse
dirigée vers l’avant.
Ce septum et cette membrane permettent l’insertion des muscles.
Il existe aussi
une aponévrose linguale.
B.
Les muscles de la langue.
Un seul muscle est impair :
le muscle longitudinal supérieur
.
Il s’insère sur le cartilage épiglottique.
Il
est composé d’un faisceau médian passant sous l’aponévrose linguale et de 2 faisceaux latéraux s’insérant
sur la petite corne de l’os hyoïde.
Le muscle transverse
est symétrique.
Ses fibres relient les fibres de ce muscle longitudinal supérieur.
On peut envisager la langue en
4 plans
: du plus médian (le plus proche du septum lingual) au plus
latéral.
1/ Les muscles génio-glosse et génio-hyoïdien.
Le muscle génio-glosse
s’insère sur l’épine géni supérieure et se termine sur l’os hyoïde et le
cartilage épiglottique, en “rayonnant”.
En se contractant, il provoque la protraction de la langue.
Il est innervé par le nerf hypoglosse, XII.
Le muscle génio-hyoïdien
est un autre muscle extrinsèque se raccordant à la langue dans le
même plan.
2/ Les muscles pharyngo-glosse et longitudinal inférieur.
En arrière,
le muscle pharyngo-glosse
est issu du muscle constricteur supérieur du pharynx.
Ils
sont tous les deux innervés par le nerf glosso-pharyngien (IX) ou le nerf vague (X) (mais attention
ils ne sont pas innervés par le nerf hypoglosse (XII).
Le muscle longitudinal inférieur
s’insère sur la petite corne de l’os hyoïde.
C’est un faisceau
assez fin rejoignant le muscle pharyngo-glosse au niveau de l’apex de la langue.
Il est innervé par
le nerf hypoglosse (XII).
C’est un muscle intrinsèque, situé dans la langue.
3/ Le muscle hyo-glosse.
Ce muscle s’insère sur l’ensemble de l’os hyoïde.
Il forme une lame unique séparée en 3 parties.
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