Insomnie

« de vingt-quatre heures, bien que sans rapport avec I'heure reelle.

Et 10% des personnes soumises a ces expe- riences sont incapables de conserver un rythme normal de sommeil.

Nombre d'insomnies seraient- done a relier au retard ou a l'avance de l'horloge Interne, propre a chacun, complexe et encore mal connue, qui caracterise Ia plu- part des fonctions physiologiques.

L'insomnie typique des pilotes de ligne (jet-lag) souligne bien ('importance du rythme.

Le voyageur, qui traverse plusieurs fuseaux horaires, eprouve, au debut, du mal a s'adapter au rythme du pays d'arrivee, et it conserve quelque temps ses rythmes phy- siologiques du depart. 5 Les insomniaques se plaignent generalement de man- quer de sommeil (endormIssement long, revells frequents) ou de mal dormir (cauchemars).

Pourtant, Ia totalisation des heures de sommeil montre que, sur cent patients atteints de ces troubles, la moitie dort autant que les sujets normaux, et finalement presque aussi bien.

La pres- cription de soporifiques s'avere alors inutile, parce qu'ils peuvent difficilement accroitre un temps de sommeil deja quasi normal, et dangereuse, parce que ces drogues conduisent a ('habitude, phenomene connu chez les dro- gues, qui mane a augmenter continuellement les doses prises, cela au prix du risque, par exemple, du coma irreversible.

Ces medicaments peuvent, de plus, deregier completement les « horloges de l'organisme, inhibant Ia production de certaines substances necessaires aux cycles normaux. de vingt-quatre heures, bien que sans rapport avec l'heure réelle. Et 10% des personnes soumises à ces expé­ riences sont incapables de conserver un rythme normal de sommeil. Nombre d'insomnies seraient donc à relier au retard ou à l'avance de l'horloge Interne, propre à chacun, complexe et encore mal connue, qui caractérise la plu­ part des fonctions physiologiques. L'insomnie typique des pilotes de ligne (jet-lag) souligne bien l'importance du rythme. Le voyageur, qui traverse plusieurs fuseaux horaires, éprouve, au début, du mal à s'adapter au rythme du pays d'arrivée, et il conserve quelque temps ses rythmes phy­ siologiques du départ.

5 Les insomniaques se plaignent généralement de man­ quer de sommeil (endormissement long, réveils fréquents) ou de mal dormir (cauchemars).

Pourtant, la totalisation des heures de sommeil montre que, sur cent patients atteints de ces troubles, la moitié dort autant que les sujets normaux, et finalement presque aussi bien.

La pres­ cription de soporifiques s'avère alors inutile, parce qu'ils peuvent difficilement accroître un temps de sommeil déjà quasi normal, et dangereuse, parce que ces drogues conduisent à l'habitude, phénomène connu chez les dro­ gués, qui mène à augmenter continuellement les doses prises, cela au prix du risque, par exemple, du coma irréversible. Ces médicaments peuvent, de plus, dérégler complètement les « horloges » de l'organisme, inhibant la production de certaines substances nécessaires aux cycles normaux.. »