La bouche et les dents

« Ci- de s sus: Coup e de la langue montrant les gland es salivair es et l es pa­ pill es gus tati ves.

Il exis te quatr e ty p es de papill es, grâce a uxquell es nous pouvon s di stin guer quatre go ûts diff ére nts (dou x, am e r, sal é et ai gre ) .

Celles-ci sont implanté es dans des zones différentes de la langue .

complètement; mais, à l'avant, les dents supérieure s re­ couvrent les dents inférieure s et fonctionnent en cis aill a nt la nourriture.

Il existe cependant un my stère qui n'e st pa s encore totale ­ ment élucid é: pourquoi l'homm e moderne présent e-t-il plus de lésions dentaires ou caries que ses ancêtres? Une théorie prétend que la fréquence des carie s constatée ac­ tuellement est due à la mouture de la farine qui con stitue A gau ch e: La lan gue apporte la nourritur e dans la bou che et en fait un bol, g râce à des mouv e ­ m ents de v a-et -vient.

Les alim e nts sont en suit e d églutis .

notre régime alimentaire: le processus moderne élimine tous les téguments et tous les débris fibreux; un produit aussi raffiné ne nécessite pas de ma stication et colle aux dents.

Il est bien connu qu'on peut freiner l'altération des dents en mangeant une pomme ou une carotte crue après Je repa s ou en rédui s ant la quantité de sucre et d'aliments sucré s dan s l'alimentation.

Une autre théorie affirme que les germes qui s 'accumulent en grand nombre dans une petite couche recouv rant la couronne dentaire et les gen­ ci ves s ont les principaux responsables de cette dégrada­ tion .

Il fut prouvé dan s le s années quarante qu 'une con­ centration d'environ une partie par million d'un fluorure dan s l'eau ré duit Je tau x de caries dentaire s che z les en­ fants .

Depui s, de nombreu x pays ont ajouté du fluorure de sodium ou de calcium dans l'eau potable.

Le fluorure peut également être appliqué directement sur les dents.

La salive accomplit quatre fonctions: elle lubrifie la nourriture et la bouche; elle humidifie les aliments et fa­ cilit e ain si leur déglutition; en diss olvant les s ub stances alim e ntaire s, elle permet leur détection par le s papilles g ustati ves de la lan gue; final ement, l'enzyme qu'elle con ­ tient, 1 'amylase ou ptyaline, transforme partiellement 1 'a­ midon en un sucre plus simple, le maltose; celui-ci sera hydroly sé en gluco se a ssimilable par les enzymes du suc inte stinal.

La ptyaline ne fonctionne pas en milieu acide et, dès que l e bol alim entaire entre dan s l'estomac, son activité cesse s ou s l'effet du suc gas trique .

Si nou s ava ­ lon s notr e nourritur e rapidement et que nou s ne la mâ ­ chons pas suffisamment, la salive ne peut agir correcte­ ment, et nou s gâchon s une partie de la digestion.

En relisant ce qui vient d'être dit plus haut au sujet du rô­ le joué par le s diff érente s partie s de la bouche, il apparaît clair e ment que de s s oin s c on stant s et approprié s s ont d'u ­ ne import a n ce capitale .

Au ssi bien les carie s dentaire s que les m aladi es des genciv es peuvent ê tre évité es par un e hygiène buccale scrupuleuse.

Le s enfants devraient se fai­ re examiner les dent s régulièrement et être encouragé s à continuer ces soin s ultérieurement.. »